Pierre-Luc Dubois s'effondre à Montréal

Pierre-Luc Dubois s'effondre à Montréal

Par Marc-André Dubois le 2025-04-26

Fallait-il vraiment s’attendre à autre chose? Fallait-il vraiment croire que Pierre-Luc Dubois allait soudainement se transformer en guerrier quand les séries éliminatoires commenceraient? Évidemment que non.

Car une chose est désormais gravée dans le marbre : Pierre-Luc Dubois est, et restera toujours, un joueur de saison régulière.

Après avoir connu une saison étonnamment solide avec les Capitals de Washington — une saison qui avait même redonné un peu d’éclat à son image ternie — Dubois fait ce qu’il sait faire de mieux quand l’enjeu devient réel : disparaître.

Invisible. Inodore. Incolore. Beige. Un fantôme.

Alors que les Capitals mènent 2-1 contre le Canadien de Montréal dans cette série, il est presque douloureux de constater à quel point Dubois est totalement effacé.

Pas de présence physique. Pas d’émotion. Pas d’instinct de survie. Rien. Rien d’autre qu’un grand corps vide flottant sur la glace, fuyant les coins comme s’il avait peur de se casser un ongle.

C’est une honte. Une honte sans précédent pour un joueur payé 8,5 millions de dollars par saison jusqu’en 2031.

Un film d’horreur qu’on connaît par cœur.

Ce n’est pas une surprise. Ce n’est pas nouveau. On se souvient tous de son désastre complet en 2021 avec les Jets de Winnipeg contre le Canadien de Montréal.

Cette série-là, Dubois avait été pathétique. Incapable de remporter une bataille dans les coins, incapable de générer quoi que ce soit offensivement, incapable même de montrer la moindre flamme intérieure. Un naufrage total.

Aujourd’hui, c’est le même scénario, copier-coller. Même peur. Même mollesse. Même incapacité à élever son niveau de jeu quand l’intensité monte.

Dubois n’est pas un "gamer". Dubois n’est pas un gagnant. Dubois n’est pas un joueur de séries éliminatoires.

C’est une immense farce. Oui, le mythe Pierre-Luc Dubois s’effondre.

Cette série contre le Canadien est en train d’exposer, une fois de plus, ce que plusieurs avaient compris depuis longtemps : Pierre-Luc Dubois est un illusionniste.

Il peut faire illusion pendant la saison régulière, quand les enjeux sont tièdes, quand personne ne finit ses mises en échec, quand tout est ouvert et que personne ne veut vraiment mourir pour chaque rondelle.

Mais dès que les vraies affaires commencent? Dès que ça cogne pour de vrai?

Pouf. Disparu. Évaporé.

Pierre-Luc Dubois joue présentement comme s’il avait peur d’être frappé. Il refuse d’aller dans les coins. Il refuse d’aller devant le filet. Il fait le tour de la patinoire en périphérie, priant pour que personne ne le touche.

C’est une humiliation.

Un contrat aussi lourd que son manque de courage

Les Capitals ont misé gros sur Dubois. Très gros. Huit ans. 68 millions de dollars. Une clause de non-mouvement.

Ils ont misé sur le fait qu’en changeant d’environnement, en lui donnant un rôle clair, en le cajolant, Dubois deviendrait enfin le joueur dominant qu’il prétend être.

Erreur monumentale.

Les Capitals, en ce moment, réalisent qu’ils ont attaché un ancre autour de leur propre cheville.

Parce qu’une chose ne s’achète pas. Une chose ne se signe pas dans un contrat. Le courage. L’orgueil. Le feu intérieur.

Et Pierre-Luc Dubois, malgré tout son talent, malgré son gabarit de rêve, malgré ses habiletés indéniables… n’a pas ce feu-là.

Il ne l’a jamais eu. Et il ne l’aura jamais.

Quand les Capitals ont besoin de guerriers, Dubois est un fantôme.

Quand Washington doit gagner les batailles dans les coins, Dubois recule.

Quand il faut mettre son corps en ligne pour bloquer un tir, Dubois regarde ailleurs.

Quand il faut se sacrifier pour l’équipe, Dubois pense à son prochain contrat de pub ou à sa prochaine photo Instagram.

Pierre-Luc Dubois est devenu, malgré lui, le symbole de tout ce qui cloche dans le hockey moderne : trop payé, trop protégé, trop mou.

Plus personne ne peut prétendre aujourd’hui que Dubois est victime des circonstances. Plus personne ne peut dire qu’il n’avait pas de bons coéquipiers. Plus personne ne peut accuser ses entraîneurs.

Le problème, c’est lui. Rien que lui.

Pierre-Luc Dubois aura beau des saisons régulières productives.

Il aura beau enfiler quelques points anecdotiques quand tout le monde patine à moitié.

Mais dans les moments cruciaux, dans les matchs où l’histoire se décide, dans les batailles où les vraies légendes se forgent…

Dubois est absent. Dubois est transparent. Dubois est inexistant.

Et c’est pourquoi, malgré ses millions, malgré ses flashs de talent, malgré toutes les secondes chances qu’il a reçues,

Pierre-Luc Dubois ne sera jamais un gagnant. Jamais.

Le plus ironique, c’est que Dubois, avant le début de la série, arborait ce petit sourire en coin. Cette attitude faussement décontractée. Cette fausse confiance fabriquée qu’il servait aux médias montréalais dans un ultime exercice de relations publiques.

Il voulait tellement se faire aimer. Il voulait tellement recoller les morceaux. Il multipliait les entrevues sentimentales, parlait de sa relation avec David Savard, évoquait sa « fierté » d’affronter Montréal, se montrait respectueux, émotif, presque attendrissant.

Mais tout ça, ce n’était qu’un masque. Un rideau de fumée pour tenter de faire oublier ce que les partisans savent depuis longtemps : Dubois, quand ça compte pour vrai, ne livre pas la marchandise.

Il voulait se faire traiter avec douceur au Centre Bell. Il voulait qu’on le considère comme un enfant du pays revenu affronter les siens avec honneur.

Mais la réalité, c’es que les partisans de Montréal, eux, savent reconnaître un faux guerrier quand ils en voient un.

Ce n’est pas la haine gratuite d’une foule cruelle. C’est la juste conséquence d’années de déceptions, de faux espoirs, de promesses non tenues. Le Centre Bell n’oublie pas. Le Québec n’oublie pas.

Il n’a pas oublié que Pierre-Luc Dubois a utilisé Montréal comme un vulgaire pion pour faire monter les enchères avant de signer son contrat royal avec les Kings de Los Angeles.

Dubois récolte ce qu’il a semé : des huées, du mépris, et une vérité sans pitié. À Montréal, on respecte ceux qui se battent. On méprise ceux qui fuient.

AMEN.