Il semblerait que les coulisses aient été particulièrement actives lors du passage des Canucks à Montréal, alors que Pat Brisson, représentant d’Elias Pettersson et Quinn Hughes, ainsi que l’agent de JT Miller auraient tous deux rencontré séparément le DG Patrick Allvin.
Ces rencontres, tenues dans la métropole, laissent planer un mystère sur les intentions de Vancouver. Signe d’une possible réorganisation majeure ou simple vérification de température ?
Une chose est sûre, les discussions n’ont pas manqué d’alimenter les rumeurs.
Non, ce n’est pas une série Netflix, mais ça pourrait bien en être une.
Et à la tête de ce drame qu’on appelle « gestion de crise à la sauce Canucks », un homme tire les ficelles en coulisses : Pat Brisson.
Oui, cet agent influent qui gère, entre autres, les carrières de Quinn Hughes et Elias Pettersson, et qui semble avoir plus de contrôle sur l’avenir des Canucks que le DG Patrick Allvin lui-même.
Vancouver, ce n’est plus un club de hockey, c’est une téléréalité où chaque semaine apporte son lot de tensions, de rumeurs et de retournements de situation.
Mais voilà, Pat Brisson est là pour s’assurer que ses joueurs restent les vedettes du show.
Elias Pettersson, ce Suédois aussi talentueux qu’introverti, est au centre de toutes les discussions. Absent pour cause de blessure – ou peut-être juste pour éviter de voir JT Miller dans le vestiaire – Pettersson est un sujet brûlant.
Mais dans cette équation, il y a un problème majeur : le « poids mort » JT Miller.
Oui, le même JT Miller qui, selon certaines rumeurs, aurait balancé à Pettersson un charmant « man up, you f$*ing p**sy » lors d’un entraînement.
Classe, non? Rien de mieux pour consolider une chimie d’équipe déjà fragile.
JT Miller, lui, continue d’accumuler les points comme si de rien n’était. Quatre points hier contre Montréal, juste pour rappeler à tout le monde qu’il est toujours un joueur d’impact sur la glace.
Mais en dehors de ça, Miller est un boulet. À 31 ans, avec un contrat de 8 millions de dollars jusqu’à ses 38 ans, il incarne exactement ce que les Canucks doivent éviter : un vétéran en déclin qui bouffe une grosse partie de la masse salariale.
À Vancouver, on ne gagne pas de Coupes Stanley, mais on est des champions pour se tirer dans le pied avec des contrats absurdes.
On a l’impression que chaque décision est prise avec une pièce de monnaie : pile, on donne 64 millions à Miller; face, on laisse partir un joueur clé.
Revenons à Pettersson et Hughes, parce que ce sont eux, les vrais joyaux de cette équipe.
Pettersson, à 26 ans, est dans son prime. Mais s’il décide que l’ambiance à Vancouver est toxique et qu’il veut plier bagage, ça deviendra un cauchemar pour les Canucks.
Hughes, lui, est déjà sous contrat, mais il a Pat Brisson comme agent.
Et Brisson, on le sait, ne laisse jamais un joueur dans une situation désavantageuse. S’il sent que Vancouver est en train de devenir un Titanic, il n’hésitera pas à trouver un radeau de sauvetage pour ses clients.
C’est là que Pat Brisson devient l’acteur principal de ce théâtre absurde. Avec Pettersson et Hughes sous son aile, il a le pouvoir de faire ou défaire les Canucks.
Et Vancouver le sait. Voilà pourquoi la direction marche sur des œufs. La relation avec Brisson est cruciale, non seulement pour garder ces deux joueurs, mais aussi pour préserver un minimum de crédibilité auprès des autres joueurs qu’il représente.
Parce que croyez-moi, si vous froissez Pat Brisson, vous vous fermez la porte à tout un réseau de talents.
Mais parlons un peu de Montréal, parce qu’il y a toujours une rumeur qui traîne quand il s’agit de gros noms comme Pettersson.
Et pourquoi pas? Montréal adore rêver en grand. Pettersson à Montréal, ça aurait de la gueule, non?
Suzuki, Caufield, Dach, et hop, on ajoute Pettersson pour former une des meilleures attaques de la Ligue. Mais soyons sérieux une minute.
Pour obtenir Pettersson, Montréal devrait sacrifier au moins deux jeunes talents de premier plan, plusieurs choix au repêchage et probablement un bout de la Tour Eiffel pour faire bonne mesure.
Et même là, il faudrait encore convaincre Pettersson que le froid montréalais est plus agréable que celui de Vancouver. Bonne chance avec ça.
Quant à JT Miller, n’espérez même pas qu’il finisse à Montréal. Les Canadiens ont déjà donné avec des contrats lourds et des joueurs en déclin.
Mais revenons à Vancouver. Le plus gros défi pour les Canucks n’est pas de garder Pettersson ou de se débarrasser de Miller.
C’est de changer leur culture. Parce que pour l’instant, Vancouver est une équipe qui patauge dans la médiocrité depuis des années.
C’est une équipe où les joueurs semblent constamment marcher sur des mines terrestres, où chaque commentaire en conférence de presse devient un scandale, et où les journalistes locaux ne se gênent pas pour mettre de l’huile sur le feu.
Et dans tout ça, Pettersson et Hughes essaient simplement de jouer au hockey.
Patrick Allvin et Jim Rutherford, eux, doivent se demander chaque matin pourquoi ils ont accepté ce boulot.
Entre les contrats absurdes, les tensions dans le vestiaire et les attentes irréalistes des fans, gérer les Canucks, c’est comme essayer de calmer un feu de forêt avec un verre d’eau.
Et maintenant, ils doivent jongler avec Pat Brisson, qui a clairement toutes les cartes en main.
Alors, que va-t-il se passer? Pettersson restera-t-il à Vancouver, ou Brisson le poussera-t-il à tester le marché?
Miller sera-t-il échangé, ou continuera-t-il de hanter les Canucks jusqu’en 2030? Une chose est sûre, Vancouver est à un carrefour.
Et avec Pat Brisson qui dicte les règles, le moindre faux pas pourrait avoir des conséquences désastreuses.
Si les Canucks jouent bien leurs cartes, ils pourraient enfin commencer à construire quelque chose de solide.
Sinon, ils continueront à être la punchline de la LNH.
À suivre…
(M&C)