Dans le monde du hockey, jouer dans l'ombre des superstars peut être à la fois un honneur et un fardeau.
Pour les jeunes joueurs des Oilers d’Edmonton, comme Dylan Holloway, cette réalité est devenue insoutenable.
Récemment, Holloway a accepté une offre hostile des Blues de St. Louis, une décision qui témoigne de son désir de sortir de l'ombre de Connor McDavid et Leon Draisaitl pour tracer sa propre voie.
Holloway, repêché en 2020 au 14e rang par les Oilers, était considéré comme un joueur prometteur.
Cependant, à Edmonton, il n’a jamais vraiment eu la chance de s’épanouir en tant que joueur de premier plan.
Il a souvent été relégué aux marges, éclipsé par l’omniprésence de McDavid et Draisaitl sur la glace.
Comment un jeune talent peut-il se développer lorsqu’il est constamment dans l’ombre des deux meilleurs joueurs de la ligue?
Il est clair qu’à Edmonton, même si tu as été repêché en première ronde comme Holloway, il est presque impossible de se faire valoir comme joueur de premier plan.
Le problème est simple : comment un jeune joueur peut-il espérer gagner des minutes sur le jeu, particulièrement en avantage numérique, lorsque la première unité, dominée par McDavid et Draisaitl, reste sur la glace pour la totalité des deux minutes?
Ces deux superstars monopolisent les moments clés du jeu, ne laissant aucune chance aux autres de prouver leur valeur.
Parfois, en fin de partie, avec les arrêts de jeu et les temps morts, McDavid et Draisaitl peuvent rester sur la glace pendant six minutes consécutives sans être remplacés.
C’est un cauchemar pour les joueurs sur le banc qui regardent, impuissants, leur rêve de devenir un joueur de premier plan dans la LNH s’éloigner.
Lorsqu'il a été interrogé sur sa décision de rejoindre St. Louis, Holloway a déclaré : « C’est tellement plus que voir le montant et prendre l’argent. De mon côté, nous ne pouvions pas vraiment nous entendre sur un nombre à Edmonton. Cette offre hostile est arrivée et j’ai senti que c’était la meilleure opportunité pour moi ».
Cette déclaration met en lumière une réalité difficile : à Edmonton, même les jeunes talents comme Holloway peuvent se sentir coincés dans un rôle secondaire, limités par la présence de McDavid et Draisaitl.
L’offre des Blues, d’un montant de 2,3 millions de dollars par année pour les deux prochaines saisons, a offert à Holloway une opportunité non seulement financière, mais aussi de croissance personnelle.
« St. Louis bâtit quelque chose d’intéressant. Ils ont un jeune noyau, alors je suis excité d’en faire partie. [...] Ce sera bon pour ma carrière », a-t-il affirmé.
En choisissant St. Louis, Holloway se donne la chance de se faire un nom dans une équipe où il ne sera pas seulement un joueur parmi tant d'autres, mais une pièce maîtresse du projet de reconstruction des Blues.
Pour les Oilers, perdre Holloway est symptomatique d’un problème plus large.
La concentration excessive des talents autour de McDavid et Draisaitl risque de nuire à la profondeur de l’équipe à long terme.
Même si la stratégie actuelle vise à maximiser les chances de victoire à court terme, les Oilers risquent de perdre plusieurs jeunes talents prometteurs en cours de route, ce qui pourrait affaiblir l'équipe à long terme.
En fin de compte, la décision de Holloway de quitter Edmonton reflète non seulement un désir de meilleure rémunération, mais surtout l’ambition de se réaliser pleinement en tant que joueur de la LNH.
Dans un environnement moins oppressant, Holloway a toutes les chances de prouver qu'il peut être bien plus qu'un simple joueur de soutien.
Les Oilers, quant à eux, devront peut-être un jour faire face aux conséquences de leur stratégie actuelle, alors que d’autres jeunes talents pourraient suivre les traces de Holloway et chercher à s’épanouir ailleurs.
Misère, on comprend les joueurs des Oilers de vouloir signer ailleurs.
Amen !