Sidney Crosby au Minnesota: coup de circuit à venir

Sidney Crosby au Minnesota: coup de circuit à venir

Par David Garel le 2025-12-15
wild sidney crosby

Il y a à peine une semaine, les gsn riaient quand le DG du Wild du Minnesota, Bill Guérin, affirmait que son équipe allait gagner la Coupe Stanley.

Mais une transaction a tout changé : l’arrivée de Quinn Hughes a instantanément transformé cette équipe en menace sérieuse. Et maintenant? Bill Guerin veut compléter son chef-d’œuvre en frappant là où personne n’osait rêver : Sidney Crosby.

Oui, le Kid. À St. Paul. Avec Kaprizov, Boldy et Hughes.

La rumeur a été lancée par le réputé journaliste Chris Johnston, mais elle est déjà en train de se propager comme une traînée de poudre.

Et ce n’est pas un bruit lancé en l’air. C’est une construction logique, froide et brutale, que tous les insiders prennent désormais au sérieux.

Bill Guerin a gagné la Coupe Stanley avec Crosby en 2009. Leur lien est réel. Il est solide. Ce n’est pas un de ces “anciens coéquipiers” anonymes : Guerin était une figure respectée dans le vestiaire. Et aujourd’hui, c’est un DG qui a les crocs.

Crosby, de son côté? Il connaît parfaitement la région du Minnesota. Il a fréquenté la Shattuck-St. Mary’s School, l’une des usines à hockey les plus réputées au monde. Il y a encore des racines, des repères, des liens.

Et surtout : Crosby veut encore gagner. Une dernière fois. Ce n’est plus un secret : les Penguins vont entamer bientôt leur chute libre. Et avec le départ de Tristan Jarry, le message envoyé à Crosby est brutal : “On reconstruit.”

Il y a donc un alignement d’intérêts. Guerin veut le centre manquant. Crosby veut soulever une dernière Coupe. Minnesota veut une bannière. Le timing est parfait.

Ajoutez Sidney Crosby au centre d’un trio avec Kirill Kaprizov et Matt Boldy, soutenu par Quinn Hughes à la ligne bleue, et vous avez une super-équipe prête à exploser.

Ce n’est pas une équipe de transition. C’est un club qui veut gagner maintenant. Et s’il faut sacrifier des morceaux, le Wild est prêt.

Qu’est-ce qu’il reste au Minnesota pour aller chercher Crosby?

Voici ce qu’il reste dans l’arsenal de Bill Guerin :

1. Danila Yurov: Ailier droit/centre, 21 ans

Un Russe ultra dynamique, capable de jouer au centre et à l’aile. Premier choix de 2022 (24e au total), il commence sa carrière nord-américaine cette année. Il a tout pour devenir un ailier top-6 dans la LNH. C’est un actif de premier plan, mais sacrifiable dans un échange impliquant Crosby.

2. David Jiricek: Défenseur droitier, 21 ans

Ancien 6e choix au total (Columbus), échangé au Wild en 2024. Grand, mobile, physique. Il a connu un début de saison difficile, mais sa valeur reste élevée. Avec Hughes, Faber, Buium et Spurgeon à l’arrière, Jiricek devient échangeable.

3. Riley Heidt: Centre, 20 ans

Un centre créatif et productif. 90+ points en WHL trois années de suite. Il débute dans la AHL cette saison. Moins complet que Hage ou Zharovsky, mais clairement dans le top-6 des meilleurs espoirs du Wild.

5. Ryder Ritchie et Adam Benák J

Ritchie est un marqueur né, très jeune encore, mais déjà clutch. Benák est un génie offensif format de poche (5’7), mais c’est du skill pur. Deux actifs à haute valeur spéculative.

Qui est intouchable?

Selon plusieurs recruteurs, Jesper Wallstedt est non-négociable. Le gardien suédois, longtemps considéré comme le meilleur espoir au monde devant le filet, est vu comme le successeur naturel à Filip Gustavsson. Malgré une mauvaise saison l’an dernier, Guerin ne l’inclura dans aucun deal.

Qu’est-ce que Pittsburgh pourrait exiger en retour?

Selon Renaud Lavoie, le nom de David Reinbacher revenait souvent dans les discussions Canadiens-Penguins. Il ne serait donc pas surprenant que Pittsburgh demande David Jiricek à la place.

Un échange pourrait ressembler à ceci :

David Jiricek

Danila Yurov

Riley Heidt

1er choix 2027 

Crosby gagne 8.7 M$. Le Wild a seulement 1.2 M$ de marge. Il faudra libérer de l’espace, mais ce n’est pas impossible. Le départ d’un vétéran comme Hartman ou Zuccarello pourrait régler le tout.

Et Montréal dans tout ça?

On peut oublier ça. Hughes a déjà payé un prix énorme pour Dobson. Il ne sacrifiera pas Reinbacher, Hage, Roy et Zharovsky pour un vétéran de 38 ans. Et surtout, Crosby ne veut pas perdre. Il veut une dernière chance sérieuse.

À Montréal, il est maintenant clair que la fenêtre Crosby est fermée selon plusieurs recruteurs.

Si Crosby dit oui au Wild, les Penguins n’auront pas 12 autres options. Et Guerin saura jouer cette carte.

Quinn Hughes a ouvert la porte. Sidney Crosby pourrait l’enfoncer.

Le Wild est passé de club en transition à aspirant sérieux en une semaine. Et maintenant, ils veulent frapper un grand coup au centre. Crosby, Boldy, Kaprizov, Hughes… ce serait une constellation offensive sans égal.

Et pour la première fois depuis longtemps, ce n’est pas une illusion.

Et à Montréal, on ne peut que regarder passer le train.