Alors qu'il reste plus de 24 heures à la limite des transactions, le nom de Joel Armia revient avec insistance dans les discussions.
Selon Chris Johnston de The Athletic, le Canadien de Montréal ne le laissera partir que pour un choix de deuxième ronde, ce qui complique la situation.
Si cette offre ne se matérialise pas d’ici demain, l’ailier finlandais pourrait bien terminer la saison à Montréal.
Avec Jake Evans désormais sous contrat à long terme, la donne a changé. Les options de transactions se rétrécissent, et le Canadien pourrait bien choisir de conserver David Savard et Christian Dvorak s’ils ne reçoivent pas d’offre convaincante.
Mais Armia? Tout indique que Kent Hughes veut monnayer ses services au meilleur prix possible.
Les Jets de Winnipeg et les Stars de Dallas seraient les équipes les plus agressives pour obtenir les services d’Armia.
Son gabarit imposant, son jeu défensif solide et son rôle clé en infériorité numérique en font une cible de choix pour ces formations qui veulent se renforcer pour les séries éliminatoires.
Avec trois buts en désavantage numérique cette saison, Armia s’est imposé comme un joueur de soutien capable de faire la différence dans les moments critiques.
Les Stars et les Jets ne sont pas les seules équipes intéressées, mais aucune ne semble encore prête à céder un choix de deuxième ronde.
C’est là tout l’enjeu du dossier : Hughes n’est pas du genre à accepter une offre au rabais, et il sait que les prix grimpent à l’approche de la date limite.
Contrairement à Armia, David Savard semble de plus en plus destiné à rester avec le Canadien. Plusieurs équipes en quête d’expérience et de robustesse sur leur troisième paire de défense pourraient s’intéresser à lui, mais aucune offre irrésistible n’est encore sur la table.
Avec six défenseurs établis et une présence précieuse dans le vestiaire, Savard semble avoir la confiance de l’organisation pour accompagner les jeunes défenseurs dans leur développement d'ici la fin de l'année.
Le marché des transactions est en pleine ébullition, et tout peut encore changer d’ici le 7 mars. Si une équipe met sur la table ce fameux choix de deuxième ronde, Joel Armia pourrait bien être le prochain à faire ses valises. Sinon?
Il terminera la saison avec le Tricolore, au grand plaisir de ses coéquipiers. L’heure tourne.
Le marché des transactions dans la LNH explose littéralement, et Kent Hughes le sait très bien. Après la signature surprise de Jake Evans pour quatre ans, le directeur général du Canadien de Montréal semble réajuster son plan en fonction de la nouvelle réalité de son équipe.
Evans pensait quitter, il avait même fait ses boîtes, mais un terrain d’entente a été trouvé.
Maintenant que ce dossier est réglé, toutes les questions se tournent vers les autres joueurs en attente d’un dénouement.
Joel Armia, David Savard et Christian Dvorak sont toujours sur la liste des joueurs disponibles, mais avec les récents succès du CH, Hughes doit peser le pour et le contre avant de prendre une décision.
Si Hughes veut maximiser la valeur de ses vétérans, c’est le moment ou jamais. Les équipes n’hésitent pas à payer le gros prix pour s’améliorer à l’approche du 7 mars.
En témoigne une série de transactions qui ont fait exploser les enchères :
Gustav Nyquist (35 ans) a rapporté un choix de deuxième ronde aux Predators.
Mikael Granlund a coûté un choix de première et un choix de troisième aux Sharks.
Yanni Gourde et Oliver Bjorkstrand ont permis au Kraken d’obtenir deux choix de première ronde, un choix de deuxième et Michael Eyssimont.
Les Bruins ont reçu un choix de deuxième et un choix de quatrième pour Trent Frederic et Max Jones.
Tout cela montre à quel point les prix montent et que les acheteurs sont prêts à tout pour obtenir du renfort.
Dans ce contexte, la valeur d’un joueur comme Joel Armia ne doit pas être sous-estimée. Si les Flyers sont en discussion pour obtenir un choix de première ronde pour Scott Laughton, Armia pourrait certainement valoir au moins un deuxième choix.
Hughes peut-il vraiment vendre?
C’est là où tout devient complexe. Avec la récente remontée du Canadien au classement, vendre pourrait être mal perçu par les joueurs et les partisans.
La dynamique a changé, et même si la logique voudrait que le CH amasse des choix et des espoirs, ce n’est pas si simple.
Si Hughes décide de se départir d’Armia, de Savard ou de Dvorak, il devra justifier ces décisions dans un contexte où son équipe se bat encore pour une place en séries.
Jouer la prudence ou frapper un grand coup? La pression monte sur le directeur général du Canadien, et le marché ne lui laissera pas beaucoup de temps pour décider.
La date limite approche, les enchères montent, et Kent Hughes est au centre d’une décision cruciale.