Scène inconfortable dans le studio du 98,5 Sports: la colère noire de Stéphane Waite

Scène inconfortable dans le studio du 98,5 Sports: la colère noire de Stéphane Waite

Par David Garel le 2024-12-28

Il y avait une tension notable dans le studio du 98,5 Sports hier alors que Stéphane Waite, ancien entraîneur des gardiens du Canadien, se retrouvait face à l’échec qu’il a tant cherché à nier.

Invité au micro de Louis Jean, Waite, fidèle à lui-même, a défendu avec acharnement son ancien protégé, Cayden Primeau, refusant catégoriquement d’admettre que ce dernier n’a pas été à la hauteur des attentes.

Mais plutôt que de reconnaître ses erreurs, Waite a pointé du doigt l’organisation du Canadien, accusant l’équipe d’avoir mal géré le développement du jeune gardien.

Pendant des années, Stéphane Waite a présenté Cayden Primeau comme le gardien d’avenir des Canadiens, allant jusqu’à suggérer qu’il surpasserait Samuel Montembeault, qu’il qualifiait souvent de gardien limité.

« Je ne pense pas que Samuel Montembeault est un gardien numéro un. Je pense que Cayden Primeau a plus de talent, » avait-il affirmé à maintes reprises, alimentant un favoritisme flagrant.

Aujourd’hui, les faits contredisent cette affirmation. Alors que Montembeault s’est solidifié comme un gardien fiable dans la LNH, Primeau affiche des statistiques catastrophiques : une moyenne de buts alloués de 4,70 et un taux d’arrêts de ,836, les pires de la ligue cette saison.

Au lieu de reconnaître que Primeau n’a tout simplement pas été à la hauteur, Waite a préféré rejeter la responsabilité sur le Canadien.

« Cayden n’a pas été bon cette saison, je l’avoue. Mais il avait besoin d’aide, et celle-ci n’est jamais venue. On n’a pas aidé Cayden, et ça, ça me déçoit beaucoup, » a-t-il déclaré, visiblement frustré.

Waite reproche à l’organisation de ne pas avoir offert un environnement propice à la progression de Primeau, évoquant le ménage à trois de l’an dernier, où Primeau partageait le filet avec Montembeault et Jake Allen, comme une preuve de mauvaise gestion.

Cependant, ces excuses peinent à convaincre. Primeau a eu de multiples opportunités pour prouver sa valeur, et chaque fois, il a été incapable de livrer la marchandise.

Le refus de Stéphane Waite de reconnaître le succès de Montembeault ajoute une couche supplémentaire au malaise.

Depuis le début de la saison, Montembeault a démontré qu’il pouvait tenir le rôle de gardien numéro un, malgré les doutes constants de Waite.

Montembeault, fatigué des critiques, a récemment admis : 

« Oui, ça peut me piquer quand j’entends ses critiques. »

Et pourtant, même maintenant, alors que Montembeault est l’un des rares points positifs de la saison des Canadiens, Waite continue de minimiser ses performances.

 « On doit faire attention à Sam, il a avoué qu’il commençait à avoir les jambières lourdes… c’est un signe de fatigue ça ! », a-t-il insisté, comme pour détourner l’attention de ses succès.

Alors que Jakub Dobes s’apprête à disputer son premier match dans la LNH, Waite n’a pas manqué d’exprimer ses inquiétudes à son sujet.

« J’ai peur qu’on le monte à Montréal et qu’on ne le fasse pas jouer assez, » a-t-il déclaré, prédisant que Dobes pourrait subir le même sort que Primeau.

Mais contrairement à Primeau, Dobes arrive avec une réputation solide et un potentiel impressionnant, ce qui suscite déjà beaucoup d’espoir chez les partisans et la direction.

Le malaise dans le studio du 98,5 Sports était palpable. Louis Jean, avec son style incisif, a tenté de pousser Waite à admettre qu’il avait peut-être surestimé Primeau et sous-estimé Montembeault.

Mais Waite, fidèle à son entêtement, a refusé de faire un mea culpa.

Ce refus d’assumer ses erreurs le fait mal paraître, non seulement auprès des auditeurs, mais aussi des joueurs qu’il critique ou encense.

Parfois, avouer ses erreurs est le signe d’être grand. Waite ne parait pas très bien. 

Soumis au ballottage aujourd'hui, l'avenir de Primeau avec le Canadien est maintenant scellé. Cette décision marque la fin d’un long chapitre de promesses non tenues et de mauvaises prédictions.

Pour Stéphane Waite, c’est une leçon difficile à digérer. Son attachement émotionnel à Primeau et son entêtement à dénigrer Montembeault ont créé un fossé entre lui et la réalité.

Comme il a entraîné Primeau, il pense que c'est la 8e merveille au monde.Il est temps qu'il s'ouvre les yeux.

Et aujourd’hui, alors que Montembeault continue de prouver sa valeur, Waite reste figé dans le passé, incapable d’admettre qu’il s’est trompé.

Le malaise de Stéphane Waite au micro de Louis Jean reflète une incapacité à accepter l’évidence : Cayden Primeau n’a pas été le prodige annoncé, et Samuel Montembeault est, contre toute attente, le véritable pilier devant le filet des Canadiens.

Si Waite avait simplement reconnu ses erreurs et offert ses félicitations à Montembeault, il aurait montré une grandeur d’esprit que beaucoup attendent de lui.

Mais en s’accrochant à des excuses et en attaquant l’organisation, il laisse plutôt l’image d’un homme incapable de tourner la page.

Le temps est venu pour Waite, tout comme pour Primeau, d’accepter la réalité et de regarder vers l’avenir.

Mais ce moment de vérité, il semble qu’il n’arrivera pas aujourd’hui.

Au lieu de célébrer la réussite de Samuel Montembeault, Waite s’est attardé à détourner l’attention vers les supposés échecs de l’organisation du Canadien dans le développement de Cayden Primeau.

Ce comportement, perçue par plusieurs comme un manque de classe, révèle une difficulté à admettre qu’il s’est trompé sur toute la ligne.

Depuis son arrivée chez le Canadien, Samuel Montembeault a dû composer avec des doutes constants. Ces critiques, alimentées par Waite, allaient bien au-delà des simples analyses techniques :

« Montembeault n’est qu’un gardien par défaut. Il n’a pas les qualités d’un numéro un, et Primeau est bien plus talentueux, » répétait inlassablement Waite.

Mais la réalité est aujourd’hui bien différente. Montembeault a su progresser grâce à une résilience et une éthique de travail exemplaires.

Son acharnement lui a permis non seulement de s’établir comme un pilier fiable pour le Canadien, mais aussi d’attirer l’attention des décideurs de Hockey Canada.

Sa nomination comme gardien pour l’équipe nationale est une preuve éclatante de ses qualités et de sa progression constante.

Lors de son passage au 98,5 Sports, Waite a semblé incapable d’offrir des félicitations sincères à Montembeault. À la place, il a préféré détourner le sujet pour critiquer l’organisation du Canadien et défendre Primeau, son ancien protégé.

« On n’a pas aidé Cayden Primeau. On l’a mal encadré, et c’est ce qui explique sa chute. »

Ces propos, bien qu’ils soulignent certains problèmes dans la gestion de Primeau, masquent difficilement le refus de Waite de reconnaître la réussite de Montembeault.

Pire encore, ils traduisent une incapacité à admettre qu’il s’est lourdement trompé sur l’avenir des deux gardiens.

Waite n’a jamais caché son scepticisme envers Montembeault, mais ses critiques sont devenues personnelles à plusieurs reprises.

« C’est l’un des pires numéros un de la ligue. Il ne tient que grâce aux circonstances, » avait-il déclaré en pleine saison, un commentaire qui résonne aujourd’hui comme une attaque gratuite et infondée.

Ces jugements, combinés à une défense acharnée de Primeau malgré des performances catastrophiques, ont créé un malaise persistant.

Samuel Montembeault, pour sa part, a choisi de répondre sur la glace, là où cela compte vraiment.

Cayden Primeau, souvent présenté par Waite comme un prodige en devenir, n’a pas su répondre aux attentes. Avec des statistiques qui le placent parmi les pires gardiens de la LNH, il est clair qu’il ne représente plus l’avenir du Canadien.

Pourtant, au lieu d’admettre que Primeau n’a pas été à la hauteur, Waite continue de blâmer l’organisation. Il refuse d’accepter que Primeau a eu de multiples opportunités, mais qu’il n’a tout simplement pas su les saisir.

Ce refus d’assumer ses erreurs contraste fortement avec l’attitude de Montembeault, qui, malgré les critiques incessantes, a continué de travailler dans l’ombre pour devenir le gardien qu’il est aujourd’hui.

Louis Jean a tenté, à plusieurs reprises, de ramener la discussion sur les accomplissements de Montembeault. Mais Waite, fidèle à lui-même, a préféré s’enfoncer dans ses justifications.

Admettre ses erreurs aurait pu être un moment de grâce, un signe de grandeur d’esprit. Mais au lieu de cela, Waite s’est réfugié dans un discours défensif, cherchant à minimiser les réussites de Montembeault et à détourner l’attention vers Primeau.

Alors que Waite continue de défendre l’indéfendable, Montembeault avance, concentré sur son objectif de s’imposer comme un gardien d’élite.

Samuel Montembeault a démontré qu’il était possible de surmonter les obstacles avec classe et persévérance. Stéphane Waite, quant à lui, laisse derrière lui une image de critique entêté, incapable de reconnaître la réalité.

Au final, le hockey, comme la vie, récompense ceux qui travaillent dans l’ombre et laissent leurs actions parler pour eux.

Montembeault en est la preuve vivante, et son parcours est une leçon pour tous ceux qui doutent encore de lui.

Stéphane Waite ferait bien d'en prendre note.