Le Canadien de Montréal est obligé de supprimer la conférence de presse de Martin St-Louis de février dernier qui avait suscité un malaise palpable en niant l'existence du surnom "Shérif" pour Arber Xhekaj, un terme pourtant largement adopté par les partisans et les médias québécois.
L'affirmation du coach selon laquelle "Personne ne l’appelle le Shérif dans notre vestiaire" avait laissé les journalistes perplexes, se demandant pourquoi St-Louis réagissait de manière si cinglante à une question pourtant innocente.
Ce malaise ne s'est pas arrêté là. St-Louis, visiblement agacé par la popularité croissante de Xhekaj et le surnom qui l'accompagne, a manifesté un dédain marqué pour l'initiative de son joueur de capitaliser sur cette notoriété.
Le défenseur avait en effet lancé un burger sous le nom de "Shérif", ce qui semblait irriter profondément l'entraîneur-chef du Canadien de Montréal.
St-Louis n'a jamais assisté au lancement de ce produit, probablement par désapprobation de ce qu'il considérait comme une exploitation mercantile d'un surnom qu'il jugeait ridicule.
La vidéo récente publiée par le Canadien de Montréal, intitulée "Shérif", mettant en vedette Xhekaj afin de célébrer sa prolongation de contrat, n'a fait qu'accentuer la contradiction flagrante entre les déclarations de St-Louis et la réalité.
Ce dernier, pris à contredire ses propres propos, s'est retrouvé dans une position embarrassante, donnant l'impression de mépriser non seulement le surnom, mais également les fans et les médias québécois qui l'utilisent affectueusement.
La réponse de St-Louis lors de la conférence de presse, avec son calme cinglant et son refus catégorique de reconnaître le surnom, a révélé un fossé entre lui et une partie du public.
« Personne ne l’appelle le Shérif dans notre vestiaire. C’est vous qui l’appelez comme ça. On connaît ses qualités. Mais il n'est pas un shérif. »
Ce rejet ferme du surnom semble refléter une tentative de St-Louis de garder une emprise sur l'image de ses joueurs et de maintenir une certaine autorité dans le vestiaire, au détriment de la popularité publique.
Cette situation a soulevé encore plus de questions sur la relation entre St-Louis et Xhekaj. On a toujours senti une distance et un mépris sous-jacent de St-Louis envers Xhekaj, lui qui a toujours minimisé les contributions de Xhekaj en évitant de célébrer ses réussites comme le font les fans.
Il n'a jamais accepté le surnom "Shérif" et la popularité qui en découle. Aujourd'hui le Canadien de Montréal contredit son coach...à fond la caisse...
Les partisans et les journalistes s'interrogent désormais : pourquoi St-Louis semble-t-il si opposé à ce surnom, qui pour beaucoup décrit parfaitement le style de jeu imposant de Xhekaj ?
Est-ce une simple question de préférences personnelles ou une manifestation d'un désaccord plus profond avec la façon dont Xhekaj est perçu publiquement ?
Quoi qu'il en soit, le coach du Canadien a clairement fait savoir que dans son vestiaire, le "Shérif" n'a pas sa place.
Et bien...il a sa place aux yeux du Canadien de Montréal. Dans tes dents Martin...