Kent Hughes vit l’un de ses plus grands regrets professionnels. Cet été, une opportunité unique s’est présentée : obtenir Martin Necas, un joueur élite au potentiel infini.
Pourtant, Hughes n’a pas osé franchir le pas. Il n'a pas osé déposer une offre digne de ce nom.
Aujourd’hui, les partisans montréalais contemplent avec envie les exploits incroyables du Tchèque, qui figure parmi les meilleurs pointeurs de la LNH.
Le classement des pointeurs de la LNH raconte une histoire frustrante pour les amateurs du Canadien. Avec 30 points, dont 11 buts, en seulement 17 matchs, Martin Necas trône fièrement au troisième rang, derrière les vedettes incontestées Nathan MacKinnon et Kirill Kaprizov.
Sa séquence de 13 matchs consécutifs avec au moins un point est une première dans l’histoire des Hurricanes de la Caroline.
Si ce rythme se maintient, il pourrait clore la saison avec 140 points, une marque réservée aux joueurs d’exception.
Necas attribue une partie de son succès aux conseils avisés d’Alex Kovalev, un mentor qu’il décrit comme ayant transformé son approche du jeu.
Ce talent brut, combiné à une éthique de travail exemplaire, en fait une étoile montante que toutes les équipes envient.
Selon Frank Seravalli, des discussions sérieuses avaient eu lieu cet été entre Montréal et la Caroline. Une offre comprenant plusieurs jeunes espoirs, dont Filip Mesar, Justin Barron, un choix de premier tour en 2025 (celui des Flames ou des Panthers) et possiblement Owen Beck, aurait pu faire pencher la balance.
Pourtant, Kent Hughes a hésité, préférant garder confiance en ses jeunes talents. Une décision va hanter le Canadien pendant des années.
Justin Barron est un flop, Filip Mesar est un flop, Owen Beck est un futur plombier et le choix des Flames ou des Panthers reste de l'inconnu.
Martin Necas, dans une entrevue avec TVA Sports, avait pourtant vanté Montréal comme une des grandes équipes de la ligue et décrit le Centre Bell comme l’un de ses amphithéâtres favoris.
Ces déclarations avaient alimenté l’espoir des partisans, déjà en quête d’un sauveur pour leur équipe.
Aujourd’hui, Necas est l’attaquant le plus utilisé des Hurricanes en avantage numérique, une équipe qui domine la section Métropolitaine avec une fiche impressionnante de 13-4-0.
Pendant ce temps, le Canadien peine à trouver de la constance et manque cruellement d’un joueur capable de transformer les matchs à lui seul.
Avec son contrat de deux ans évalué à 13 millions de dollars, Necas pourrait bien exploser la banque à l’été 2026, lorsqu’il deviendra agent libre à 27 ans, au sommet de son art.
La peur de Hughes contraste avec les tentatives agressives des Jets de Winnipeg et des Sabres de Buffalo, qui ont toutes deux échoué d'obteir le joyau.
Les Jets ont proposé un échange incluant Rutger McGroarty, Cole Perfetti et un choix au repêchage pour acquérir Necas.
Cette offre n'a pas abouti, possiblement parce que Necas n'était pas disposé à signer une prolongation de contrat à Winnipeg.
Les Sabres avaient également une transaction en place avec les Hurricanes pour Necas. Cependant, l'attaquant tchèque a refusé de s'entendre avec Buffalo, ce qui a fait avorter la transaction.
Mais le refus de Montréal de se lancer dans cette bataille démontre une certaine limitation dans sa vision à court terme, surtout que Necas voulait jouer à Montréal, et non à Winnipeg ou Buffalo.
Dans la LNH, le timing est souvent la clé du succès. Pourtant, Kent Hughes, directeur général du Canadien de Montréal, semble toujours rater l’occasion parfaite de maximiser ses joueurs : Mike Matheson et Josh Anderson. sont les parfaits exemples.
Hughes attend trop longtemps avant de vendre ou d'acheter. Voilà pourquo il a manqué des occasions en or.
Les joueurs comme Martin Necas ne se retrouvent pas souvent sur le marché. Cette opportunité ratée illustre une difficulté récurrente pour le Canadien : prendre des décisions audacieuses pour accélérer sa reconstruction.
Dans une ligue où les écarts entre les équipes se réduisent, chaque hésitation peut coûter cher. Hughes, qui avait en main la chance de transformer l’avenir du Canadien, n’a pas saisi cette occasion. Les performances actuelles de Necas rendent cette erreur encore plus criante.
En fin de compte, cette saga rappelle une leçon essentielle : dans le sport comme dans la vie, certaines chances ne se représentent jamais. Pour Kent Hughes, celle-ci pourrait bien être la chance ratée d’une vie.
Même s'il fallait offrir plus que Barron, Mesar, Beck et un choix de 1ère ronde, on l'aurait fait demain matin.
Kent Hughes perd des plumes de jour en jour. Est-il le DG le plus surestimé de la LNH?
La quesiton mérite d'être posée.