Les Devils passent à l’attaque pour Jake Evans : un espoir russe fait de plus en plus jaser à Montréal.
Les rumeurs s’intensifient à mesure que la date limite des transactions approche, et un nouveau joueur entre dans l’équation : Arseny Gritsyuk, un attaquant appartenant aux Devils du New Jersey.
Selon plusieurs sources bien informées, les Devils, de plus en plus agressifs dans leur quête d’un centre défensif pour solidifier leur formation en vue des séries, auraient proposé une offre incluant un choix de deuxième ronde et Gritsyuk pour Jake Evans.
Ce développement change complètement la donne pour Kent Hughes. Depuis des semaines, il tente de maximiser la valeur de ses joueurs autonomes, et l’absence totale de joueurs russes dans l’organisation montréalaise pourrait bien jouer un rôle crucial dans sa prise de décision.
L’arrivée imminente d’Ivan Demidov, joyau du dernier repêchage et grand espoir du Canadien, pousse l’organisation à revoir son approche.
Il est de notoriété publique que les jeunes Russes qui débarquent en Amérique du Nord rencontrent souvent des difficultés d’adaptation, et le CH ne peut se permettre de négliger ce détail.
L’exemple avancé par le journaliste de TVA Sports, est Viktor Tikhonov, que les Blackhawks avaient signé en 2015 pour faciliter l’intégration d’Artemi Panarin, est encore frais dans les mémoires.
Chicago avait sacrifié un contrat pour assurer une transition en douceur à son futur joueur vedette, même si Tikhonov n'était pas un joueur de la LNH en terme de talent.
Avec aucun joueur russe dans l’alignement du Canadien, ni dans le bassin d’espoirs, il devient primordial d’amener un coéquipier capable d’aider Demidov à s’adapter au marché montréalais et à la culture nord-américaine.
Toujours selon Cloutier, Gritsyuk pourrait être cet élément clé.
D’après Igor Eronko, l’un des insiders russes les plus respectés, Gritsyuk est un joueur de grande qualité, rapide et habile dans les petits espaces.
Cette vidéo va vous donner l'eau à la bouche:
Son avenir en Amérique du Nord est encore incertain puisqu’il évolue dans la KHL, mais la fin de son contrat avec le SKA de Saint-Pétersbourg approche.
« Il possède un excellent coup de patin et une bonne vision du jeu, mais il faudra voir s’il décide de venir en Amérique, » a déclaré Eronko sur les ondes de TVA Sports.
Ce facteur explique pourquoi Kent Hughes pourrait être tenté par l’offre des Devils. Montréal pourrait ainsi récupérer un jeune talent russe tout en obtenant un choix de deuxième ronde, renforçant à la fois son avenir immédiat et son plan à long terme pour Demidov.
Si Jake Evans est de plus en plus sur le départ, c’est aussi parce que les Devils n’ont pas de plan B. Ils ont été devancés dans la course à Scott Laughton, qui reste le centre défensif le plus convoité du marché.
Dans cette situation, New Jersey se rabat sur Evans, un joueur fiable, solide en désavantage numérique et prêt pour le hockey des séries.
Mais ce que Kent Hughes doit maintenant décider, c’est si Gritsyuk est une réelle pièce d’avenir ou un simple élément de négociation.
Car si le Canadien accepte cette offre, il pourrait aussi écarter définitivement toute possibilité d’obtenir un premier choix pour Evans ailleurs.
D’autres équipes sont toujours en lice : les Kings de Los Angeles, les Maple Leafs de Toront et le Wild du Minnesota.
Les Devils sont assurément les favoris.
Si Montréal mise sur Gritsyuk et le choix de deuxième ronde des Devils, il ferme la porte aux autres options et se concentre sur un pari à long terme.
Ce qui est certain, c’est que Jake Evans vit ses derniers jours à Montréal. Il a déjà laissé entendre qu’il s’attendait à être échangé, et le Canadien ne lui offrira pas le contrat qu’il réclame.
La seule question qui reste : Hughes choisira-t-il le court terme avec une offre plus immédiate ou misera-t-il sur l’intégration d’Ivan Demidov en amenant un compatriote à ses côtés?
Jake Evans doit littéralement capoter en voyant les vidéos de Arseny Gritsyuk. Parce qu’en regardant le jeu du Russe, il voit tout ce qu’il n’a jamais eu dans son arsenal.
Des mains de feu capables de déjouer un gardien dans un mouchoir de poche, une capacité offensive qui dépasse tout ce qu’Evans a pu rêver dans sa carrière.
Pas des mains en béton, pas un jeu limité à l’échec avant et au travail acharné défensivement. Gritsyuk a du talent brut.
Et voilà qui est excitant. Jusqu’ici, tout ça n’était que des rumeurs, un simple bruit de fond. On savait que les Devils étaient agressifs, on savait qu’ils cherchaient un centre défensif, on savait qu’ils voulaient Evans.
Mais maintenant, les noms deviennent concrets. Ce n’est plus un simple choix de deuxième ronde qui circule, c’est un joueur avec un avenir, un élément stratégique que Kent Hughes pourrait vraiment vouloir.
Jake Evans sait que son temps est compté. Il n’y a plus de faux espoirs, plus de négociation qui traîne. Si Kent Hughes met la main sur Gritsyuk, c’est la fin officielle pour Evans à Montréal. Et la fin risque d’arriver plus vite qu’il ne le pense.
L’arrivée d’Ivan Demidov change toute la dynamique à Montréal. Impossible de ramener un talent aussi exceptionnel sans préparer son environnement.
Le CH ne peut pas l’envoyer seul dans le vestiaire, sans repères, sans soutien, sans un compatriote pour l’aider à s’adapter.
Et ça, les agents libres disponibles ne sont pas la solution.
- Ivan Provorov? Défenseur gaucher surestimé dont Montréal n’a absolument pas besoin.
- Dmitry Orlov? Encore un défenseur gaucher, ce qui est inutile pour le CH.
- Evgeny Dadonov? Son temps est révolu, un attaquant fini qui n’apporterait rien à la reconstruction et qui a été détesté à Montréal.
- Vladislav Gavrikov? Inutile de vous rappeler la controverse Gavrikov, et même sans cette polémique, il n’a pas sa place à Montréal.
- Vladislav Namestnikov? Un autre attaquant en fin de parcours, sans aucun avenir avec le CH.
Bref, aucun de ces joueurs ne peut remplir le rôle dont Montréal a besoin. Le Canadien doit aller chercher un jeune Russe, un gars qui pourra évoluer avec Demidov et s’assurer que son adaptation se passe sans accroc.
C’est là que Gritsyuk devient une option ultra-intéressante. Il est jeune (23 ans), talentueux, et pourrait immédiatement faire partie de la formation.
Il peut grandir en même temps que Demidov, lui servir de guide et d’ami dans un marché aussi intense que Montréal.
Pendant ce temps, Jake Evans peut sentir que la fin approche. Il voit que Montréal ne planifie plus avec lui, que son poste est déjà virtuellement occupé par Owen Beck et que son remplaçant indirect pourrait bien être un Russe qu’il ne connaît même pas.
Les jours sont comptés. Le 7 mars se rapproche. Montréal va bouger, et Evans sera l’un des premiers à partir.