La divulgation des salaires des entraîneurs de la LNH a plongé Martin St-Louis dans une tourmente encore plus grande que le pauvre classement de son équipe.
Bien qu’il soit actuellement payé 2,9 millions de dollars US par saison, un chiffre déjà controversé pour un entraîneur inexpérimenté (10e coach le mieux payé de la LNH), c’est la prochaine étape de son contrat qui fait grincer des dents : à partir de 2025-2026, St-Louis touchera un impressionnant 5 millions par saison jusqu’en 2027, le plaçant au deuxième rang des entraîneurs les mieux payés de la LNH.
Pour un entraîneur avec aussi peu d'expérience, ces chiffres sont ahurissants. Jon Cooper (5,5 M$) et Mike Sullivan (5,3 M$), qui ont remporté plusieurs Coupes Stanley, justifient leurs salaires par des années de succès constants.
Martin St-Louis, de son côté, est toujours considéré comme un novice dans ce rôle, pour ne pas dire pee-wee avec des résultats honteux.
Le Canadien de Montréal, actuellement en chute libre, est dernier de sa division et dans la cave de la ligue.
Malgré ce chaos, Kent Hughes a prolongé St-Louis pour deux saisons supplémentaires cet été, portant son contrat à trois ans. Cette décision soulève une question cruciale : comment justifier un tel investissement dans un entraîneur sans expérience et sans résultats probants?
Même au sein de l’organisation, des voix discordantes se font entendre. Selon des rumeurs, Jeff Gorton aurait été contre cette prolongation anticipée.
Pour lui, une troisième saison sans contrat aurait été l’occasion parfaite d’évaluer les performances de St-Louis avant de s’engager à long terme.
Pourtant, Hughes a préféré jouer la carte de l’amitié, enlevant toute pression de performance immédiate à son coach et faisant de lui le 3e coach le mieux payé de la LNH à partir de la saison prochaine.
Ce choix semble avoir alimenté le ressentiment chez Gorton, dont la patience atteint ses limites face à une équipe qui ne progresse pas.
Selon des sources proches de la direction, Gorton aurait récemment exprimé sa frustration en privé, critiquant non seulement les décisions tactiques de St-Louis, mais aussi la passivité de Hughes dans cette crise.
La situation sur la glace est tout aussi inquiétante. Lane Hutson, présenté comme un espoir générationnel, est constamment relégué à un rôle secondaire, tandis que des vétérans comme Mike Matheson enchaînent les performances médiocres sans conséquence. (son but en avantage numérique samedi soir lui a acheté du temps_
Logan Mailloux, de son côté, a ouvertement admis qu’il ne comprenait pas le système défensif hybride de St-Louis, ce qui reflète une confusion généralisée parmi les joueurs.
Juraj Slafkovsky s'enlise et Kirby Dach s'enfonce.
Les fans commencent à se demander si leur développement est entravé par le manque de structure de St-Louis.
Les fans et les médias n’ont pas tardé à qualifier cette situation de "Country Club du Canadien", un environnement où les relations personnelles et la loyauté semblent primer sur la performance.
Les critiques se multiplient également concernant la rémunération excessive de St-Louis.
À 5 millions par saison, il sera payé presque autant que Jon Cooper, un entraîneur avec une feuille de route impressionnante. Comparativement, Rod Brind’Amour, qui a transformé les Hurricanes de la Caroline en une équipe d’élite, ne gagne que 2 millions par saison.
Les partisans sont fatigués des promesses de reconstruction et de progrès futurs. Sur les réseaux sociaux, les commentaires sont sans pitié :
"5 millions pour ça? On aurait mieux fait de donner cet argent à un vrai coach."
"Pourquoi Hughes a prolongé un coach pee-wee pour trois ans? C’est embarrassant."
"Même Gorton doit regretter ce choix. C’est une insulte à l’histoire de ce club."
Si les Canadiens continuent à stagner, voire régresser, la pression pour un changement drastique deviendra insoutenable.
Des noms comme Patrick Roy ou même Pascal Vincent circulent déjà comme potentiels remplaçants d'ici quelques années.
Si Hughes persiste à protéger St-Louis, il risque de compromettre non seulement sa propre crédibilité, mais aussi l’avenir de cette organisation.
Pour le Canadien de Montréal, le temps presse. La reconstruction ne peut plus être une excuse pour justifier l’échec.
Si St-Louis ne peut pas prouver qu’il mérite son rôle — et son salaire — des décisions difficiles devront être prises pour éviter que cette situation ne devienne l’un des plus grands fiascos de l’histoire de la franchise.
Connaissant l'orgueil de Patrick Roy, il doit être en furie de ne pas se retrouver dans le TOP 15.
Imaginez, Roy ne fait même pas 1,5 M$ par année à Long Island, alors que St-Louis en fait le double en 2024 et en fera plus du triple en 2025-2026.
On parle d'un gagnant du trophée Jack-Adams et d'un coach qui a tout gagné dans le junior alors que St-Louis vient...du bantam...
Il est clair que Roy ne comprend pas le fait d'être payé à peine plus d'un million de dollars par année, alors que St-Louis va empocher 5 millions dès la saison prochaine.
Comme vous allez le voir dans le classement suivant, Martin St-Louis va se retrouver au 3e rang des entraîneurs les mieux payés. Ridicule.
Mike Sullivan (Pittsburgh Penguins) : 5,5 millions de dollars. Sullivan est l’entraîneur le mieux payé de la ligue grâce à ses deux Coupes Stanley et à son long mandat à Pittsburgh depuis 2015.
Jon Cooper (Tampa Bay Lightning) : 5,3 millions de dollars. Cooper, en poste depuis 2013, est le plus ancien entraîneur de la LNH. Il a mené Tampa Bay à quatre finales de la Coupe Stanley, remportant deux titres.
Peter Laviolette (New York Rangers) : 4,9 millions de dollars. Laviolette est l’entraîneur américain le plus victorieux de l’histoire, avec plus de 800 victoires en carrière, et une Coupe Stanley remportée avec les Hurricanes en 2006.
Jared Bednar (Colorado Avalanche) : 4,9 millions de dollars. Bednar a mené l’Avalanche à la Coupe Stanley en 2022, mettant fin aux espoirs de triplé du Lightning.
Bruce Cassidy (Vegas Golden Knights) : 4,5 millions de dollars. Cassidy a guidé les Golden Knights à leur première Coupe Stanley en 2023 après une carrière notable avec les Bruins de Boston.
Peter DeBoer (Dallas Stars) : 4,25 millions de dollars. DeBoer est connu pour sa capacité à transformer rapidement les équipes qu’il dirige.
John Tortorella (Philadelphia Flyers) : 4 millions de dollars. Tortorella, ancien gagnant de la Coupe Stanley, est reconnu pour son style direct et intense.
Paul Maurice (Florida Panthers) : 3,9 millions de dollars. Maurice a mené les Panthers à la finale de la Coupe Stanley en 2023.
Craig Berube (Toronto Maple Leafs) : 3,5 millions de dollars. Berube a remporté la Coupe Stanley avec les Blues en 2019 avant de rejoindre Toronto.
Martin St-Louis (Montréal Canadiens) : 2,9 millions de dollars. Bien qu’il soit relativement inexpérimenté comme entraîneur, St-Louis bénéficie déjà d’un salaire important, qui passera à 5 millions de dollars par année dès 2025, tout ça à cause de son nom légendaire en tant que joueur.
Rick Tocchet (Vancouver Canucks) : 2,75 millions de dollars. Tocchet est reconnu pour sa capacité à stabiliser des équipes en difficulté.
Rod Brind’Amour (Carolina Hurricanes) : 2 millions de dollars. Malgré son succès constant avec les Hurricanes, Brind’Amour est payé bien en deçà de ses pairs.
Jay Woodcroft (Edmonton Oilers) : 2 millions de dollars. Woodcroft est encore jeune dans sa carrière d’entraîneur, mais il a déjà montré des résultats prometteurs.
Jim Montgomery (Boston Bruins) : 1,9 million de dollars. Montgomery a relancé sa carrière à Boston après un passage difficile avec Dallas.
Luke Richardson (Chicago Blackhawks) : 1,5 million de dollars. Richardson est l’entraîneur le moins bien payé de la ligue, dirigeant une équipe en pleine reconstruction.