Mauvais karma: Martin St-Louis puni pour son traitement envers Zachary Bolduc

Mauvais karma: Martin St-Louis puni pour son traitement envers Zachary Bolduc

Par David Garel le 2025-11-15

La karma a frappé Martin St-louis.

Martin, ce soir, le hockey t’envoie un message. Une troisième défaite de suite, un powerplay catastrophique (0 en 7), une foule frustrée, et un coach qui perd la tête.

Et au cœur de cette tempête, il y a un nom qui revient constamment : Zachary Bolduc. Un joueur qui, depuis un mois, paie pour des décisions qui ne tiennent plus debout. Et samedi soir, avec un avantage numérique prolongé de plus de trois minutes à cinq contre trois, puis un autre 5 contre 3 de 1:50… le Canadien n’a absolument rien généré.

Rien... pour un grave revers de de 3-2 contre les Bruins de Boston...

Pendant que Bolduc regardait ça du banc.

Depuis qu’il a retiré Bolduc du premier powerplay, un move que même Félix Séguin qualifie “d’élément déclencheur” d’une chute de confiance.

Aujourd'hui, St-Louis semble incapable de reconstruire quelque chose de cohérent dans son jeu d’ensemble à cinq contre quatre.

On peut répéter que “Slafkovský doit prendre son envol”, mais la vérité est brutale : Slafkovský n’est pas un joueur de PP1 naturel, et le résultat saute aux yeux.

Dans cette ligue, produire en avantage numérique n’est pas un luxe. C’est ce qui fait la différence entre gagner une soirée moyenne… et perdre une soirée correcte.

Et ce soir-là, malgré une performance acceptable à cinq contre cinq, le Canadien s’est plombé lui-même.

Pas parce que Montembeault a mal joué.

Pas parce que Demidov a manqué d’efforts.

Pas parce que Caufield a été invisible.

Non. Parce que Martin St-Louis a persisté avec un powerplay qui ne fonctionne pas, en refusant d’y intégrer le joueur dont les outils naturels sont littéralement conçus pour cette situation.

On parle du même Zachary Bolduc qui, à Saint-Louis l’an dernier, marquait sur le PP1 avec Robert Thomas.

Le même qui marquait en avantage numérique à Calgary en début de saison alors qu'il était en feu. 

Et le même qui, dès le lendemain, a été retiré du PP1.

Depuis ?

Tu veux un chiffre ?

Un point en neuf matchs.

Félix Séguin l’a dit clairement :

“Il ne s’est jamais remis d’avoir été retranché du powerplay.”

On oublie vite, mais à pareille date l’an dernier, le Canadien avait vécu EXACTEMENT la même spirale. Les défaites s’enchaînaient, les décisions étaient difficiles à comprendre, et St-Louis disait chercher ses repères, son « mojo », sa vision.

Et voilà que ça recommence.

Exactement.

À la même période.

Sauf que cette fois, la frustration est plus lourde, parce que l’équipe est meilleure.

Parce que Demidov est un prodige.

Parce que Bolduc a démontré dès octobre qu’il mérite un rôle offensif.

Et parce que les décisions qui brisent l’équipe sont des décisions de gestion… pas des décisions imposées.

Même si Demidov a enfin joué pratiquement 19 minutes, ce qui est un progrès, Bolduc, lui, a encore été relégué à un rôle de joueur de soutien.

13:48 de jeu.

Pour un sniper naturel.

Un joueur qui doit toucher au powerplay pour exister.

Qu’est-ce que Bolduc a fait pour mériter un traitement aussi dur ?

Parce que les critiques se multiplient.

Parce que même TVA Sports, traditionnellement conciliant avec le coach, commence à dire ouvertement que Bolduc est maltraité.

Parce que même les partisans au Centre Bell commencent à murmurer que quelque chose cloche.

Est-ce qu’il est temps de mettre Bolduc à la place de Slafkovský sur la première unité?

Poser la question... c'est y répondre..

L’histoire du Canadien est pleine de coachs qui ont tenté de gagner en punissant leurs jeunes.

On sait comment ça finit.

Toujours mal.

Soit il répare le powerplay en réintégrant Zachary Bolduc au PP1,

Soit la spirale va continuer.

La balle est dans son camp.