Depuis des années, l'espoir de voir revenir les Nordiques à Québec a été porté par Pierre-Karl Péladeau. Les récents développements suggèrent que ce rêve pourrait s'évaporer.
Les récentes critiques de RDS, largement perçues comme étant influencées par les intérêts de Bell, mettent en lumière un aspect critique de cette saga : la position de Péladeau dans le monde de la LNH.
Il semble que les étoiles ne s'alignent pas en faveur de Péladeau. Les allégations selon lesquelles il devrait abandonner le projet des Nordiques en faveur d'un homme d'affaires plus solide mentalement et plus apprécié des propriétaires de la LNH ont gagné du terrain.
L'affirmation de ce soir: Il y aura 36 équipes dans la LNH d'ici 2030, dont une à Québec! pic.twitter.com/lbH7gUYuec
— L'Antichambre (@Antichambre) February 20, 2024
Les doutes sur sa capacité à mener à bien ce projet se sont amplifiés, et son image en a souffert. Malgré ses efforts pour ramener une équipe de hockey professionnel à Québec, il semble être de plus en plus en difficulté.
La future annonce des Coyotes de l'Arizona à Salt Lake City, ainsi que les projets d'expansion vers Houston et Atlanta, laissent peu de place à l'optimisme pour Québec, alors que la LNH se retrouverait à 34 équipes. Bettman caresse le rêve d'une expansion à 36 équipes, mais il sait qu'en coupant à 34, Québec n'a aucune chance.
« La priorité numéro 1 pour Québec, c'est de savoir si les Coyotes restent en Arizona! » -François Gagnon pic.twitter.com/36CoqV5pUM
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Ces mouvements soulignent la préférence de la LNH pour d'autres marchés, laissant la ville de Québec avec les miettes. Cette situation est d'autant plus frustrante que les partisans de hockey de la région ont longtemps nourri l'espoir de voir les Nordiques revenir sur la glace.
La question de la pertinence de Péladeau dans cette saga ne peut être évitée. Son image, tant dans le monde des affaires que dans celui du sport, a été tachée.
Les critiques le décrivent comme un obstacle plutôt qu'un atout pour le retour des Nordiques. Les répercussions de cette perception sont profondes, et il est clair que sa présence dans le dossier n'est plus vue d'un bon œil depuis des lunes.
Alors que Québec continue d'espérer un retour des Nordiques, la réalité semble de plus en plus sombre. Les obstacles sont nombreux, et la grand manitou de ce projet, Pierre-Karl Péladeau, est de plus en plus contestée.
Si l'on veut sérieusement envisager le retour du hockey professionnel à Québec, il est peut-être temps de réévaluer les acteurs impliqués et de trouver de nouvelles voies pour réaliser ce rêve tant attendu.
Péladeau doit céder sa place. RDS le demande ouvertement..