Il y a des choses qui ne changent jamais.
Simon-Olivier Lorange qui se fait ridiculiser par Martin St-Louis en conférence de presse est devenu une habitude.
Ce soir encore, le journaliste de La Presse a tenté, une fois de plus, de coincer l’entraîneur-chef du CH avec une question cinglante sur les débuts de match catastrophiques de l’équipe.
Résultat? Un autre rejet cinglant qui a mis fin abruptement au point de presse.
Tout le monde avait déjà posé ses questions. L’ambiance était relaxe, et Martin St-Louis était de bonne humeur.
Puis est venu le tour de Lorange, fidèle à son habitude de vouloir soutirer une réponse embarrassante à St-Louis, comme s’il espérait enfin le voir avouer ses torts devant tout le monde.
“Tu dis que vous êtes une équipe qui revient dans le match.”
“Récemment, la première période, vous avez été dominé dans les tirs, dans les buts."
"Comment ça se fait, comment tu expliques justement ces faux départs-là ?
Parce que vous avez été dominés.
“Malgré que vous avez eaucoup de points au classement, vous avez donné le premier but.”
Le silence a envahi la salle. On aurait cru entendre une mouche voler. Tous les regards se sont tournés vers St-Louis, qui a fixé Lorange avec cet air typique de quelqu’un qui en a assez, qui n’a plus de patience. Et là, d’un ton sec, la réponse a fusé :
« Je sais pas. »
Boum. Fin de la conférence. St-Louis n’a pas attendu une seconde de plus. Il s’est levé et a quitté la salle sans un regard en arrière, laissant un Simon-Olivier Lorange visiblement désemparé et les autres journalistes dans un malaise total.
Pour revoir cette séquence hallucinante, vous devez absolument regarder la vidéo:
Ce « je sais pas » était plus qu’une simple réponse : c’était une déclaration. Une façon pour St-Louis de dire:
« T’as encore essayé, mais non, pas aujourd’hui. »
Loranger est bel et bien devenur le punching bag officiel de St-Louis
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que Lorange se fait ramasser publiquement. Depuis le début de la saison, chaque fois qu’il tente de « mettre St-Louis sur le spot », il se fait systématiquement remettre à sa place brutalement.
C’est devenu un running gag dans la salle de presse : quand Lorange pose une question, tout le monde s’attend à ce que St-Louis le rejette sans pitié.
Et ce qui rend la situation encore plus gênante, c’est que ça arrive à chaque point de presse. À chaque fois, Lorange revient avec sa stratégie d’interrogatoire, espérant soutirer des aveux ou des réponses croustillantes.
Mais il oublie une chose essentielle : Martin St-Louis n’a aucune envie de jouer à ce jeu-là.
On le sait, St-Louis n’a jamais été un adepte des médias. Déjà, à l’époque où il était joueur, il était reconnu comme l’un des plus récalcitrants envers les journalistes.
Il détestait les questions redondantes, les analyses superficielles et les tentatives de le coincer dans des déclarations qu’il ne voulait pas faire. Et en tant qu’entraîneur, c’est pire.
Mais ce qui est fascinant, c’est l’obstination de Lorange. Il insiste, il revient, il tente encore et encore, même si le scénario est toujours le même : un regard méprisant, une réponse courte et sèche, et une conférence de presse qui finit dans un silence lourd.
Le malaise est si grand que les autres journalistes présents en salle ont souvent du mal à cacher leur inconfort.
Certains baissent les yeux, d’autres esquissent un sourire gêné, et il y a ceux qui préfèrent quitter la salle avant que le spectacle ne devienne trop pénible à regarder.
Un « bullying » subtil qui ne dit pas son nom.
À ce stade, on ne peut plus parler de simples tensions entre un coach et un journaliste. C’est devenu un véritable jeu du chat et de la souris, sauf que le chat, c’est St-Louis, et la souris, c’est Lorange… et il ne lui laisse aucune chance de s’en sortir.
St-Louis ne se gêne pas pour le « dominer mentalement » subtilement, en le rabaissant devant ses pairs à coups de réponses minimalistes et de haussements d’épaules qui en disent long.
Ce n’est pas de l’indifférence, c’est du mépris pur et dur. Et Lorange, de plus en plus seul dans son coin, semble être devenu sa cible préférée.
Le plus triste dans cette histoire, c’est qu’on se sent tous un peu comme Lorange en ce moment. Il pose les questions que plusieurs fans aimeraient poser, il tente de comprendre pourquoi le CH est toujours aussi lent à démarrer ses matchs, pourquoi l’équipe semble toujours jouer du hockey de rattrapage.
Mais la réalité, c’est que St-Louis n’a pas envie d’en parler. Il préfère agir, corriger les erreurs sur la glace et avancer. Et quand quelqu’un insiste trop sur ce qui ne va pas, il coupe court.
C’est sa façon de gérer la pression, même si ça signifie sacrifier des relations avec certains membres des médias.
Alors, jusqu’à quand Simon-Olivier Lorange va-t-il continuer de se faire humilier par Martin St-Louis? Combien de « je sais pas » assassins et de regards exaspérés faudra-t-il avant que le journaliste réalise qu’il ne gagnera jamais cette bataille?
Ce qui est clair, c’est que tant que Lorange tentera de le mettre sur le spot, St-Louis continuera de lui fermer la porte au nez.
Et nous, spectateurs de ce théâtre gênant, nous assisterons encore et encore à ces scènes malaisantes où le journaliste joue le rôle du punching bag préféré de l’entraîneur-chef du Canadien.
Bref, si Lorange cherche à obtenir des réponses concrètes, il devrait peut-être essayer une autre approche.
Parce que pour l’instant, une chose est sûre : Martin St-Louis n’est pas prêt à lui faire de cadeaux.