Signature refusée: Lane Hutson fait tomber Kent Hughes

Signature refusée: Lane Hutson fait tomber Kent Hughes

Par David Garel le 2025-10-05

Kent Hughes tombe de haut.

Selon le journaliste Darren Dreger, le DG du CH a été supris en un instant. Tout bascule pour Hughes, alors que le rapport de force s’inverse devant nos yeux.

Le refus catégorique de Lane Hutson d’une offre de 9 millions de dollars par saison pendant huit ans, soit 72 millions au total, représente un séisme dont les répliques risquent de secouer le centre de gestion du Canadien pour des mois.

Et ce n’est pas une rumeur floue. Ce n’est pas un vague « bruit de coulisse ». C’est Darren Dreger, l’un des informateurs les plus crédibles du circuit, qui l’a confirmé avec aplomb : Lane Hutson a rejeté l’offre de 72 millions et selon Dreger, le clan Hutson ne considère même pas cette proposition comme un point de départ acceptable.

À ses yeux, « c’est oublié». L’agent du jeune défenseur veut plus que les 9,5 millions de Noah Dobson, et il a des arguments de taille.

« En ce qui concerne la prolongation de contrat de Lane Hutson, ce chiffre va dépasser les 9,5 millions de dollars par saison, je peux vous l’assurer. Est-ce qu’un contrat de 8 ans à 10 millions par année suffirait à le convaincre? Oui, probablement. »

Ces paroles du journalistes on eut l'effet d'une bombe à Montréal. 

Une stratégie de relations publiques?

Ce refus est survenu à peine quelques jours après que Elliotte Friedman ait révélé l’offre de 9 M$ sur 8 ans, une fuite qui, selon plusieurs observateurs, vient clairement du camp de Kent Hughes lui-même.

Le but était évident : mettre la pression sur le joueur, le présenter comme gourmand, comme celui qui rejette une offre déjà généreuse, alors que Suzuki, Caufield, Slafkovský et Dobson ont tous « laissé de l’argent sur la table ».

Mais le coup de relations publiques a raté. Lane Hutson ne se laisse pas manipuler. Il ne cédera pas au poids de la culture imposée à Montréal depuis la signature de Nick Suzuki.

Il a vu le plafond salarial exploser. Il a vu Jackson LaCombe, un défenseur beaucoup moins spectaculaire que lui, signer à 9 M$ par année pour huit ans. (tout comme Luke Hughes qui a signé pour 7 ans et 9 M$ par année)

Et surtout, il a vu Noah Dobson sortir du camp en boitant, mentalement et physiquement, pendant que lui, Lane Hutson, brillait comme jamais.

Personne ne s’attendait à ce que Noah Dobson connaisse un camp aussi décevant. Le défenseur de 9,5 M$ a multiplié les erreurs en relance, a été pris de vitesse à plusieurs reprises, et n’a jamais semblé à l’aise avec ses nouveaux partenaires.

À l’inverse, Lane Hutson a dominé tous les exercices, tous les matchs intra-équipe, toutes les simulations spéciales. Il est arrivé prêt. En feu. Concentré. Irréprochable.

Dans cette dynamique, le clan Hutson a pris un ascendant décisif dans la négociation. D’autant plus que tout le monde s’attendait à ce que le joueur signe rapidement.

Mais non. Hutson a refusé l’étiquette du bon soldat. Il ne veut pas être le prochain à « faire un deal d’équipe ». Il veut être payé à sa juste valeur, et cette valeur commence maintenant au-dessus de 9.5 M$.

Depuis que Nick Suzuki a signé pour 7,875 M$ par saison, le message dans le vestiaire est clair : si tu veux rester à Montréal, tu acceptes moins que ta valeur réelle pour ne pas dépasser le capitaine.

.Cole Caufield a suivi. Juraj Slafkovský aussi, maia Dobson est devenu le joueur le mieux payé de l'équipe, ce qui brise l'argument de Kent Hughes concernant la masse salariale.

Mais cette ligne idéologique touche maintenant ses limites structurelles. Le plafond salarial ne monte pas par petits pas. Il explose. Il atteindra 104 M$ en 2026-2027, et grimpera à 113 M$ en 2027-2028. Si LaCombe vaut 9 M$ dans la réalité de 2025, combien vaudra un quart-arrière offensif élite comme Lane Hutson dans deux ans?

Le clan Hutson l’a bien compris. Et il refuse de se faire écraser par une morale de vestiaire passée date.

Ironiquement, plus le camp de Hutson se montre ferme, plus les rumeurs d’une signature imminente prennent de l’ampleur.

Selon des échos de l’entourage du joueur, une rencontre décisive aurait eu lieu avec Nick Suzuki lui-même, où le capitaine aurait expliqué les raisons profondes derrière le « modèle salarial montréalais ». Il aurait insisté sur la culture, le plan, la vision à long terme, et Hutson aurait été sensible à ces arguments.

Mais cela ne veut pas dire qu’il va plier. Cela signifie simplement qu’il pourrait signer pour 9.75 M$ ou 9.9 M$, mais jamais en bas de Dobson. Darren Dreget met sa main au feu.

Pour l’heure, rien n’est encore officiel, mais certaines sources préviennent que l’annonce pourrait tomber cette semaine, si le Canadien accepte de reconnaître que son génie offensif mérite d’être traité en star, pas en soldat.

Kent Hughes voulait imposer un cadre. Une structure. Un équilibre. Il voulait aussi faire croire que c’est lui qui mène les négos. Mais cette fois, le vent a tourné.

Il ne s’agit plus d’une simple transaction salariale. Il s’agit d’un message aux agents du circuit, aux futurs jeunes vedettes, aux recrues NCAA, aux espoirs européens : à Montréal, on te demande de te sacrifier… jusqu’à ce que tu dises non.

Et cette fois, Lane Hutson a dit non... les yeux fermés...