Transaction Montréal-Edmonton: le sort de David Savard est scellé

Transaction Montréal-Edmonton: le sort de David Savard est scellé

Par Marc-André Dubois le 2025-01-09

Selon Pierre LeBrun, l’avenir de David Savard avec le Canadien de Montréal semble toucher à sa fin.

Le vétéran défenseur québécois, apprécié pour sa robustesse et son leadership, pourrait bientôt faire ses valises pour Edmonton, où les Oilers cherchent désespérément à solidifier leur brigade défensive.

Cette nouvelle marque un tournant pour Savard, mais aussi pour le CH, engagé dans une délicate transition entre compétition immédiate et développement à long terme.

David Savard, 33 ans, est un pilier défensif du Canadien depuis son arrivée à Montréal. Toutefois, avec l’émergence de jeunes talents comme Lane Hutson, Kaiden Guhle et l’acquisition récente d’Alexandre Carrier, son rôle s’est progressivement réduit.

Relégué à la troisième paire défensive, Savard semble désormais excédentaire dans une équipe qui priorise l’avenir.

Pierre LeBrun, dans le segment TSN Early Trading, a confirmé que les Oilers d’Edmonton ont les yeux rivés sur Savard.

Bien qu’ils ne cherchent pas un profil spécifique, LeBrun a souligné que si les Oilers optaient pour un défenseur droitier défensif, Savard serait une option prioritaire.

« Certainement, à mes yeux, David Savard est sur la liste des Oilers », a-t-il déclaré, mettant en lumière l’intérêt d’Edmonton pour le vétéran.

Les Oilers, dirigés par Connor McDavid et Leon Draisaitl, sont en quête d’une défense stable pour soutenir leur ambition de remporter la Coupe Stanley.

Actuellement, leur ligne bleue manque d’un joueur capable d’apporter une présence physique et une expérience défensive fiable.

Savard, avec son historique en séries éliminatoires et sa réputation de bloqueur de tirs infatigable, correspond parfaitement à leurs besoins.

On espère que son corps magané (il manquera encore le match de vendredi contre les Capitals) ne va pas dégoûter le DG des Oilers, Stan Bowman.

Pour Kent Hughes, la décision de laisser partir Savard n’est pas simple. Bien que le vétéran soit devenu secondaire dans l’organigramme du CH, son expérience et son leadership sont précieux dans un vestiaire jeune qui a faim pour se qualifier en séries.

Cependant, la perspective de récupérer des actifs, que ce soit un choix de 2e ronde ou un espoir B, pourrait être trop tentante pour être ignorée.

Les Oilers, en quête urgente de renforts, pourraient offrir une compensation intéressante pour sécuriser les services de Savard.

Pour Savard, l’idée de quitter Montréal est un véritable déchirement. Profondément attaché à sa ville natale et à sa famille, il a souvent exprimé son désir de rester au Québec.

Pourtant, il est aussi conscient des réalités du hockey professionnel.

À Edmonton, il aurait l’occasion de jouer pour une équipe prétendante à la Coupe Stanley, un rêve que tout joueur aspire à réaliser.

Le défi réside dans l’éloignement géographique. Quitter Montréal pour Edmonton signifierait être loin de sa famille, un aspect qui pèse lourdement dans la balance pour un joueur avec des enfants en bas âge.

Avec l’intérêt grandissant des Oilers et la réduction du rôle de Savard à Montréal, son départ semble de plus en plus inévitable.

Si Kent Hughes trouve le bon partenaire commercial, il est probable que Savard quitte Montréal avant la date limite des transactions.

Pour les Canadiens, ce départ marquerait la fin d’une époque, mais ouvrirait aussi la porte à une nouvelle phase de leur reconstruction.

Quant à Savard, une transaction à Edmonton représenterait une nouvelle opportunité de prouver sa valeur, tout en poursuivant son rêve de remporter une deuxième Coupe Stanley.

David Savard a été un modèle de professionnalisme et de dévouement pour le Canadien. Mais à ce stade de sa carrière, il semble clair que son avenir ne se dessine plus à Montréal.

Que ce soit à Edmonton ou ailleurs, Savard partira avec la tête haute, laissant derrière lui l’image d’un joueur qui a tout donné pour le CH.

Le dénouement de cette saga ne devrait plus tarder.

Et pour les partisans du Canadien, le départ imminent de Savard rappelle une dure réalité : le hockey est avant tout un business, où même les joueurs les plus respectés doivent parfois partir pour le bien de l’équipe.

Reste que le défeneur traverse probablement l'une des périodes les plus éprouvantes de sa carrière.

Son corps, usé par des années de hockey intense, lui rappelle quotidiennement les sacrifices qu'il a consentis pour son équipe.

Des blessures persistantes, des douleurs chroniques et une condition physique qui n’est plus celle de ses meilleures années pèsent lourdement sur le vétéran.

À cela s’ajoute le rejet implicite de l’organisation qui l’a pourtant accueilli comme un leader censé terminer son contrat à Montréal.

Mais Marc Bergevin, celui qui l'a signé, c'est plus là depuis longtemps.

Savard voit bien que Kent Hughes n’a plus de place pour lui dans les plans à long terme du Canadien. Même une offre à rabais pour rester à Montréal semble hors de question.

Cette réalité est difficile à accepter pour un joueur qui a toujours tout donné, que ce soit en bloquant des tirs ou en endossant un rôle de leader silencieux dans le vestiaire.

L’idée de quitter Montréal, sa ville natale, est un véritable crève-cœur. Attaché à ses racines, Savard a construit sa vie autour de son identité québécoise, et son rôle au sein du CH était plus qu’un simple emploi : c’était une source de fierté pour lui et sa famille.

L’éloignement géographique que représenterait une transaction à Edmonton est une source de stress supplémentaire.

Être loin de ses enfants et de sa femme, dans une ville où le froid et l’isolement sont omniprésents, rend la transition encore plus difficile à envisager.

Cependant, il y a un mince rayon d’espoir. Si les rumeurs s’avèrent vraies et que Savard rejoint les Oilers, il aura l’opportunité de jouer aux côtés de Connor McDavid et Leon Draisaitl, deux des plus grandes stars de la LNH.

L’idée de contribuer à une équipe qui aspire à remporter la Coupe Stanley peut offrir une certaine consolation dans ce moment en montagnes russes émotionnelles.

Malgré tout, l’idée que Kent Hughes ne veuille plus de lui ne peut que briser le moral de Savard. Après des années à se battre sur la glace, à bloquer des centaines de tirs et à jouer même blessé, le fait de ne plus être considéré comme un élément essentiel est une pilule difficile à avaler.

Le vétéran, autrefois considéré comme une valeur sûre, doit maintenant accepter qu’il est vu comme une pièce remplaçable dans le casse-tête du CH.

Même s’il comprend les réalités du hockey professionnel, il est difficile pour un joueur de son calibre de voir sa valeur diminuer ainsi aux yeux de ceux pour qui il s’est sacrifié.

Si Savard finit par rejoindre Edmonton, il pourra au moins se consoler avec l’idée qu’il jouera pour une équipe qui a une véritable chance de remporter la Coupe Stanley. Participer à une aventure avec McDavid et Draisaitl pourrait raviver en lui la flamme de la compétition.

Pour un joueur qui a déjà soulevé la Coupe avec le Lightning de Tampa Bay en 2021, l’opportunité de revivre ces moments d’euphorie est une motivation importante.

Même si le chemin pour y parvenir est parsemé de sacrifices personnels, le rêve de devenir champion une deuxième fois pourrait être suffisant pour l’aider à surmonter cette période difficile.

Pour David Savard, ce moment marque la fin d’un chapitre important de sa carrière. Il a donné tout ce qu’il avait pour le Canadien, mais le temps et les circonstances ont rattrapé le vétéran.

Alors qu’il se prépare à tourner la page, Savard doit jongler avec un mélange de déception, de fierté et d’espoir.

L’histoire de David Savard à Montréal est celle d’un joueur qui a toujours mis l’équipe avant tout. Mais aujourd’hui, c’est à lui de penser à ce qui est le mieux pour lui et sa famille.

Il pensait que c'était au Québec.

Mais si cela signifie partir pour Edmonton et tenter une nouvelle aventure, il le fera avec la même détermination et le même professionnalisme qui ont défini sa carrière jusqu’à présent.

Pour l’instant, le poids des incertitudes continue de peser, mais on peut être certain d'une chose: David Savard ne quittera jamais Montréal dans son cœur, même si son avenir se dessine ailleurs.