Cédric Paré a franchi une ligne qu'il ne pourra jamais retraverser.
Non seulement son geste envers Patrik Laine était ignoble, mais le fait qu'il ait osé sourire, au bord de rire, devant la caméra de TSN après une telle agression dépasse l’entendement.
Comment peut-on rire après avoir ciblé délibérément le genou d’un joueur vedette, potentiellement en train de ruiner sa saison, voire sa carrière?
Et pourtant, Paré, dans sa tentative pathétique de se justifier, ose prétendre que ce n’était pas intentionnel. Ridicule et insultant.
«Vous savez, c’est un sport rapide et ce n’était pas mon intention de le blesser. Il s’agit d’un incident malheureux et j’espère qu’il s’en sortira bien».
Surtout qu'on parle d'un joueur obscur de la ligue américaine qui a joué à peine 12 minutes dans un match préparatoire.
Quelle honte. Il était fier de son coup. Comme si son coach l'avait félicité. Même pas caoable d'affronter les conséquence de ses actes en faisant la tortue devant Arber Xhekaj.
Après ce match préparatoire au Centre Bell, il est devenu l’ennemi public numéro un des partisans du Canadien qui n'ont jamais accepté l’injustice.
Le coup vicieux genou-à-genou infligé à Laine, qualifié d’incident malheureux par Paré, a provoqué une onde de choc.
Patrik Laine, ce joueur vu comme un sauveur par certains, s’est effondré en se tordant de douleur, incapacité de mettre du poids sur sa jambe.
Ce coup pourrait le priver d’une grande partie de la saison...voire de sa carrière...
L’attitude de Paré, sa lâcheté face à Arber Xhekaj et son refus de se battre après avoir blessé Laine, montrent clairement qu’il n’est pas fait pour la Ligue nationale.
Il a choisi de fuir plutôt que d’assumer les conséquences de ses actes, alors qu'il n'est que joueur des mineures qui avait en tête de blesser l'attaquant du CH. Tout ça, dans un match préparatoire. Il faut être un petit petit être humain.
Ce joueur, destiné à la Ligue américaine, n’a rien à faire sur une glace de la LNH, encore moins au Québec, où il sera à jamais persona non grata.
Les partisans du Canadien n'oublieront pas.
Après l'incident, les joueurs du Canadien n'ont pas caché leur frustration. Nick Suzuki, capitaine du Tricolore, a d’ailleurs exprimé son mécontentement face à l’absence de pénalité sur le geste de Paré :
« Je trouve qu’il s’est pas mal étiré vers Laine. Les arbitres sur la glace ont dit que c’était juste une collision. J’ai vu seulement une prise de vue, mais je vais certainement regarder ça de plus près. »
Une déclaration qui reflète l'incompréhension générale quant à l'inaction des officiels sur ce coup.
Mike Matheson, lui, a tout simplement été cinglant :
« C’est important de jouer avec intensité pour être prêt pour la saison, mais je ne pense pas qu’il y a de la place pour ce genre de coup de genou. Peu importe qui est le joueur. »
David Savard, qui a dû jouer pendant plus de 24 minutes suite à l’expulsion d'Arber Xhekaj et la blessure de David Reinbacher, a également souligné l’impact désastreux de cet incident sur la dynamique de l’équipe :
« Je sais que ça arrive vite pour les arbitres et que c’est un coup entre deux gars, mais c’est un coup que tu ne veux pas voir. »
La situation a atteint un point de rupture sur le banc montréalais. L’expulsion de Xhekaj, qui a tenté de venger son coéquipier Laine, n’a fait qu’envenimer les choses.
Slafkovsky et Anderson, visiblement frustrés, ont aussi jeté les gants face à leurs adversaires, reflétant un climat de tension rarement vu lors d’un simple match préparatoire.
Martin St-Louis, fidèle à lui-même, a tenté de calmer les esprits tout en soutenant la réaction de ses joueurs :
« Les équipes doivent savoir qu’on est capable d’être dur. Pas nécessairement en jetant toujours les gants, mais en ayant un esprit de meute. C’est important et je sais qu’on a ça. »
Ces propos montrent bien que le coach du Canadien approuve l’intensité de ses joueurs et la solidarité qu’ils démontrent, même en temps de crise. St-Louis est rendu beaucoup moins "soft" qu'avant.
Juraj Slafkovsky, malgré son statut de joueur vedette, n’a pas hésité à se mesurer à Marshall Rifai, montrant ainsi qu’il est prêt à se battre pour ses coéquipiers.
« Slaf, c’est un gros bonhomme. Il faut qu’il fasse sa place, qu’il montre qu’il peut amener ça », a affirmé St-Louis après la rencontre, appuyant cette démonstration de force du jeune Slovaque, même si Slaf ne devrait jamais jeter les gants pour un match préparatoire.
Mais au-delà de la réponse des joueurs, ce qui demeure le plus alarmant, c’est la blessure à Patrik Laine. Le Finlandais, qui a quitté la glace en lançant son casque et ses gants de frustration, semblait bien conscient de la gravité de sa blessure.
Cette réaction rappelle celle d’Andreï Markov, lorsque ce dernier s’était gravement blessé au genou, mettant fin à sa saison. Un souvenir troublant pour les partisans du CH, qui voient déjà un parallèle avec les malheurs passés de l’équipe. Kirby Dach semblait blanc comme un drap sur le banc.
David Reinbacher, autre victime de la soirée, a lui aussi quitté la rencontre après seulement quelques minutes de jeu. Son absence, combinée à celle de Xhekaj, a forcé le Canadien à jouer à quatre défenseurs pendant la majeure partie de la rencontre.
« Ce n’est pas l’idéal. Arber s’est porté à la défense d’un coéquipier. On est en match préparatoire, alors ça ne change rien qu’on soit quatre ou non », a ajouté David Savard, visiblement épuisé après son temps de jeu prolongé.
La situation aurait pu être évitée si les officiels avaient décidé de sévir plus rapidement, mais leur passivité n’a fait qu’augmenter la frustration sur le banc montréalais.
Une simple pénalité pour obstruction, comme l’a souligné Suzuki, aurait peut-être permis d’éviter l’escalade. Francis Charron et Ghislain Hébert, les deux arbitres présents, ont clairement manqué l’occasion de calmer le jeu.
Oui, Cédric Paré est devenu l’ennemi juré de Montréal. Son sourire arrogant et ses excuses dérisoires resteront gravés dans les mémoires à jamais, tout comme le coup vicieux qui pourrait priver le Canadien d’un autre joueur clé pour une longue période.
S'il y a une certitude, c’est que Paré ne sera plus jamais le bienvenu au Québec. Parions que la prochaine fois qu'il mettra les pieds dans sa province, il n'aura pas le même sourire baveux accroché au visage.