Transaction Canadiens-Blues : Jordan Kyrou prêt à trahir les Blues pour le CH

Transaction Canadiens-Blues : Jordan Kyrou prêt à trahir les Blues pour le CH

Par André Soueidan le 2025-07-06

Le Canadien n’a pas rangé ses munitions.

Kent Hughes et Jeff Gorton refusent de fermer les livres. Les lignes sont encore chaudes. Les discussions se poursuivent. Et un nom revient, encore et encore : Jordan Kyrou.

Le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, a connu des semaines chargées récemment. Il a mis la main sur le défenseur Noah Dobson et sur le jeune attaquant québécois Zachary Bolduc.

Deux coups importants. Deux gestes qui ont envoyé un message clair à la ligue : le CH ne joue plus pour perdre. Mais ce n’est pas suffisant.

Il manque une pièce à l’attaque. Quelque chose de plus tranchant. De plus rapide. Et selon les dernières rumeurs, cette pièce, ce serait Kyrou.

Lors du plus récent repêchage de la LNH et à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, plusieurs sources ont affirmé que le Canadien était dans la course pour l’attaquant des Blues de Saint-Louis.

Finalement, c’est Bolduc qui a pris l’avion vers Montréal, mais d’après Frank Seravalli, la porte est loin d’être fermée dans le dossier Kyrou.

« Je te dirais ça : je pense que le Canadien essaierait toujours d’obtenir Jordan Kyrou. Ce que je comprends, c’est qu’ils ont appuyé sur le bouton “pause” et que d’autres équipes sont aussi dans le coup. »

Une déclaration qui a ravivé l’intérêt des partisans, surtout quand on considère que Kyrou a une clause de non-échange complète.

Autrement dit, il a son destin entre ses mains. Et selon plusieurs échos, s’il y a une équipe pour laquelle il accepterait de lever sa clause, ce serait bien Montréal.

Il faut le dire comme ça : entre Jordan Kyrou et l’état-major des Blues, ce n’est plus une histoire d’amour.

Depuis un an, ça se regarde de travers. On ne l’a pas dit publiquement, mais dans les coulisses, plusieurs chuchotent que Kyrou n’était pas du tout d’accord avec certains choix stratégiques en fin de saison.

Il en a marre de tourner en rond avec une équipe qui refuse de se redéfinir. Il sait que sa fenêtre est maintenant.

Et s’il doit partir pour atteindre les séries avec une vraie équipe affamée, il va le faire. Même si ça veut dire trahir ses propres couleurs.

Kyrou n’est pas juste un joueur offensif. C’est un gars de cœur, un gars qui connaît la pression des grands marchés. Il l’a dit lui-même en entrevue : il aime quand les projecteurs sont braqués sur lui.

À Montréal, ce serait ça tous les soirs. Mais ce serait aussi un retour à ses racines, à la culture canadienne-française qu’il comprend et respecte.

Il a grandi en Ontario, mais a souvent parlé de son attachement à la ferveur montréalaise. Ce n’est pas un hasard si son lien avec Nick Suzuki est aussi solide. Il se voit déjà dans ce vestiaire-là. C’est clair.

À 27 ans, Kyrou n’est plus un espoir. C’est un joueur établi. Un ailier explosif. 36 buts, 34 passes, 70 points en 82 matchs la saison dernière.

Ce n’est pas rien. Et c’est exactement ce qu’il manque à Montréal. Un joueur capable de prendre le contrôle d’un match avec sa vitesse. Un joueur qui oblige l’adversaire à s’ajuster.

Mais alors pourquoi les Blues voudraient-ils s’en départir?

Le contrat de Kyrou, c’est un bijou… jusqu’à ce que l’équipe commence à perdre.

Parce que 8,125 millions pour un joueur qui ne fait pas l’unanimité dans le vestiaire, ça devient vite un fardeau.

Les Blues ont signé ce deal dans l’euphorie d’un nouveau cycle, mais depuis, la réalité a frappé. Ils sont coincés.

S’ils veulent repartir sur de nouvelles bases, il faut d’abord se libérer de ce pacte-là. Et Kyrou, dans le fond de son cœur, le sait. Il a compris qu’il n’est plus vu comme l’homme de la situation à Saint-Louis.

C’est là que Montréal entre en scène. Et c’est là que Kyrou pourrait surprendre tout le monde.

Parce que malgré sa clause de non-échange, il pourrait très bien la lever pour venir jouer avec Suzuki, Caufield, Demidov, Dach.

Un top-6 comme ça, c’est irrésistible. Et surtout, c’est exactement le genre de noyau jeune et rapide qui conviendrait à son style.

Le système de Martin St-Louis est taillé sur mesure pour un gars comme Jordan Kyrou. Liberté offensive. Créativité encouragée. Soutien constant.

On parle d’un entraîneur qui valorise l’instinct plus que la structure. Et ça, c’est de l’oxygène pour un joueur explosif qui a trop souvent été coincé dans des schémas étouffants à Saint-Louis.

Ici, Kyrou deviendrait une version libérée de lui-même. Il patinerait avec des gars comme Demidov, Caufield, Suzuki. Et ça, c’est pas juste une ligne sur papier. C’est une arme de destruction massive.

Et puis… il faut se rappeler que le Canadien a encore des munitions.

Des jeunes. Des choix. Des espoirs. Kent Hughes peut monter un package qui fait saliver. Un échange à la Dobson. Quelque chose de solide. Quelque chose qui prouve que ce club est sérieux.

Car en vérité, la rumeur Kyrou, ce n’est pas juste un potin d’été. C’est un message. Un avertissement au reste de la LNH.

Le Canadien ne veut plus patienter. Il ne veut plus « espérer un jour ». Il veut gagner. Maintenant.

Après Dobson. Après Bolduc. Après Demidov. Jordan Kyrou serait la pièce finale pour lancer la machine.

Et si Kent Hughes fait ce move-là, les autres DG vont commencer à transpirer. Parce qu’à ce moment-là, ce ne sera plus un rebuild. Ce sera une invasion.

Kyrou est prêt. Saint-Louis le sait. Montréal le sait. Et surtout… Kent Hughes le sait.

À suivre.