Valérie Plante ne mérite pas le départ de Réjean Tremblay

Valérie Plante ne mérite pas le départ de Réjean Tremblay

Par David Garel le 2024-07-19

La nouvelle est tombée.

Le journaliste Maxime Truman de DansLesCoulisses.com a annoncé que Réjean Tremblay, le célèbre chroniqueur sportif et voix incisive de BPM Sports, ne sera pas de retour pour la saison 2024-2025.

Cette décision, qui semble être mutuelle, marque la fin d'une ère pour le journaliste et un soulagement évident pour la mairesse de Montréal, Valérie Plante, souvent la cible de ses critiques sans pitié.

Le départ de Réjean Tremblay de BPM Sports marque un tournant significatif pour cette chère Valérie.

Souvent critiquée par ce journaliste influent et tranchant, Plante peut enfin respirer un peu plus librement. Depuis plus d'une décennie, Tremblay a été une voix sans détour dans le paysage médiatique québécois.

Connu pour ses opinions tranchantes et souvent controversées, il n'hésitait jamais à pointer du doigt les problèmes qu'il percevait dans la gestion de la ville.

Sa chronique quotidienne sur les ondes de BPM Sports était devenue un rendez-vous incontournable pour ceux qui cherchaient une perspective différente et audacieuse.

Le journaliste n'hésitait jamais à pointer du doigt ce qu'il considérait comme des échecs de l'administration Plante.

Il la critiquait pour la gestion urbaine, les politiques cyclistes, la crise du logement, et bien d'autres sujets sensibles et à chaque fois, il avait raison.

Pour lui, l'administration Plante est responsable de nombreux maux de la ville. Dans une de ses chroniques, il a dressé un portrait sombre de la métropole sous son règne, allant jusqu'à dire :

"Ce Montréal qui était une si belle ville et que tous sont très inquiets de ce que laissera comme décombres le règne de huit ans de 'Smiling Val'."

L'une des critiques les plus virulentes de Tremblay concernait l'absence de soutien de Plante au retour des Expos, l'équipe de baseball mythique de Montréal.

Il voyait cela comme une illustration flagrante du manque de vision de la mairesse et de son désintérêt pour les traditions sportives de la ville.

Dans le contexte médiatique montréalais, où la majorité des commentateurs se montrent souvent prudents quand vient le temps de critiquer les politiciens, Réjean Tremblay représentait une voix discordante et provocatrice.

Son absence des ondes de BPM Sports laisse un vide, mais soulage probablement la mairesse, qui n'aura plus à faire face à ses attaques régulières sur les ondes de cette station populaire.

Les critiques de Tremblay allaient au-delà des simples remarques ; elles touchaient à la vision et à la gestion globale de la ville.

Par exemple, il dénonçait fréquemment la prolifération des cônes orange dans la ville, symbole pour lui d'une mauvaise gestion des chantiers et d'une esthétique urbaine dégradée.

Pour Tremblay, Montréal s'était transformée en "Conesville", une ville envahie par des cônes de construction inutiles qui encombraient les rues et aggravaient les problèmes de circulation.

"Montréal n’est plus une ville, Montréal est un cône. La devise du Québec devrait être 'je suis cône'."

"J’ai pris la sortie pour St-Jacques. Cônes à la con partout. Des cônes, des cônes et encore des cônes. Mais pour quoi faire Smiling ? Pour ma protection ?"

Pour Valérie Plante, l'absence de cette voix critique peut être vue comme une opportunité de redorer son blason et de travailler plus sereinement sur ses projets sans la pression constante des commentaires acerbes de Tremblay.

Cependant, cela ne signifie pas que les défis auxquels elle fait face disparaîtront. Les problèmes structurels de Montréal, tels que la crise du logement, l'insécurité alimentaire et les infrastructures urbaines, nécessitent des solutions concrètes et efficaces.

En somme, le départ de Réjean Tremblay de BPM Sports offre un répit à la mairesse Valérie Plante, qui pourra désormais se concentrer sur ses mandats avec une pression médiatique quelque peu réduite. Mais elle sera toujours aussi incompétente.

Les critiques de Tremblay ont mis en lumière des problématiques réelles et persistantes, et il est crucial que l'administration Plante les adresse pour éviter que d'autres voix ne prennent le relais et continuent de pointer du doigt les faiblesses de la gestion municipale.

Réjean Tremblay ne compte pas prendre sa retraite. Il a exprimé son intention de continuer à écrire et à suivre le sport.

Reste à savoir si ses chroniques trouveront une nouvelle maison sur un autre site, dans un média traditionnel, ou même sur ses propres réseaux sociaux. Il a confié à Maxime Truman :

"J’ai adoré mes années à l’antenne de la station. J’ai eu du gros fun, notamment aux côtés de Jean-Charles et de LP Guy. Ce fût une belle aventure. Je ne prends toutefois pas ma retraite ; j’écrirai encore à l’automne."

Le départ de Réjean Tremblay de BPM Sports marque la fin d'une ère pour le journalisme sportif montréalais et va malheureusement donner un "break" à Valérie Plante. 

Il appartient maintenant à l'administration Plante de se rappeler des critiques de Tremblay pour apporter des solutions concrètes afin d'améliorer la qualité de vie des Montréalais et restaurer la grandeur de la métropole québécoise.