Transaction catastrophique: triste nouvelle pour Kent Hughes

Transaction catastrophique: triste nouvelle pour Kent Hughes

Par David Garel le 2025-02-24

Un cauchemar pour Kent Hughes : ses joueurs ne valent presque rien sur le marché des échanges.

Si Kent Hughes espérait maximiser ses actifs à la date limite des transactions, il vient de recevoir une véritable claque en plein visage.

Ses future transactions seront catastrophiques.

Selon les informations de Mathias Brunet (La Presse), les joueurs que le directeur général du Canadien tente d’échanger ne valent presque rien.

La réalité est brutale : alors que le marché des transactions se réchauffe et que les équipes de la LNH s’activent pour solidifier leurs effectifs, les prétendants ne semblent pas se bousculer pour s’arracher les joueurs du Canadien. Pire encore, certains d’entre eux pourraient ne rapporter que des miettes.

Evans, qu’on présentait comme un centre défensif recherché, est en panne sèche offensivement. S’il connaît sa meilleure saison en carrière avec 27 points en 57 matchs, sa production s’est effondrée depuis janvier, avec seulement quatre points à ses 21 derniers matchs.

Brunet le compare à Alex Wennberg, un centre au profil similaire, échangé l’an dernier aux Rangers contre un choix de deuxième et quatrième tour.

Si Evans pouvait rapporter un choix de deuxième tour, ce serait déjà un miracle.

À 31 ans, Joel Armia est un joueur fiable défensivement, mais son style de jeu lent et prévisible ne le rend pas très attrayant pour les équipes à la recherche de vitesse.

L’an dernier, un joueur comparable, Sam Lafferty, a été échangé contre un choix de cinquième tour.

Cela signifie qu’Armia, seul, pourrait ne rapporter qu’un choix tardif, à moins que Kent Hughes ne le combine avec Jake Evans dans un package deal qui pourrait, avec beaucoup de chance, rapporter un choix de premier tour.

Mais même ça, rien n’est garanti.

Le vétéran québécois a beaucoup ralenti, et les chiffres sont accablants. Son temps de glace a chuté sous les 16 minutes à plusieurs reprises, lui qui jouait plus de 22 minutes il y a deux ans.

Les comparables ne sont pas flatteurs : Erik Johnson a été échangé l’an dernier contre un choix de quatrième tour, et Ilya Lyubushkin, un défenseur plus jeune et plus efficace, a rapporté un choix de troisième tour.

Dans ce contexte, imaginer que Savard puisse rapporter plus qu’un choix de quatrième tour relève de l’utopie.

Si l’on en croit Brunet, Dvorak est probablement bloqué à Montréal.

Son rendement offensif est famélique (18 points en 57 matchs), et bien que son efficacité aux mises en jeu soit respectable (56,6 %), son contrat à 4,45 M$ est un véritable poison.

Aucun club sérieux ne prendra un tel contrat sans que Kent Hughes ne retienne du salaire, ce que le Canadien n’a aucun intérêt à faire.

En d’autres mots, Dvorak terminera la saison à Montréal, sauf miracle.

Le directeur général du Canadien avait misé sur la vente de joueurs autonomes sans compensation pour accumuler des choix au repêchage. Mais les nouvelles du marché sont un désastre total.

Les équipes ne veulent pas surpayer pour Evans, elles hésitent sur Armia, Savard est vu comme un joueur en fin de course, et Dvorak est carrément invendable.

Si la valeur de ces joueurs ne décolle pas dans les prochains jours, Hughes risque de devoir les liquider pour des choix de fin de repêchage, bien loin des espoirs qu’il avait en début de saison.

Et pendant ce temps, le vestiaire du Canadien plonge dans l’incertitude, sachant que plusieurs joueurs sont coincés dans un enfer dont ils ne pourront peut-être jamais sortir.

Kent Hughes vient de frapper un mur en pleine face. Mais il n'est pas le seul.

Pendant des semaines, Evans s’est vu comme un troisième centre défensif capable de décrocher un contrat à long terme entre 3 et 3,5 millions de dollars par année.

Il pensait qu’une équipe en quête de profondeur en séries allait casser la banque pour ses services. Mais la réalité du marché vient de le gifler violemment.

Son profil est en fait bien plus proche d’un centre de quatrième trio, et son manque de production offensive le condamne à une valeur dérisoire.

Selon les comparables établis par Mathias Brunet, obtenir un choix de deuxième ronde serait déjà un exploit. Voilà un dur retour à la réalité pour un joueur qui se croyait indispensable.

David Savard, lui, vit une désillusion encore plus brutale. Lui qui a toujours clamé haut et fort son attachement à Montréal se rend compte que Kent Hughes ne fera aucun sentiment.

Le CH serait prêt à le larguer pour un choix de quatrième ronde, une humiliation pour un vétéran qui croyait encore avoir du poids dans la LNH.

Savard aurait été prêt à signer à rabais pour rester, mais son temps d’utilisation en chute libre montre bien que le CH ne compte plus sur lui.

Ce qu’il espérait être une discussion pour une prolongation de contrat s’est transformé en un avis d’expulsion imminent.

Et que dire de Christian Dvorak? À 4,45 millions par année, il est carrément invendable. Même un club désespéré hésiterait à toucher à son contrat, ce qui signifie qu’il risque de pourrir à Montréal jusqu’à la fin de la saison

Ces joueurs se retrouvent aujourd’hui face à une vérité implacable : ils ne valent pratiquement rien sur le marché. Kent Hughes le sait et devra accepter des retours minimes.

Pour Evans et Savard, le coup est rude. Ils espéraient des offres significatives, mais ils réalisent que dans cette ligue, la valeur perçue ne correspond pas toujours à la valeur réelle.

Joel Armia est peut-être le seul en négociation avec le Canadien au moment où l'on se parle, mais lui aussi vient de prendre une claque monumentale.

Pendant les quatre dernières années, il a encaissé son salaire de 3,4 millions de dollars sans trop se poser de questions, oscillant entre des performances solides et de longues périodes d’invisibilité.

Mais aujourd’hui, il sait. Il sait qu’il ne retrouvera jamais un tel salaire. Il sait que s’il veut prolonger son aventure à Montréal, ce sera à un prix largement réduit.

Et il sait surtout que si Kent Hughes reçoit une offre intéressante, il n’hésitera pas à le sacrifier sans le moindre remords.

Le DG du CH, lui, ne fait aucun sentiment. Il est là pour reconstruire et il n’a que faire des états d’âme de ses joueurs.

Peu importe que Martin St-Louis veuille garder son groupe intact, peu importe que certains veuillent rester, la vente de feu aura lieu. Le Canadien n’a pas d’alliances, pas d’attachements, juste une mission : accumuler des actifs.

Pour Evans, Savard, Dvorak et même Armia, c’est la fin d’une illusion. Leur avenir à Montréal est scellé, et le pire dans tout ça, c’est qu’ils n’ont aucun contrôle sur ce qui va suivre.