Transaction Montréal-Anaheim: tout dépend de Carter Bear

Transaction Montréal-Anaheim: tout dépend de Carter Bear

Par David Garel le 2025-05-25

Ça commence à s’activer sérieusement sur le marché des transactions. Et pendant que Logan Mailloux s’apprête à disputer un match crucial à Laval, ce n’est pas ce qui retient l’attention des vrais décideurs dans l’organisation du Canadien. 

Parce que derrière les rideaux, le même scénario qui a failli se produire en 2024 est en train de se rejouer… avec une tournure encore plus probable.

L’an dernier, tout était en place pour un blockbuster : Logan Mailloux + le 21e choix total = Trevor Zegras. Les Ducks d’Anaheim étaient prêts. Zegras était sur le départ. Le CH voulait un centre offensif pour compléter Suzuki. Mais au dernier moment, Kent Hughes a mis son véto.

Pourquoi? Parce qu’il venait de voir Ivan Demidov glisser au 5e rang, et il savait qu’un autre vol était possible au 21e rang. Son œil était fixé sur Michael Hage, un joueur qu’il considérait comme un top 10 pur sang, malgré son classement de fin de première ronde.

Résultat : il a gardé le choix, sélectionné Hage… et l’échange pour Zegras est tombé à l’eau.

2025 : même "deal", nouvelle occasion.

Un an plus tard, le contexte change, mais l’opportunité revient. Avec le 16e ou 17e choix au total (gracieuseté des Flames), le Canadien se retrouve exactement dans la même position. Et cette fois, Michael Hage est dans les rangs.

Il n’y a donc plus rien à protéger.

Si Kent Hughes décide d’y aller cette fois, ce serait Logan Mailloux + le 16e (ou 17e) choix pour Trevor Zegras. Une transaction quasiment identique à celle refusée en 2024, mais sans le même dilemme moral.

Et pour ceux qui demandent : pourquoi ne pas avoir donné le 21e choix l’an passé?

Simple : Michael Hage serait un top 10 dans le repêchage 2025. Le repêchage de cette année est moins fort, moins profond, et la qualité du bassin chute considérablement après les 12-13 premiers noms.

En 2024, Hage au 21e, c’était un vol. En 2025, ce même type de joueur n’existe pas au 16e rang. La logique devient sans pitié : si Carter Bear n’est pas disponible à 16, la transaction pour Zegras redevient la meilleure option.

Tout le monde dans l’entourage du CH le sait : Carter Bear est le nom ciblé. Mais tout indique que Bear ne sera plus disponible à partir du 13e ou 14e rang.

Voici un paragraphe que tu peux insérer après avoir mentionné que le Canadien veut absolument Carter Bear :

Carter Bear est devenu une véritable obsession dans les bureaux de recrutement du Canadien. Nick Bobrov et Martin Lapointe ne jurent que par lui.

Son profil coche toutes les cases recherchées par l’organisation : vitesse, intensité, leadership, polyvalence, et surtout, un instinct offensif rare. Sans oublier qu'il est un ailier gauche gaucher, ce qui manque cruellement à l'offensive du CH.

Si Kent Hughes veut absolument l’avoir, il devra s’avancer — ce qui impliquera de sacrifier un autre choix ou un espoir.

Et s’il ne réussit pas? Le téléphone avec Anaheim sera aussitôt réactivé. Parce que ce que les Ducks veulent, eux, c’est clair : Mailloux + un choix de première ronde. Ils veulent renforcer leur défensive, et ils savent que Mailloux est prêt pour la LNH.

En prime, ils lorgnent Mitch Marner. Et s’ils frappent un coup de circuit avec Toronto, Zegras deviendra encore plus disponible. Et surtout, il refuse catégoriquement de jouer à l’aile.

Zegras se voit comme un centre de premier plan. Et Martin St-Louis, lui, cherche un centre offensif capable de dicter le rythme sur un deuxième trio.

Trevor Zegras n’a pas eu la carrière qu’on attendait de lui jusqu’à maintenant, mais à Montréal, il deviendrait immédiatement le deuxième centre de l’équipe. Il apporterait de la vitesse, du flair, du jeu de transition rapide, et surtout : une menace constante pour l’avantage numérique.

Est-ce qu’il est parfait? Non. Est-ce qu’il est une valeur sûre à long terme? Pas encore. Mais à 23 ans, avec deux saisons de plus de 60 points en poche, il est beaucoup plus avancé que n’importe quel joueur disponible au 16e rang.

Et si le Canadien veut gagner dès maintenant, c’est ce genre de pari qu’il doit faire.

Et Logan Mailloux dans tout ça?

Mailloux est un actif important. Mais ce qu’il a montré dans les dernières semaines à Laval, c’est qu’il est encore trop instable pour qu’on bâtisse une défensive autour de lui.

C’est tout le paradoxe Logan Mailloux. Les séries éliminatoires dans la ligue américaine le prouvent mieux que n’importe quelle analyse statistique.

 Un soir, il est dominant, dangereux, inspirant. Le lendemain, il s’écroule sous la pression et coûte le match par ses revirements et son indiscipline.

On ne sait jamais lequel des deux Mailloux va se présenter. Et c’est sans parler de l’instabilité hors glace qui continue de suivre son dossier comme une ombre.

Un défenseur de concession, ça ne peut pas être une énigme. Et c’est exactement ce qu’il est aujourd’hui : un actif précieux, mais imprévisible. 

Alors Kent Hughes devra trancher. Est-ce qu’on veut miser sur cette pièce à haut risque à long terme? Ou l’encaisser pendant qu’elle a encore une valeur maximale?

Car Mailloux reste une pièce de transaction, pas un futur pilier. Et s’il permet à Montréal d’obtenir Zegras, l’organisation n’hésitera pas deux fois.

Ce que Kent Hughes avait refusé l’an dernier pour protéger Michael Hage, il pourrait l’accepter cette année pour combler un besoin immédiat.

Si Carter Bear est repêché avant le 16e rang, tout pointe vers une reprise de la transaction avortée : Mailloux + 16e (ou 17e) choix pour Zegras.

Et cette fois, il n’y aura plus rien pour retenir le DG du Canadien.

Trevor Zegras à Montréal? Ce n’est plus une rumeur. C’est un scénario concret. Et potentiellement imminent.