Transaction Montréal-Pittsburgh: le meilleur ami de Patrik Laine dans le viseur du CH

Transaction Montréal-Pittsburgh: le meilleur ami de Patrik Laine dans le viseur du CH

Par Marc-André Dubois le 2024-11-21

Depuis quelques semaines, les spéculations vont bon train concernant une éventuelle transaction entre les Penguins de Pittsburgh et les Canadiens de Montréal.

Le directeur général des Penguins, Kyle Dubas, a été aperçu à cinq reprises lors des dix derniers matchs du Tricolore.

Bien que Dubas fasse partie de la gestion du tournoi des 4 nations, plusieurs observateurs, dont le journaliste Shaun Starr, jugent que cette fréquence dépasse largement le simple cadre de l’observation internationale.

« On ne regarde pas une équipe cinq fois en dix matchs pour un tournoi international », a affirmé le journaliste  de TSN 690, Shaun Starr.

Si Dubas connaît déjà la place de Nick Suzuki et Samuel Montembeault dans l’échiquier canadien, c’est donc qu’un autre dossier se dessine en coulisses.

Mais que pourrait bien mijoter le DG des Penguins, et quelles sont les intentions de Kent Hughes?

Les Penguins de Pittsburgh sont à la croisée des chemins. Avec un noyau vieillissant, composé de Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Kris Letang, et des résultats décevants cette saison, Dubas doit trouver des solutions pour rééquilibrer son alignement.

Ces visites répétées au Centre Bell ne peuvent être anodines. Certains y voient un intérêt pour l’un des jeunes joueurs prometteurs de Montréal ou de Laval, tandis que d’autres évoquent une volonté de se débarrasser de certains vétérans surpayés.

Cependant, selon des sources proches du dossier, Kent Hughes aurait déjà mis les points sur les « i » : il ne veut pas d’un joueur usé ou d’un contrat encombrant.

L’objectif de Hughes est clair : préserver l’avenir du Canadien en misant sur la jeunesse et les contrats raisonnables.

L’un des noms qui circulent dans les coulisses est celui de Jesse Puljujarvi.

L,attaquant de 6 pieds 4 pouces et 216 livres et ancien 4e choix au total en 2016, souvent traité de flop, n’a jamais su répondre aux attentes dans la LNH.

Actuellement sous contrat pour 800 000 dollars et libre comme l’air à la fin de la saison, il représente une option peu risquée financièrement pour Montréal.

Puljujarvi a le profil exact recherché par Kent Hughes : un joueur capable d’aller dans le trafic, d’accepter les batailles physiques et de jouer un rôle de soutien.

De plus, son amitié avec Patrik Laine pourrait être un facteur déterminant.

Avec le retour imminent de Laine, Hughes pourrait voir en Puljujarvi une manière de stabiliser son attaquant vedette et de créer une chimie dans l’alignement.

Inutile de rappeler que les deux Finlandais avaient fait la pluie et le beau temps au championnat du monde junior, remportant les grands honneurs pour leur pays. 

Puljujarvi a marqué 3 buts et amassé 5 passes pour 8 points en 18 matchs cette saison en offrant du bon hockey sur le 3e trio.

Pour l’instant, tout reste à l’état de rumeur. Toutefois, plusieurs éléments laissent croire qu’un échange est en préparation.

Les Canadiens, toujours en reconstruction, cherchent à combler certains besoins immédiats sans compromettre leur avenir. Puljujarvi, avec sa stature imposante et son contrat modeste, coche plusieurs cases.

Sa grande amitié avec Laine fait jaser. Non seulement ils sont des compatriotes, mais ils ont grandi ensemble et ont été sélectionnés lors du même repêchage. (2e et 4e en 2016).

Certains affirment qu'ils sont tout simplement des meilleurs amis.

Du côté de Pittsburgh, Dubas pourrait vouloir ajouter un joueur ou des choix de repêchage pour préparer l’après-Crosby. Les Penguins ont désespérément besoin de jeunes talents pour regarnir leur bassin de prospects.

Mais selon certains médias de Pittsburgh, Dubas n'a pas complètement lancé la serviette pour cette saison. Si les Penguins arrivent à aligner quelques victoires de suite et revenir dans la course, est-ce qu'un David Dvorak ou Joel Armia pour les intéresser?

Il faudrait que Kent Hughes retienne une partie du salaire, que ce soit Armia ou Dvorak. Une chose est sûre: les Penguins sont en manque de joueurs pouvant exceller dans les deux sens de la patinoire.

Leur 3e trio est composé de Puljujarvi, Drew O'Connor et Samuel Poulin alors que leur 4e ligne est composée de Matthew Nieto, Noel Acciari et Vasily Ponomarev.

Rien pour écrire à sa mère. Si Dubas veut vraiment viser les séries, Dvorak ou Armia pourrait vraiment aider les Penguins.

Pour l'instant, Dubas veut des choix et des jeunes. Mais Puljujarvi ne vaut absolument rien sur le marché des transactions. Hughes pourrait l'obtenir pour un choix tardif au repêchage ou un jeune espoir B qui ne fait pas partie du futur du CH.

Le fait que Dubas et Hughes soient d’anciens agents avant de devenir des directeurs généraux ajoute une couche d’intrigue à ces négociations potentielles.

Leur passé commun dans le monde de la représentation de joueurs pourrait faciliter un dialogue honnête et transparent entre les deux organisations.

Mais attention. Hughes reste prudent.

Il sait que les attentes à Montréal sont élevées et qu’une transaction précipitée pourrait nuire à la perception de son plan à long terme.

C’est pourquoi il s’assure de ne viser que des joueurs capables de contribuer à la fois sur le plan immédiat et dans la continuité de la reconstruction.

Puljujarvi est le candidat parfait. Gros. Fort. Ne coûtant rien. Autant sur le marché des transactions qu'au niveau du salaire.

Alors que l’on s’approche de la période où les rumeurs commencent à se concrétiser, l’intérêt de Dubas pour les matchs des Canadiens reste un point d’interrogation majeur.

Si une transaction devait avoir lieu, elle pourrait être finalisée bien avant la date limite des échanges en mars. Mais selon TSN 690, on pourrait parler d'une transaction avant Noël.

Puljujarvi sera-t-il le prochain à enfiler le chandail du Tricolore?

Patrik Laine retrouvera-t-il l’un de ses meilleurs amis pour renforcer son confort dans l’équipe?

Les prochains jours ou les prochaines semaines pourraient bien apporter des réponses à ces questions brûlantes.

Une chose est certaine : là où il y a de la fumée, il y a souvent du feu.