- Selon Jean-Charles Lajoie...
- Les Nordiques vont revenir à Québec..d'ici 5 ans...
Bettman sait qu’une reprise normale des activités ne fera pas instantanément pleuvoir les dollars dans les poches de ses propriétaires. Du moins, certainement pas aux États-Unis. Par contre, au Canada, le hockey va demeurer le sport de prédilection pour les amateurs comme pour les commanditaires. Les sept concessions canadiennes, moins de 25 % des cadres de la LNH, contribuent bon an mal an pour approximativement 35 % des revenus globaux. Ce pourcentage pourrait dépasser les 40 % à la reprise, avec l’ajout d’une 8e concession en sol canadien. La faiblesse de notre dollar demeure un facteur, mais entre une piastre de Justin et 25 cennes de Tonton Donald, Gary va se pencher pour ramasser la piastre Canadian Tire...
En janvier dernier, Les Nordiques n’étaient plus qu’un mirage, un rêve inaccessible. Mais la pandémie change tout. Gary Bettman aime suivre la trace de l’argent. Il va rapidement chercher à souffler les revenus de la ligue avec du fric tout neuf en bonne quantité. Rien de mieux qu’une « taxe » de transfert de 500 millions pour permettre à Québec d’accueillir la Caroline ou la Floride ? Houston pourrait recevoir l’Arizona, un coup parti ? Un milliard tout frais à répartir dans les coffres dégarnis des autres marchés de la ligue, pourquoi pas ?
Vous avez le droit de ne pas y croire. Mais j’estime les Nordiques plus proches que jamais de revivre à Québec. Le produit intérieur brut (PIB) du Québec et sa croissance sont supérieurs à ceux de l’Alberta, selon l’Institut de la statistique du Québec. La population du « pays » de François Legault double pratiquement celle qui héberge pourtant les Oilers et les Flames.
L’économie de Québec est supérieure à ce qu’elle était lors du départ des Nordiques en 1995, et l’agglomération de la capitale nationale dépasse celle de Winnipeg.
Sur 32 concessions, en compter huit en sol canadien est une solution envisageable pour la LNH, grâce à l’injection de capitaux importants. La faim justifie les moyens. Gary Bettman et le Canadian Club de la LNH ne peuvent plus sciemment ignorer Québec.