La saga Mitch Marner est devenue l’un des feuilletons les plus fascinants et complexes de la LNH.
Depuis le début de la saison, les tensions à Toronto n’ont cessé de grandir, et elles ont atteint leur apogée au moment où il a été révélé que Marner avait été demandé de lever sa clause de non-échange pour permettre un échange avec les Hurricanes de la Caroline.
La demande de la direction des Maple Leafs a choqué Marner, qui a immédiatement refusé de quitter Toronto, préférant se confronter aux rumeurs et à la pression médiatique plutôt que de partir dans un échange qu’il n’avait pas souhaité.
Ce refus a mis en lumière non seulement la frustration de Marner face à la direction des Leafs, mais aussi la façon dont son avenir à Toronto est désormais incertain.
Ce n’était pas la première fois que Marner faisait face à une situation tendue à Toronto. Depuis plusieurs années, il est l’un des leaders offensifs de l’équipe, mais aussi l’un des joueurs les plus critiqués lors des échecs en séries.
Marner a toujours été un joueur de saison régulière exceptionnel, cumulant des saisons de 90 points et plus, mais il n’a jamais pu faire taire les sceptiques qui l’accusaient de ne pas être assez performant en séries.
Ces critiques l’ont évidemment affecté, et son refus de se soumettre aux volontés des dirigeants en l’échangeant à la date limite des transactions a été un signe de sa volonté de reprendre le contrôle de sa carrière.
À l’heure où Marner arrive sur le marché des agents libres cet été, une fenêtre s’ouvre pour les équipes de la LNH, et le Canadien de Montréal pourrait bien en être l’un des plus grands bénéficiaires.
Cependant, il ne faut pas sous-estimer la compétition : plusieurs équipes se battent pour obtenir les services du talentueux ailier.
Les Maple Leafs pourraient lui offrir un contrat faramineux de 13-14 M$ par année, mais le fait qu’il n’ait pas encore prolongé laisse planer une incertitude.
Le Canadiens, malgré sa situation actuelle en reconstruction, semble être dans une position unique pour attirer un joueur de ce calibre.
L’arrivée de Mitch Marner à Montréal serait tout simplement explosive. Il combinerait son talent offensif avec des joueurs jeunes et prometteurs comme Nick Suzuki, Cole Caufield, et le futur centre Ivan Demidov.
Ce serait une combinaison parfaite entre un joueur d’élite et un groupe prêt à se propulser vers l’élite de la ligue. Marner, avec son jeu rapide, sa capacité à lire le jeu et sa vision, serait la pièce manquante dans un alignement qui cherche à rebondir après des années de reconstruction.
Mais ce rêve pourrait ne pas être aussi simple à réaliser. Comme le rapporte Steve Werier, ancien assistant directeur général des Panthers de la Floride, une autre équipe semble bien se positionner pour attirer Marner : les Sharks de San Jose.
Avec 40 millions de dollars sous le plafond salarial cet été et une volonté d’être actifs sur le marché, San Jose pourrait offrir à Marner un contrat de 14 millions de dollars par an, une offre que peu d’équipes pourraient rivaliser.
Le DG des Sharls, Mike Grier, a prouvé qu’il savait bien gérer la reconstruction de son équipe, et l’ajout de Marner à un groupe comprenant des talents comme Macklin Celebrini, Will Smith et William Eklund pourrait propulser les Sharks dans la course aux séries à court terme.
La situation des Sharks est d’autant plus attrayante pour Marner qu’ils pourraient lui offrir un rôle de leader, ce qu’il n’a pas toujours eu à Toronto, où la pression et les attentes sont souvent écrasantes.
Les Sharks pourraient bien faire une surprise cet été. Selon Werier, la situation salariale des Sharks et la stabilité qu’offre Grier en font une destination privilégiée pour Marner.
Il est évident que les Sharks cherchent à se renforcer rapidement, et l’ajout de Marner en tant qu’élément clé de l’attaque pourrait accélérer leur retour en compétition.
Marner, avec son talent brut et son désir de prouver qu’il peut mener une équipe au succès, serait un ajout majeur pour les Sharks.
À cela s’ajoute le facteur Celebrini. La présence d’un jeune talent comme Celebrini, qui pourrait devenir le visage de l’équipe, pourrait aussi influencer Marner, qui aurait l’opportunité de jouer un rôle mentor pour cette nouvelle génération de stars. L’appel de San Jose devient donc de plus en plus fort à mesure que l’été approche.
Pour le Canadien de Montréal, il est évident que Mitch Marner serait l’ajout idéal. Marner pourrait donner une dimension nouvelle à l’attaque du Tricolore, et un duo Marner-Demidov serait la promesse d’une ligne explosive, prête à rivaliser avec les meilleurs de la ligue.
Malheureusement, Kent Hughes a déjà déclaré publiquement qu’il ne donnerait pas un contrat de huit ans à un joueur comme Marner.
Hughes a également expliqué que son équipe n’était pas encore prête à être une prétendante à la Coupe Stanley et qu’il ne comptait pas « faire sauter la banque » pour un joueur qui nécessiterait un tel engagement financier.
Alors que l’intérêt pour Marner à Montréal est indéniable, le fait que Hughes privilégie une approche plus mesurée, centrée sur la reconstruction à long terme, signifie que l’offre d’un contrat à long terme à Marner est peu probable, voire impossible.
Mitch Marner prendrait donc le chemin de San Jose si on se fie à cet ancien DG adjoint très connecté dans la LNH.
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