Parmi tous les agents libres avec restrictions disponibles cet été, JJ Peterka saute aux yeux comme un profil de rêve pour la deuxième ligne du Canadien de Montréal.
Âgé de seulement 23 ans, Peterka sort d'une saison où il a explosé avec 28 buts et 50 points, sur une équipe de Buffalo qui n'a pourtant pas brûlé la ligue.
Sa vitesse, sa vision et sa capacité à tirer dans le trafic en font un véritable sniper moderne. Ce n’est pas pour rien qu’il a été nommé meilleur attaquant au Championnat du monde 2023 en plus de remporter l'argent avec l'Allemagne.
Pour l'instant, il ne gagne que 855 833 $.
Un vol. Mais les choses vont changer. Kevyn Adams, le DG des Sabres, dit vouloir discuter très rapidement avec son agent, Allan Walsh, pour une prolongation.
On parle d'un contrat pont... ou carrément d'un long pacte à la Tage Thompson.
Dans les deux cas, Peterka pourrait viser le 7 millions par saison si on tente d'acheter quelques années d'autonomie.
Mais voilà : les Sabres ont déjà blindé plusieurs jeunes(Dahlin, Power, Samuelsson,...) et la masse salariale commence à chauffer.
Peterka pourrait se retrouver dans un angle mort. Et c'est là que Kent Hughes doit bondir.
Une offre hostile audacieuse, à la Jesperi Kotkaniemi, mais cette fois justifiée par le talent pur et les statistiques.
Peterka a prouvé qu'il pouvait produire sans grand soutien. Imaginez-le entre Demidov et Laine. C’est le genre de pari qui fait basculer un projet de reconstruction vers une réelle menace offensive.
C’est une deuxième ligne qui peut faire du bruit dès l’ouverture de la saison.
Une attaque qui ferait trembler même les meilleurs gardiens de la conférence de l’Est.
C’est le genre de pari qui fait basculer un projet de reconstruction vers une réelle menace offensive.
Buffalo dit vouloir le garder. Mais une offre entre 7 et 8 millions sur six ou sept ans, avec une structure qui fait mal, pourrait changer la donne.
C'est maintenant que Kent Hughes doit flairer le bon coup. JJ Peterka, ce n'est pas juste un pari : c'est une opportunité rare de voler un morceau de l'avenir d'un rival de division.
Et concrètement, ce n'est pas si cher payer. Offrir entre 7 et 8 millions à Peterka, c’est déclencher une offre qui coûterait au Canadien un choix de première ronde et un choix de deuxième ronde.
Mais avec deux choix de premier tour cette année, Kent Hughes a l’arme déjà chargée.
Qui peut honnêtement dire que le 16e ou 17e choix du repêchage 2025 aura un impact supérieur à Peterka dans les deux prochaines années?
C’est un risque assumé, mais un pari que des DG champions ont déjà fait. Et gagné.
À suivre ..