Vincent Desharnais vit un véritable drame professionnel en cette finale de la Coupe Stanley.
Alors qu'il espérait de tout coeur contribuer à la quête du précieux trophée, il est de nouveau laissé de côté pour le premier match.
Cette décision est un coup dur, brisant son cœur et alimentant une profonde frustration, même s'il reste positif. Pour Desharnais, être écarté à ce stade crucial de la saison est un déchirement à cent pour cent.
« Je mentirais si je disais que ce n’est pas frustrant ou décevant. Il y avait plein d’émotions qui se bousculaient. Mes amis et ma famille me disaient que je ne méritais pas ça, et ça ne m’aidait pas. J’entrais dans un cycle de négativité. Je me suis éloigné de ça parce que je voulais trouver le positif." (crédit: LNH.com)
« Je suis fier de la façon dont j’ai réagi parce que j’ai pu profiter de notre victoire en six matchs. On se fout si je joue ou pas. Je fais partie des Oilers. J’ai joué 78 matchs en saison et 15 autres en séries. J’ai aidé l’équipe à se rendre ici et j’en suis fier. »
Peu importe ce qu'il en dit devant les médias, Desharnais envisagera sérieusement de tourner la page et de considérer d'autres options pour son avenir.
L'idée de signer avec les Canadiens de Montréal sur le marché des agents libres devient de plus en plus attrayante. En rejoignant le CH, Desharnais pourrait apporter sa robustesse défensive, sa capacité à bloquer des tirs et son jeu physique.
De plus, si Montréal décide de signer Desharnais, cela pourrait ouvrir la porte à un échange de David Savard alors que le vétéran défensif occupe un rôle similaire. (et les deux sont droitiers)
Savard, beaucoup plus âgé, pourrait être échangé, tandis que Desharnais pourrait prendre sa place et apporter une nouvelle énergie à la brigade défensive des Canadiens.
Desharnais pourrait voir Montréal comme une opportunité de se relancer et de se sentir valorisé. Son désir de jouer un rôle clé dans une équipe qui croit en ses capacités pourrait bien le mener vers le CH.
Pour Montréal, c'est une occasion en or d'échanger Savard. Les médias francophones ne pourraient pas reprocher à Kent Hughes d'avoir échangé un Québécois, car Desharnais viendrait le remplacer aussitôt.
En signant pour des "peanuts" un défenseur jeune, solide et motivé, ils pourraient non seulement combler un besoin crucial de robustesse défensive, mais aussi préparer un futur sans David Savard.
Surtout, Desharnais pourrait faire en sorte qu'Arber Xhekaj ne doive pas jetter les gans trop souvent en optimisant ainsi les habiletés de ce dernier sans qu'il se fasse mal encore une fois aux épaules.
Une chose est certaine. Desharnais a la meilleure attitude possible pour la culture de Martin St-Louis.
« Quand tu ne joues pas, tu apportes de l’intensité à l’entraînement, du positif. Tu veux rendre les gars encore meilleurs."
"Quand un coéquipier connaît des difficultés, tu vas lui jaser, tu souris, tu lui changes les idées. C’est juste d’être ici, d’être présent et d’apprécier chaque moment. C’est tout ce que je contrôle."
« Ça fait partie de la game, de la business. C’est ça faire partie d’une des deux meilleures équipes. »
Raison de plus pour le signer à Montréal. Il va garder le sourire, même s'il ne joue pas. Quand il va jouer, il va se défoncer à la tâche. Et il va pouvoir s'occuper de la sale besogne de jeter les gants.
Vincent Desharnais à Montréal pour échanger David Savard...c'est un "no-brainer"...