Scandale dans le monde du football: Aaron Rodgers humilie un enfant

Scandale dans le monde du football: Aaron Rodgers humilie un enfant

Par Nicolas Pérusse le 2025-07-27
hockey30

Aaron Rodgers n’en est pas à sa première controverse.

Mais cette fois, ce n’est pas une déclaration douteuse sur les vaccins, ni une théorie du complot sur le 11 septembre.

Ce n’est pas non plus une guerre de mots avec Jimmy Kimmel ou un froid avec sa famille.

Cette fois, c’est un simple geste. Un ballon.

Et un petit garçon.

Lors d’un tournoi de golf caritatif en juillet 2025, un jeune garçon lance à Rodgers un ballon de football, espérant un autographe. Un sourire. Un échange.

Rodgers attrape le ballon… et le lance dans la foule, à un adulte au hasard, ignorant complètement l’enfant. Pas un mot. Pas un regard.

Juste un rejet silencieux, mais brutal.

La vidéo est devenue virale en quelques heures. Des milliers de commentaires ont fusé. “Tu viens de briser un rêve d’enfant.” “Rodgers, l’anti-modèle.”

Et ce n’est pas la première fois qu’on le dit.

Rodgers est un génie du football. Personne ne remet en question son talent.

Mais son rapport aux autres et particulièrement au public, rôle le mépris. Il ne s’agit plus d’être différent. Il s’agit d’être froid. Arrogant. Détaché.

Et surtout, de ne pas comprendre ce qu’un athlète peut représenter pour un enfant.

Depuis des années, Rodgers s’est bâti une réputation de joueur à part.

Il a menti sur son statut vaccinal en 2021, affirmant être “immunisé” tout en refusant le vaccin. Il a pris de l’ivermectine. Il a flirté avec les théories complotistes. Il a défendu Robert F. Kennedy Jr. et ses idées marginales.

Il a remis en question le 11 septembre, Sandy Hook, et attaqué des personnalités publiques sans preuves.

Mais ce qui choque le plus, ce n’est pas ce qu’il dit. C’est ce qu’il ne comprend pas. Ce qu’il ne voit pas.

La portée de ses gestes, surtout face à un enfant qui le regarde avec des étoiles dans les yeux.

Et pendant ce temps-là, dans un autre sport, une autre culture.

P.K. Subban n’est pas qu’un symbole : en 2015, il s’est engagé à verser 10 millions de dollars à l’Hôpital de Montréal pour enfants. La plus grosse contribution jamais faite par un athlète canadien.

Ce don a permis de soutenir plus de 9 000 familles chaque année, en couvrant des frais liés aux traitements, à l’hébergement, à l’alimentation et à l’accompagnement émotionnel.

Subban a aussi lancé des initiatives comme « Blue Line Buddies », où des enfants défavorisés étaient invités à des matchs, accompagnés de policiers, pour créer un pont entre deux mondes qui s’ignorent trop souvent.

Même une fois retraité, il continue d’aller collecter lui-même les dons pendant les Fêtes, frappant aux portes des donateurs avec le sourire.

Carey Price, lui, agit dans le silence. Il a toujours été profondément impliqué auprès des communautés autochtones.

Il soutient des jeunes dans le Grand Nord, finance des déjeuners dans les écoles, et prend le temps de répondre à des lettres, de faire des appels, de participer à des événements.

Sans flash. Sans caméras. Mais toujours avec cœur.

Nick Suzuki, plus jeune, incarne cette même générosité tranquille.

Présent avec les enfants malades, ouvert avec les partisans, accessible en tout temps. Il n’a peut-être pas encore l’impact philanthropique d’un Subban, mais il en a l’étoffe.

Ces gars-là n’ont jamais ignoré un enfant qui tendait un ballon. Parce qu’ils savent ce que ça signifie.

Tu veux savoir ce que c’est, un modèle? Regarde du côté du hockey.

Est-ce que les joueurs de hockey sont parfaits? Non.

Est-ce qu’ils font toujours les bons choix? Bien sûr que non.

Mais il y a, dans cette culture, un respect tacite. Une humilité. Une conscience.

Rodgers, lui, vit dans une bulle. Il parle de vibrations, d’ayahuasca, de liberté individuelle, d’énergie cosmique.

Mais il oublie la base. L’humain devant lui. L’enfant qui tend un ballon.

Et ce n’est pas anodin.

Parce que les enfants ne se souviennent pas des statistiques. Ils se souviennent des regards, des sourires, des gestes simples. Ils se souviennent du joueur qui a pris cinq secondes pour les reconnaître.

Et de celui qui les a ignorés comme s’ils n’existaient pas.

Ce ballon lancé dans la foule, c’est plus qu’un ballon. C’est un message. Un symbole.

Et Rodgers, encore une fois, l’a lancé du mauvais côté.