Tristesse à Montréal: Valérie Plante s'effondre à Paris

Tristesse à Montréal: Valérie Plante s'effondre à Paris

Par David Garel le 2025-09-29

Il faut le dire sans nuance : c’est une humiliation internationale qui frappe Montréal.

La Fédération française de football avait ciblé la métropole comme camp de base pour la Coupe du monde de 2026. L'informateur soccer Niltan Jorge est sans pitié:

Selon nos sources, la Fédération Française de Football visait clairement Montréal pour y installer son camp d’entraînement en vue de la Coupe du Monde 2026. Cette information nous parvient après qu’Alexandre Pratt a révélé que la Ville de Montréal avait refusé de prendre en charge la logistique, estimée à 600 000 $.

Une occasion unique : accueillir les champions du monde 2018, les finalistes de 2022, la nation la plus rayonnante du soccer moderne.

Trois semaines d’exposition médiatique planétaire. Des centaines de journalistes, des caméras, des commanditaires.

Des dizaines de milliers de nuitées hôtelières. Des restaurants, des commerces, du prestige. Une vitrine inespérée pour une ville francophone qui rêve de se positionner sur la carte mondiale du sport.

Et Montréal a dit non.

Pas un non discret, pas un refus embarrassé. Non, un refus assumé, bureaucratique, froid, habillé dans un langage technocratique : « coût trop élevé », « retombées économiques limitées ».

Le chiffre avancé par la Ville ? 600 000 $pour trois semaines de logistique : escortes policières, fermetures de rues, signalisation, sécurité. Six cent mille dollars. Une somme dérisoire comparée aux 300 millions que coûtaient l’organisation de trois matchs officiels.

Une somme minime à l’échelle d’un budget municipal de plusieurs milliards. Mais pour Valérie Plante et son administration, c’était trop. Trop cher pour accueillir la France, trop cher pour vibrer au rythme du plus grand événement sportif de la planète.

Le contraste est brutal. À Langford, petite ville de Colombie-Britannique, on avait chiffré les frais d’accueil à environ 330 000 $ US.

Là-bas, on voyait déjà les bénéfices : tourisme, visibilité, fierté collective. À Montréal, on a vu un fardeau. Résultat : 62 villes nord-américaines ont levé la main pour accueillir une sélection. Une seule a refusé : Montréal.

À Paris, la nouvelle va avoir l’effet d’une bombe. Les médias de France, habitués à voir leurs Bleus traités comme des rois lors des grandes compétitions, ne vont pas en croire leurs yeux.

« Montréal refuse les Bleus »

 « Une gifle venue du Québec »

Les chroniqueurs vont être cinglants : comment une ville francophone peut-elle tourner le dos à la France au moment même où la Coupe du monde s’annonce comme l’événement de la décennie ?

Pour beaucoup, cette décision est l’incarnation d’un échec politique : celui de Valérie Plante. Une mairesse déconnectée, obsédée par ses pistes cyclables et ses slogans verts, incapable de saisir une chance historique.

C’est incompréhensible. Une métropole nord-américaine qui refuse un camp de base, c’est du jamais vu. 

La Fédération française, vexée, s’est empressée de chercher ailleurs. D’autres villes canadiennes et américaines, plus ouvertes, se sont ruées sur l’occasion. Montréal, elle, a encore une fois raté le train.

Le refus français est d’autant plus choquant qu’il s’inscrit dans un contexte explosif : celui du scandale du salaire de Valérie Plante.

En pleine controverse, on apprend que la mairesse touche 221 299 $ par an. Oui, vous avez bien lu. Plus de 18 000 $ par mois. Plus de 614 $ par jour, sept jours sur sept. Et pendant ce temps, elle refuse d’investir 600 000 $ pour trois semaines qui auraient offert à Montréal une visibilité mondiale.

La colère gronde parce que ce double discours est insupportable. D’un côté, Plante se gave de vin et de repas de luxe aux frais des contribuables : un souper à Vienne, huit bouteilles de vin à 288 $ chacune, menus trois services à 76 $ l’assiette, addition réglée par la Ville.

Des repas à 208 $ chez Ikanos, des factures à 170 $ chez Damas. Des voyages à Los Angeles, à Paris, à Vienne, toujours avec des additions salées. Et de l’autre, elle brandit l’austérité quand il s’agit d’accueillir la France.

Les Montréalais n’ont pas oublié les images d’une mairesse absente, scotchée à son téléphone TikTok pendant des réunions, ou carrément invisible lors de crises comme la tempête de neige historique où elle se trouvait… en Colombie.

Mais là, c’est la France entière qui découvre ce visage d’une élue déconnectée, prête à trinquer au champagne mais incapable d’investir dans le sport.

Mais Montréal fut la seule ville à dire non.

Le constat de la Major League Soccer, relayé par son vice-président Charles Altchek, est sans pitié : à sa connaissance, Montréal est la seule ville à avoir refusé d’accueillir un camp de base.

Pas Toronto, pas Vancouver, pas Dallas, pas Boston. Montréal. Une métropole qui se targue d’être internationale, mais qui, encore une fois, gâche tout.

Cette singularité isole Montréal et ternit sa réputation. Dans les cercles sportifs et politiques, on parle d’une « ville fermée », « difficile », « bureaucratique ».

Une ville qui complique tout, qui ne comprend pas les règles du jeu international. Les organisateurs de la PGA s’étaient déjà plaints en 2023.

La Fédération de natation du Québec avait abandonné son projet de Championnats du monde 2029 face au manque d’enthousiasme de la Ville. Le refus français s’inscrit dans cette même logique : Montréal ferme des portes, quand toutes les autres villes les ouvrent.

Une humiliation politique et personnelle.

Pour Valérie Plante, l’affaire est désastreuse. Déjà fragilisée par les critiques sur sa gestion, ses absences et ses dépenses, elle espérait quitter la politique sur une note positive.

Elle voulait qu’on se souvienne d’elle comme de la « mairesse des familles », celle des espaces verts et des pistes cyclables.

Mais ce qu’on retiendra, ce sont des routes défoncées, des nids-de-poule qui font chuter des cyclistes lors d’événements internationaux, un projet Camillien-Houde rejeté par son propre successeur, et maintenant une humiliation diplomatique face à la France.

Son héritage est détruit. Son départ, prévu en novembre 2025, ressemble à une fuite par la petite porte. Les Français ne lui pardonneront pas. Les Montréalais non plus.

Ce qui rend la pilule encore plus amère, c’est que ce sont toujours les contribuables qui paient. Ils paient les taxes, ils paient les contraventions (plus de 63 millions $ récoltés par les parcomètres en 2024), ils paient des amendes qui explosent (309 $ pour un débarcadère, contre 79 $ auparavant), ils paient les repas luxueux, ils paient les voyages. Et quand vient le temps d’investir dans un projet qui aurait rapporté à la ville, ils entendent non.

Les Montréalais sont doublement floués : ils financent les excès d’une administration déconnectée et voient leur ville humiliée à l’étranger.

Tout converge vers une même image : celle d’une « mairesse fantôme ». Absente la moitié du temps, absente mentalement l’autre moitié. Présente pour les festins, absente pour les rendez-vous cruciaux.

Incapable d’incarner le rôle international que Montréal doit jouer. Le refus français est le symbole parfait : au lieu d’être sur la scène, Montréal est restée dans les coulisses.

Valérie Plante s’effondre. En France, en Europe, à Montréal, son nom est désormais associé à un refus incompréhensible.

Elle avait une chance de montrer que Montréal pouvait jouer dans la cour des grands, qu’elle pouvait accueillir la France, rayonner à l’échelle mondiale. Elle a choisi la mesquinerie budgétaire, les économies de bout de chandelle, la frilosité.

Et en faisant ce choix, elle a non seulement humilié Montréal, mais elle a confirmé ce que ses détracteurs disent depuis longtemps : qu’elle n’a jamais compris l’importance du sport, qu’elle n’a jamais su saisir les grandes occasions, qu’elle a réduit Montréal à une ville de cônes orange, de nids-de-poule et de repas aux frais des autres.

Son salaire de 221 299 $ restera comme le symbole ultime de cette déconnexion. Chaque dollar qu’elle a touché sera perçu comme une gifle supplémentaire pour des contribuables trahis.

Et pendant ce temps, la France, vexée, ira ailleurs.

Montréal, elle, restera seule. Avec ses nids-de-poule, ses cônes, ses pistes cyclables et le souvenir de la pire mairesse de l'histoire de Montréal...