Transaction Montréal-Nashville: Kent Hughes a perdu un 15e choix et un prodige

Transaction Montréal-Nashville: Kent Hughes a perdu un 15e choix et un prodige

Par David Garel le 2024-12-27

Le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, traverse une période de turbulences alors que le Championnat mondial junior en Suède met en lumière une autre série de décisions controversées.

Si le dossier Matvei Michkov hante encore les partisans au plus haut point, c’est désormais Axel Sandin-Pellikka, le défenseur suédois prodigieux, qui donne des sueurs froides à Hughes et à son équipe de gestion.

Disons que son tour du chapeau va rajouter de l'huile sur le feu.

Avec des comparaisons flatteuses à Quinn Hughes, Sandin-Pellikka pourrait bien devenir le symbole d’une opportunité manquée, alimentant davantage les critiques envers Hughes.

Lors du repêchage 2023, les Predators de Nashville avaient proposé une offre audacieuse au Canadien : échanger leur 15e choix au total et le jeune gardien étoile Yaroslav Askarov contre le 5e choix au total, utilisé finalement pour sélectionner David Reinbacher.

Hughes a décliné cette offre, préférant sécuriser un défenseur droitier à haut potentiel défensif avec Reinbacher.

Mais voilà, Axel Sandin-Pellikka, choisi 17e par les Red Wings de Détroit, fait désormais tourner toutes les têtes. Ses performances exceptionnelles au Championnat mondial junior le placent dans la conversation des meilleurs jeunes défenseurs de sa génération, au même titre que Quinn Hughes.

Dynamique, offensif, et doté d’un flair impressionnant avec la rondelle, Sandin-Pellikka démontre qu’il aurait pu être une option plus spectaculaire pour le Canadien, surtout en considérant son impact immédiat.

Si Kent Hughes avait accepté l’offre des Predators, il aurait pu sélectionner Sandin-Pellikka tout en ajoutant Askarov à l’organisation.

Ce gardien qui a le talent qui lui sort par les oreilles et maintenant membre des Sharks de San Jose, est vu comme un futur grand de la LNH et aurait donné au Canadien une flexibilité énorme sur le marché des transactions.

Car avec Askarov à Montréal, on aurait pu échanger Cayden Primeau avant que sa valeur ne chute du tout au tout.

Sans oublier qu'avec Askarov dans les rangs, Hughes aurait pu monnayer Samuel Montembeault sur le marché des transactions pour obtenir un gros retour tellement la valeur du Québécois est en hausse.

Une telle décision aurait permis au Canadien de renforcer à la fois son groupe de défenseurs et sa profondeur devant le filet.

Avec Lane Hutson et Axel Sandin-Pellikka, Kent Hughes aurait échangé Mike Matheson sur-le-champ, avant que sa valeur ne chute lui aussi.

Le refus de l’offre des Predators ne fait qu’ajouter aux décisions controversées qui hantent Hughes. Sandin-Pellikka brille à un moment où Reinbacher, bien qu’il montre des qualités intéressantes, reste toujours sur la touche en raison d’une grave blessure au genou, ce qui ralentit son développement.

La comparaison directe entre les deux joueurs devient inévitable et met une pression supplémentaire sur Hughes pour que Reinbacher atteigne son plein potentiel.

De plus, cette situation rappelle aux partisans que des opportunités plus alléchantes ont été ignorées, tant pour renforcer l’équipe à court terme qu’à long terme.

En ce moment, Sandin-Pellikka attire les regards de tous, tandis que le choix de Reinbacher semble de plus en plus défensif et conservateur.

Kent Hughes, déjà critiqué pour avoir ignoré Matvei Michkov, doit désormais justifier son refus de l’offre des Predators et son choix de Reinbacher.

Alors que Sandin-Pellikka continue d’impressionner, Hughes se retrouve dans une position où chaque décision passée semble hanter le Québec en entier.

Les partisans et les analystes se demandent si l’avenir prouvera que Hughes avait raison ou si cette série de décisions marquera un autre chapitre des erreurs coûteuses dans l’histoire du Canadien.

Avec des talents comme Axel Sandin-Pellikka et Yaroslav Askarov qui auraient pu être des pierres angulaires pour l’organisation, Hughes n’a plus le droit à l’erreur.

Montréal est une ville où les attentes sont élevées, et l’histoire se souviendra de ces choix cruciaux, pour le meilleur ou pour le pire.

Kent Hughes a dû ressentir un pincement douloureux jeudi après-midi en voyant Axel Sandin-Pellikka survoler la glace lors du premier match du Championnat mondial junior 2025.

Avec une performance étincelante de trois buts et une passe, le défenseur suédois a non seulement mené son équipe à une victoire éclatante de 5-2 contre la Slovaquie, mais a également rappelé à tous pourquoi il est déjà comparé à Quinn Hughes.

Participer à son troisième tournoi mondial junior est déjà un exploit en soi, mais Sandin-Pellikka ne s'est pas contenté d'être présent.

Il a dominé le jeu, combinant vitesse, vision et précision pour accumuler quatre points. Son tir frappé sur réception en avantage numérique, son positionnement offensif et son sang-froid lors de son troisième but témoignent d'une maturité et d'une capacité à faire la différence dans les moments clés.

Comparé à Quinn Hughes pour son style de jeu fluide et sa capacité à générer de l'attaque depuis la ligne bleue, Sandin-Pellikka est devenu un incontournable dans les conversations sur les jeunes défenseurs élites.

Chaque performance impressionnante de sa part met davantage de pression sur Kent Hughes, qui a choisi de repêcher David Reinbacher au 5e rang au lieu d'opter pour une transaction qui aurait pu changer l'histoire du CH.

Le seul espoir du Canadien présent au Championnat mondial junior, Rasmus Bergqvist, a marqué un but dans la victoire de la Suède, offrant une note positive pour l’organisation.

Cependant, ce n'est pas ce choix obscur qui va nous consoler.

Refuser l’offre des Predators, ignorer Matvei Michkov, et opter pour David Reinbacher au 5e rang sont des décisions qui, aujourd’hui, semblent peser lourdement sur ses épaules.

Chaque performance éblouissante de Sandin-Pellikka au Mondial ne fait qu’intensifier cette pression, laissant les partisans se demander si le Canadien a vraiment le bon DG en place.

Rien n'est moins sûr.