L’amitié entre Pierre-Karl Péladeau et Jean-Charles Lajoie suscite de plus en plus de discussions au sein de TVA Sports.
Plusieurs employés de la station s’interrogent sur le salaire élevé de Lajoie, qui dépasse de loin les 300 000 dollars par année, d'autant plus que ses cotes d’écoute sont inexistantes.
Selon nos sources, la relation entre les deux hommes est extrêmement étroite, et Péladeau tient absolument à conserver Lajoie à TVA Sports.
Cette affection est renforcée par l’histoire personnelle de Lajoie, qui a gravi les échelons malgré une enfance difficile après avoir été abandonné par son père et élevé par sa mère. Cette histoire a touché Péladeau, qui partage également un passé marqué par des défis personnels.
En effet, Pierre-Karl Péladeau, souvent perçu comme un homme d’affaires issu d’une famille privilégiée, a vécu une enfance moins "riche" qu'on pourrait le penser.
De l’âge de 8 à 16 ans, il a été hébergé par la famille Laframboise à Cartierville, car son père construisait son empire et sa mère était très malade.
Péladeau a fréquenté le Collège Stanislas, où il était camarade de classe de Joseph Facal, futur ministre du Parti québécois.
À 16 ans, il a vécu seul dans un studio en face du Collège Jean-de-Brébeuf, prouvant ainsi son indépendance dès son jeune âge.
« Je me suis toujours débrouillé pas mal tout seul »
Cette période de vie difficile a forgé chez lui un attachement profond à la famille. Ceux qui le connaissent témoignent de son amour inconditionnel pour ses enfants, illustré par les dessins et photos de famille qui tapissent les murs de son bureau.
Les années 80 ont vu un Péladeau révolté contre son père riche, vivant dans un appartement délabré et infesté de coquerelles avec son ami Charles Landry, fils de l'ancieur éditeur de la Presse, Roger D. Landry.
« C’était infesté de coquerelles et on gelait l’hiver. Ce n'est pas nos papas qui payaient l'appartement » affirme Charles Landry à la Presse.
Il a travaillé au Big Boy, un restaurant de burgers, en tant que plongeur, puis serveur, tout en poursuivant ses études de philosophie à Paris, avant de retourner à Montréal pour étudier le droit et finalement intégrer Québecor, suivant ainsi les traces de son père.
En tant que patron, Péladeau s'est imposé et a imposé une discipline financière stricte. Il ne dépense pas excessivement et préfère un mode de vie simple.
Voilà pourquoi il est tellement étrange qu'il décide de garder Jean-Charles Lajoie à un salaire immense et surtout de garder TVA Sports malgré des pertes de 300 millions de dollars depuis 2011.
Selon ce qui circule, le fait d'être sous contrat avec le LNH en tant que diffuseur exclusif jusqu'en 2026 lie les mains de Péladeau.
Mais il est quand même étonnant qu'il ait dépensé autant d'argent dans cette aventure...quand il ne veut pas s'acheter une cravate à 200 dollars.
« L’idée de dépenser 200 $ pour une cravate, pour lui, c’est complètement fou. Je ne l’ai jamais vu avec une voiture neuve ! » affirme la vedette de TVA, Luc Lavoie à la Presse.
"Quand sa secrétaire – une maniaque du vélo – l’informe que son nouvel engin, cadeau de Julie Snyder, vaut plusieurs milliers de dollars, il est horrifié. « Échange-le contre 48 week-ends à Plattsburgh ! »
Connu pour son rythme de travail intense, il se lève à 5 h du matin, nage 100 longueurs, et est au bureau à 7 h, prêt à affronter la journée avec une énergie débordante.
Il ne consomme pas de café, pas d'alcool, ne mange pratiquement jamais au restaurant et ne se paie jamais d'hôtel qui coûte les yeux de la tête selon Lavoie.
Malgré sa réputation de patron exigeant, Péladeau est également reconnu pour ses moments de grande générosité.
L'exemple de Bertrand Desjardins, chef de pupitre au Journal de Montréal, qui a pu réaliser son rêve d'enregistrer un disque avant de mourir, illustre bien cette facette de sa personnalité.
« Quand il a su que Bertrand Desjardins, qui était chef de pupitre au Journal, se mourait du cancer et qu’il rêvait d’endisquer, il a loué le studio, payé les musiciens. Bertrand a réalisé son rêve. Il est mort quelques semaines après. » affirme Richard Bousquet, chef de pupitre au Journal de Montréal.
L’amitié entre Péladeau et Lajoie s’inscrit donc dans un contexte où les valeurs de loyauté et de persévérance, issues de leurs passés respectifs, jouent un rôle central.
Péladeau, ayant surmonté des épreuves personnelles et professionnelles, voit en Lajoie un reflet de sa propre résilience et détermination.
Cette relation particulière explique pourquoi Péladeau est prêt à tout pour garder Lajoie à ses côtés, malgré les critiques internes à TVA Sports et les critiques extérieures, à savoir que Lajoie n'a jamais réussi à attirer les spectateurs.
L’amitié entre Pierre-Karl Péladeau et Jean-Charles Lajoie est renforcée par des parcours de vie marqués par des défis personnels et des trajectoires atypiques, bien que très différents dans leur détail.
Cette période où Péladeau vivait seul à 16 ans dans des conditions de pauvre a forgé en lui une indépendance et une résilience précoces.
Sa discipline de fer, son rythme de travail intense et son attachement à la famille contrastent avec cette enfance difficile, marquant son caractère et ses choix de vie.
En comparaison, Jean-Charles Lajoie, né à Granby, a également connu une enfance mouvementée et marquée par l'adversité.
Sa mère célibataire, Diane, a résisté aux pressions sociales pour l'élever seule jusqu'à ce qu'elle se marie et que Richard Lajoie adopte Jean-Charles.
"Avant que maman se marie, elle devait travailler beaucoup, alors, je vivais chez une famille durant la semaine, et les fins de semaine, elle venait me rejoindre chez mes grands-parents. Je ne vivais pas dans un contexte de vie normale." (crédit: Journal de Montréal)
Les nombreux déménagements entre Granby et Cowansville l’ont obligé à changer fréquemment d’école, ce qui a renforcé sa capacité d’adaptation.
Vivre éloigné de sa mère durant la semaine et en contexte structuré après son remariage a été difficile, le poussant à développer rapidement son autonomie.
Lajoie a travaillé dès son adolescence, d'abord en tant que camelot et plus tard comme gérant de bar, où il a même fait face à des situations dangereuses avec sang-froid.
Passionné par le sport et les médias dès son jeune âge, il commentait des matchs de hockey improvisés dans la rue et organisait des Jeux olympiques pour ses frères et sœurs.
Ces expériences ont défini son rôle de leader et son goût pour le commentaire sportif, le menant à une carrière réussie dans le journalisme et la radio.
Les deux hommes partagent donc une enfance marquée par des défis personnels et un besoin de résilience, malgré des contextes très différents.
Péladeau, héritier d'un empire, a dû naviguer entre les attentes familiales et son propre désir de prouver sa valeur par lui-même.
Lajoie, issu d'un milieu plus modeste, a forgé sa carrière à travers le travail acharné et la passion pour le sport. Cette similitude dans leurs parcours de vie – la nécessité de surmonter des obstacles personnels – explique en partie l'affection et le respect mutuels qu'ils se portent, malgré les critiques internes à TVA Sports concernant le traitement préférentiel de Lajoie.
Leurs histoires respectives montrent comment les épreuves de l'enfance peuvent façonner des personnalités fortes et résilientes, capables de réussir dans des environnements exigeants...des environnements parfois destructeurs...
Cette connexion profonde entre Péladeau et Lajoie, fondée sur une compréhension mutuelle de leurs luttes et de leurs réussites, contribue à la solidité de leur amitié et à la loyauté inébranlable de Péladeau envers Lajoie.
Il devient clair pourquoi Pierre-Karl Péladeau tient absolument à garder Jean-Charles Lajoie au sein de TVA Sports. Les parcours de vie de ces deux hommes révèlent des similitudes marquantes : une enfance difficile, des défis personnels surmontés par le courage et un travail acharné.
Cette connexion émotionnelle et ce respect mutuel expliquent en grande partie l'attachement profond de Péladeau pour Lajoie.
Cependant, cette situation provoque une frustration immense parmi les employés de TVA Sports. Beaucoup ont vu leurs collègues congédiés pour financer le salaire élevé de Lajoie, un choix particulièrement irritant venant de Péladeau, connu pour son dégoût à dépenser de l'argent inutilement.
Le fait qu'il fasse une exception pour Lajoie montre à quel point il lui tient à cœur, au grand dam des autres employés, qui se sentent injustement traités et, sans doute, jaloux de cette relation privilégiée.
Au moins, on a la réponse qui explique pourquoi Lajoie continue de se faire traiter aux petits oignons à TVA Sports. Quand le "patron des patrons" t'aime autant...tu es gras dur....peut importe s'il y a dix téléspectateurs qui te regardent....