La politique canadienne aurait-elle un nouveau visage iconique?
Le président désigné des États-Unis, Donald Trump, a récemment révélé sur sa plateforme Truth Social qu'il avait suggéré à la légende canadienne du hockey de briguer le poste de premier ministre du Canada.
« Je viens de quitter Wayne Gretzky, The Great One, comme on l’appelle dans le monde du hockey, » a écrit Trump mercredi après-midi.
« Je lui ai dit : “Wayne, pourquoi ne te présentes-tu pas au poste de premier ministre du Canada, qui sera bientôt connu comme celui de gouverneur du Canada?
Tu gagnerais facilement, tu n’aurais même pas besoin de faire campagne.” Il n’était pas intéressé. »
Si cette proposition semble cocasse, elle rappelle étrangement les premières réactions face à la candidature de Trump lui-même en 2015.
Une simple blague? C'est ce que beaucoup pensaient avant que l'homme d'affaires ne devienne président des États-Unis.
L’amitié entre Donald Trump et Wayne Gretzky n’est pas nouvelle, mais elle suscite régulièrement des interrogations.
Les deux hommes partagent une admiration mutuelle, et Trump ne rate jamais une occasion de mettre en avant cette relation.
Cependant, l'idée de Gretzky en tant que premier ministre suscite plus de blagues que de débats sérieux.
Wayne Gretzky, surnommé The Great One, est unanimement reconnu comme le plus grand joueur de hockey de tous les temps.
Avec une carrière éclatante et une réputation irréprochable, il a longtemps été une figure unificatrice dans un pays où le hockey est une religion. Mais la politique? C’est une autre patinoire.
Gretzky n’est pas un inconnu des cercles politiques. Il a soutenu ouvertement certains politiciens conservateurs au fil des ans.
En 2015, il avait participé à un événement de campagne avec Stephen Harper, qualifiant ce dernier de « premier ministre irréel » ayant été « merveilleux pour tout le pays ».
Gretzky a toujours été à droite....très à droite...
La suggestion de Trump arrive à un moment où le paysage politique canadien est en pleine ébullition. Le premier ministre Justin Trudeau, à la tête d’un gouvernement minoritaire, fait face à une pression croissante, et la récente démission de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a semé le doute sur la stabilité de son cabinet.
Dans ce contexte, une figure charismatique comme Gretzky pourrait-elle réellement séduire l’électorat canadien?
Certains en doutent, rappelant que la politique exige bien plus que du charisme et une réputation impeccable au niveau sportif.
Gretzky a tenté d'être coach des Coyotes de l'Arizona....et ce fut un désastre...
Imaginez-le premier ministre...
« Gouverneur du Canada » : simple blague ou vision provocatrice?
Le commentaire de Trump sur le fait que le Canada pourrait devenir un État américain a, comme toujours, suscité des réactions mitigées.
Si Ottawa insiste pour qualifier cela de blague, les propos du président désigné reflètent une stratégie provocatrice typique de Trump.
Mais l'idée de Gretzky comme premier ministre — ou même « gouverneur » — reste pour l’instant une anecdote amusante.
Jusqu’à présent, Wayne Gretzky n’a pas répondu publiquement à la proposition de Trump. Ses agents n'ont pas donné suite aux demandes de La Presse Canadienne.
Cependant, ses actions passées laissent peu de doute sur sa réponse : Gretzky préfère rester en marge de l’arène politique, concentré sur son rôle d’icône sportive.
L’idée de Wayne Gretzky comme premier ministre du Canada est aussi inattendue que divertissante.
Est-ce ridicule?
Poser la question....c'est y répondre...