Tristesse à Memphrémagog: David Perron et sa femme brisés par la peine

Tristesse à Memphrémagog: David Perron et sa femme brisés par la peine

Par Marc-André Dubois le 2024-07-04

David Perron et sa femme Vanessa ont le cœur brisé après avoir été ignorés par le Canadien de Montréal sur le marché des agents libres.

Le couple avait acheté une maison au lac Memphrémagog pour la somme de 2,375 millions de dollars, espérant pouvoir s'installer définitivement au Québec.

David Perron, originaire de Sherbrooke, a toujours eu un profond attachement pour les Canadiens de Montréal. À 35 ans, l'attaquant talentueux, qui a marqué 17 buts et amassé 47 points la saison dernière, aurait accepté de signer un contrat à moindre coût pour réaliser son rêve de jouer pour le CH.

Finalement, il a accepté l'offre des Sénateurs d'Ottawa, soit un contrat de 2 ans et 4 M$ par année. Mais Perron voulait un signe de la part du CH.

Son désir de revenir à Montréal est partagé par sa femme Vanessa, qui apprécie également la vie au Québec et souhaite y retourner.

« J’ai toujours rêvé de jouer à Montréal. Ce serait un rêve qui se réalise. Quand je joue à Détroit, je n'ai pas la même nervosité que quand je joue à Montréal. Si ça n'arrive pas en tant que joueur, ça arrivera probablement plus tard, » avait-t-il confié à BPM Sports.

Malgré cette volonté de signer avec le Canadien, l'équipe montréalaise n'a pas fait d'offre à Perron, préférant laisser passer cette opportunité.

Les Canadiens, sous la direction de Marc Bergevin, avaient déjà refusé à deux reprises l'offre de Perron lorsqu'il était à son meilleur.

Et cet été, Kent Hughes a eu la chance de signer Perron pour un salaire raisonnable, mais il ne l'a même pas appelé.

Vanessa, partageant le rêve de son mari, exprime également son attachement au Québec :

« J’aime les deux vies. Pour apprécier l’une, il faut vivre l’autre! »

Cet été, ils sont retournés à Sherbrooke et profiter de leur maison au bord du lac Memphrémagog, loin de la vie intense des villes américaines et surtout, la vie d'un joueur de hockey qui ne cesse de faire ses valises.

« De mon côté, j’ai besoin de décrocher et de revenir à Sherbrooke, dès que la saison est terminée. D'avoir notre maison au lac Memphrémagog, ça nous permet d'être dans notre petit bulle".

"Je suis toujours l’un des premiers à quitter après la saison, peu importe où je me retrouve. Cette année, on a manqué les séries lors du dernier dernier match dans un scénario complètement fou. J'ai vraiment eu mal, mais au moins, j'ai pu revenir au Québec le plus rapidement possible".

 « J’ai ma vie d’hiver, durant laquelle je joue au hockey et ma vie d’été, durant laquelle j’ai l’impression d’avoir une vie comme celle de tout le monde »

"J'étais prêt à combiner ma vie de hockey à ma vie québécoise. Mais Montréal ne m'a montré aucun signe".

Perron, malgré ses 47 points avec les Red Wings de Détroit la saison dernière, a été ignoré par le Canadien, qui préfère ne pas ajouter un joueur de son calibre à son top-6 cet été. Pour la simple et bonne raison que Kent Hughes ne croit pas qu'il aurait pu aider sur le top 6 de son équipe. Ouch.

On peut sentir qu'il a mal et qu'il a été blessé par la décision du DG du CH. Perron ne l'avouera pas, mais il vit une peine d'amour en ce moment.

« Ça nous ramène aux vraies valeurs. Il faut passer à autre chose. On ne s’ennuie pas ici. J’ai la chance d’avoir un grand terrain sur le bord du lac Memphrémagog. On s’amuse bien. Je profite de la routine familiale à ce temps-ci de l’année : les repas en famille, les bains..."

« J’ai rarement la chance d’être en région et d’avoir tout ce temps libre. Je trouve ça difficile de ne pas pouvoir voir mes parents et le reste de ma famille pendant l'année. Je suis triste, mais on passe à autre chose". (crédit: La Tribune")

Les fans de Montréal sont déçus de voir Perron signer un contrat de deux ans avec les Sénateurs d'Ottawa pour quatre millions de dollars par année, se demandant pourquoi le CH n'a pas fait une offre similaire.

Kent Hughes ne voulait rien savoir de lui. Au moins, Perron peut se consoler dans son "mansion" de Memphrémagog...

L'argent ne fait pas le bonheur, surtout quand tu es un Québécois qui a toujours rêvé de jouer pour le Canadien de Montréal.