RDS annonce le départ de Patrik Laine

RDS annonce le départ de Patrik Laine

Par David Garel le 2025-02-11

Yanick Bouchard explose : Patrik Laine, c’est fini à Montréal !

C’était une scène irréelle en direct à RDS. Yanick Bouchard a littéralement perdu patience. Le ton de sa voix, son langage corporel, son regard furieux…

Tout démontrait qu’il était hors de lui. Et la cible de sa colère était bien identifiée : Patrik Laine.

Le Finlandais a encore une fois fait parler de lui pour les mauvaises raisons. Lors d’une conférence de presse avec la Finlande, il a lancé une pique directe à Martin St-Louis, expliquant que « jouer beaucoup ici va m’aider ».

Un message à peine voilé destiné à son entraîneur, qu’il accuse implicitement de ne pas lui donner assez de temps de jeu à Montréal.

Cette déclaration a été la goutte de trop pour Yanick Bouchard, qui a été sans pitié en ondes. Il l’a démoli. Il l’a rayé de la carte.

« Ça nous donne l’impression de la grandeur de l’homme. Quand le coach est pas là [fait un signe de l’envoyer sous le bus]. Ça, c’est out, bye, tu n’as pas besoin de ça dans le vestiaire, bye bye, bye bye. »

C’est une exécution en règle.

Patrik Laine vient de commettre un crime impardonnable. Il a brisé un des codes sacrés du hockey : ne pas attaquer ton entraîneur dans les médias. Et pire encore, il a attendu d’être loin de Montréal pour le faire.

Une trahison pure et simple.

Yanick Bouchard n’a pas seulement dénoncé les propos de Laine. Il a souligné à quel point ils étaient calculés.Pendant des semaines, selon Patrick Friolet, Laine s’est retenu de commenter son faible temps de jeu.

Mais une fois en Finlande, loin du vestiaire montréalais, loin de la pression locale, loin de Martin St-Louis, il a vidé son sac.

C’est de la lâcheté pure. Et Yanick Bouchard ne l’a pas digéré.

« Il aurait dû fermer sa ‘yeule. Il aurait dû le faire avant le match contre les Blue Jackets en décembre dernier et il aurait dû le faire aujourd’hui également. »

La frustration est totale. Ce n’est pas la première fois que Laine met les pieds dans les plats. On se souvient tous de sa bourde monumentale contre les Blue Jackets, lorsqu’il avait déclaré que Columbus était une équipe de perdants.

Résultat ? Les joueurs des Jackets l’ont démoli sur la glace. Frappes, mises en échec, insultes. Il n’a même pas fini le match.

Et maintenant, il recommence, mais cette fois contre son propre entraîneur.

Avec cette nouvelle polémique, une chose est certaine : Patrik Laine n’a plus d’avenir avec le Canadien de Montréal.

Martin St-Louis ne l’a jamais aimé. On sait que la relation entre les deux hommes est glaciale, inexistante, un mur de béton. Le coach refuse de lui faire confiance, et le Finlandais ne se bat pas pour regagner sa place. Une guerre froide qui dure depuis trop longtemps.

Mais maintenant, c’est l’opinion publique qui bascule définitivement contre lui.

Les partisans le prennent en grippe. Les médias n’ont plus aucune pitié. L’ambiance est toxique dans le vestiaire. 

Et Yanick Bouchard, qui d’habitude est mesuré dans ses propos, vient de confirmer ce que tout le monde pense tout bas : Patrik Laine doit partir.

« De la façon qu’il joue et qu’il parle présentement, je ne suis pas certain que le Canadien continuera avec l’expérience Laine la saison prochaine. »

L’expérience Laine est un échec cuisant.

Alors quelle est la solution ?

Yanick Bouchard a déjà une réponse : un rachat de contrat.

J’avais parlé d’un rachat de contrat il y a quelques jours, justement. Un échange est tout aussi possible, évidemment (même s’il a un gros contrat.

Mais l’avenue la plus probable, cependant, est qu’il reste à Montréal et écoule son contrat là-bas. »

Un rachat ? Une transaction ? Ou pire, vivre encore un an avec ce boulet ?

Martin St-Louis doit bouillir de rage en ce moment. Il ne voulait pas de ce joueur. Il ne lui a jamais pardonné son manque d’effort. 

Et maintenant, Laine le trahit publiquement.

Une bombe qui va laisser des traces

Et ce qui est encore plus accablant, c’est que même ses compatriotes finlandais commencent à s’éloigner de lui.

Joel Armia, son ami et mentor, semblait visiblement mal à l’aise lorsque Laine a lâché sa bombe en conférence de presse. Armia, toujours réservé, n’a pas voulu défendre son coéquipier. 

Il a préféré parler de tout sauf de hockey : il voulait montrer la ville aux gars, leur faire découvrir de bons restaurants… Tout sauf répondre à la question sur les déclarations incendiaires de Laine.

Cela en dit long. Même ses alliés ne veulent plus être mêlés à ses frasques.

Laine n’a plus de place à Montréal. Il le sait. Le CH le sait. Les médias le savent.

Ce n’est plus qu’une question de temps avant que Kent Hughes presse la détente sur cette bombe à retardement.

Yannick Bouchard a été clair : Bye bye, Laine.

Et cette fois, plus personne ne va essayer de le retenir.

À ce stade-ci, il n’y a plus aucun doute possible : Patrik Laine est un joueur rejeté. Rejeté par Winnipeg, rejeté par Columbus, rejeté par ses anciens coéquipiers, rejeté par les médias, et maintenant, rejeté par Martin St-Louis et bientôt, par son propre vestiaire à Montréal.

Tout le monde connaît l’histoire. À Winnipeg, on a vite compris que Laine n’était pas fait pour être un leader, qu’il ne voulait pas faire les efforts nécessaires pour s’intégrer à un groupe. Il était talentueux, mais isolé.

À Columbus, ça a été encore pire. Il a traité l’organisation de perdants, s’est fait humilier sur la glace par ses anciens coéquipiers, et même aujourd’hui, les joueurs des Blue Jackets refusent de parler de lui. Son nom est devenu tabou.

Et maintenant ? C’est Montréal qui va l’éjecter.

Martin St-Louis le méprise. Les médias n’ont plus aucune pitié. Le vestiaire va suivre.

Et pourquoi ? Parce que Laine s’attaque à l’entraîneur le plus respecté du vestiaire.

St-Louis est adoré par ses joueurs. Il les défend, il les inspire, il les pousse à être meilleurs. Il a transformé Nick Suzuki en vrai capitaine, il a sauvé Cole Caufield d’une descente aux enfers, il a fait grandir des jeunes comme Slafkovský et Guhle. 

Il est l’âme de cette équipe.

Et Laine, plutôt que de se battre pour son poste, plutôt que d’essayer de se racheter, décide de lui envoyer des flèches par médias interposés.

Quel vestiaire va accepter ça ?

Quel joueur va se ranger derrière lui contre un entraîneur aimé et respecté ? Personne.

Laine vient de creuser sa propre tombe. Son sort est scellé. Et quand il sera poussé vers la sortie, qui va encore vouloir de lui ?

Après avoir été rejeté de Winnipeg, de Columbus et bientôt de Montréal, quelle équipe va prendre le risque de l’intégrer dans son vestiaire ?

C’est une catastrophe totale.

C’est la fin.