David Savard n’a jamais été aussi près de quitter Montréal.
Les Jets de Winnipeg mettent toutes leurs cartes sur la table pour convaincre Kent Hughes d’envoyer le vétéran défenseur droitier au Manitoba. Le problème? Hughes ne veut pas céder trop rapidement.
Il sait très bien que les défenseurs se vendent à prix d’or cette année, et il attend la dernière seconde pour maximiser la surenchère.
Savard, qui vit déjà un stress immense, va passer une autre nuit blanche en sachant que tout pourrait basculer en un instant.
Avec les récentes transactions dans la LNH, le prix des défenseurs vient d’exploser :
Seth Jones: Choix de première ronde + Spencer Knight
Jake Walman: Choix de première ronde +
Ryan Lindgren: Choix de deuxième ronde +
Brian Dumoulin: Choix de deuxième ronde + espoir
Carson Soucy: Choix de troisième ronde
Dans ce contexte, David Savard vaut au minimum un choix de deuxième ronde.
Kent Hughes le sait et refuse de baisser son prix.
Le DG des Canadiens attend que les Oilers, l’Avalanche et les Jets paniquent, créant une guerre d’enchères à quelques heures de la date limite.
Si David Savard n’a toujours pas été échangé, ce n’est pas par manque d’intérêt. Les offres sont sur la table, et Kent Hughes sait exactement ce qu’il fait.
Le DG du Canadien joue avec le feu, mais il maîtrise le jeu.
Pourquoi? Parce que Winnipeg et Edmonton ont désespérément besoin d’un défenseur droitier, et il sait comment maximiser la valeur de Savard.
Les Jets de Winnipeg veulent vraiment David Savard, mais leur position dans le classement joue contre eux.
Ils sont premiers dans la LNH, ce qui signifie que leur choix de deuxième ronde équivaut pratiquement à un choix de troisième ronde.
Hughes ne veut pas échanger Savard pour un simple choix de deuxième ronde qui pourrait tomber autour du 64e ou 65e rang.
C’est pour cela qu’il met la pression sur Winnipeg :
“Si vous voulez Savard, offrez-moi votre premier choix.”
Oui, le choix de première ronde des Jets est le 32e au total, donc c’est pratiquement un choix de deuxième ronde déguisé.
Mais pour Hughes, c’est bien plus attrayant qu’un choix de deuxième ronde qui tomberait loin dans le repêchage.
Si Winnipeg refuse, alors Savard reste à Montréal.
Simple. Direct. Efficace.
Alors que les enchères pour David Savard atteignent un niveau critique, certains partisans du Canadien commencent à rêver grand.
Certains vont même jusqu’à espérer que Kent Hughes puisse extorquer Brad Lambert aux Jets de Winnipeg en échange du vétéran défenseur québécois.
Si cela peut paraître excessif, ce n’est pas totalement insensé.
Lors du repêchage de 2022, les Canadiens ont fait un choix controversé en sélectionnant Filip Mesar au 26e rang, laissant Brad Lambert aux Jets au 30e rang.
Certains partisans étaient furieux à l’époque. Certains le sont encore aujourd’hui.
Parce que Lambert, malgré des hauts et des bas, a montré un potentiel offensif impressionnant dans la Ligue américaine l’an dernier :
2022-23 (AHL) : 21 buts, 34 passes, 55 points en 64 matchs
2023-24 (AHL) : 4 buts, 22 passes, 26 points en 44 matchs
Sa production a baissé cette année, mais à seulement 21 ans, il reste un espoir prometteur, surtout pour une équipe comme Montréal qui manque cruellement de talent offensif.
Brad Lambert reste un atout clé pour les Jets, même s’il connaît une saison plus difficile.
Son coup de patin est explosif. Son potentiel offensif est réel. Les Jets ne voudront probablement pas l’échanger pour un défenseur de 34 ans en fin de contrat.
Cependant…
Kent Hughes sait que les options sont limitées pour Winnipeg. Il sait que la pression monte. Il sait que les Jets doivent absolument se renforcer en défense.
Dans une situation de surenchère extrême, il pourrait tenter de leur soutirer un jeune talent en plus d’un choix de deuxième ronde.
Rien n’est impossible. Après tout, il ne reste plus beaucoup de défenseurs sur le marché. Et Kent Hughes a l’avantage dans les négociations.
Pendant ce temps, les Oilers d’Edmonton restent dans l’ombre.
Ils ont récemment fait l’acquisition de Jake Walman, un défenseur gaucher capable de jouer en supériorité numérique.
Mais leur problème principal demeure :
Ils n’ont pas de défenseur droitier fiable pour leur troisième paire.
Ils n’ont pas assez de profondeur en désavantage numérique.
Et surtout…
Ils n’ont pas de choix de première ronde à offrir.
Cela n’empêche pas Edmonton de rester dans la course, car ils peuvent encore offrir un choix de deuxième ronde. (même si ce n'est pas en 2025).
Si ce choix ne suffit pas, ils peuvent ajouter un joueur.
Le nom qui circule? Ty Emberson.
Les Oilers ont perdu confiance en lui. Il ne fait plus partie de leurs plans. Ils sont prêts à l’inclure dans un échange pour Savard.
Ty Emberson pourrait-il être une pièce maîtresse du deal?
Absolument.
Si David Savard est encore à Montréal, c’est uniquement parce que Kent Hughes attend une offre impossible à refuser.
Ce qui est certain, c’est que la surenchère a bel et bien commencé.
Pour Savard et sa famille, ce scénario est un véritable cauchemar.
Aujourd'hui, les signaux pointent vers Winnipeg.
Le vétéran n’a aucune envie de s’exiler au Manitoba, encore moins de changer d’équipe en plein voyage dans l’Ouest.
Pire encore, David Reinbacher est prêt.
L'Autrichien est en feu et pourrait facilement prendre sa place.
Kent Hughes pourrait sacrifier Savard en sachant que l’avenir est déjà en place.
Kent Hughes joue la partie parfaitement. Le DG garde tout le monde en haleine.
S’il attend la dernière minute, il pourrait décrocher une offre encore plus alléchante.
Winnipeg est ultra-agressif. Edmonton n’a pas dit son dernier mot. Colorado surveille la situation.
Le destin de David Savard est hors de ses mains.
La seule certitude? Il n'a pas dormi la nuit dernière.