Phil Danault à Montréal avant le 20 décembre: le CH veut marquer Noël

Phil Danault à Montréal avant le 20 décembre: le CH veut marquer Noël

Par David Garel le 2025-12-12

Wow. Phil Danault pourrait redevenir un membre du Canadien de Montréal avant le 20 décembre.

Le CH est officiellement dans le dossier Phillip Danault, et pas comme spectateur passif, mais comme acteur agressif, prêt à bouger avant même le gel des transactions du 20 décembre, selon ce que vient de révéler Frank Seravalli.

C'’est une secousse majeure dans l’écosystème montréalais.

Parce que oui, tout le monde savait que le nom de Danault circulait. Oui, tout le monde savait que le CH manquait d’un centre. Mais entre savoir et agir, il y a un monde. Et selon Seravalli, le Canadien n’est plus dans l’attente :

« Une équipe que je garderais vraiment à l’œil, c’est le Canadien. »

Ce sont des mots lourds, surtout quand on ajoute la suite : Danault pourrait être échangé avant même le freeze, ce qui indique une chose très claire: les discussions sont déjà avancées.

On ne parle pas d’un appel exploratoire. On parle d’un dossier chaud, pressant, avec une fenêtre très courte.

Pourquoi ça brasse maintenant? Parce que les Kings veulent un centre. Point final.

Le nerf de la guerre est simple : les Kings de Los Angeles veulent un centre établi en retour. Pas des choix. Pas un projet à long terme. Pas un espoir B. Ils sont en mode win-now, bien positionnés au classement, pas étouffés par le plafond salarial (4,272 M$ de isponibles), et absolument pas intéressés à reculer pour avancer.

Elliotte Friedman l’a répété, Seravalli le confirme : Los Angeles a trop de centres gauchers et cherche à rééquilibrer sa structure en obtenant un droitier. Ils veulent un joueur capable de jouer maintenant, de prendre des minutes, de stabiliser un trio, pas un nom à développer pendant deux ou trois ans.

Et c’est exactement là que le Canadien entre dans l’équation. 

Soyons clairs : Oliver Kapanen est intouchable.

Il est maintenant perçu, à l’interne, comme supérieur à Danault, plus rapide, plus moderne, plus adapté à la ligne du temps du club. Il ne sera pas sacrifié. Jamais.

Owen Beck, lui, a été rappelé. Pas par hasard. Il a été mis en vitrine, point.

Il fallait rappeler un centre pour montrer qu’il est prêt, qu’il peut jouer des minutes, qu’il est NHL-ready. Mais même là, les Kings préfèrent un joueur déjà établi pour affronter ls séries éliminaroires, pas un espoir en transition.

Ce qui nous amène inévitablement à Jake Evans.

Evans coche toutes les cases du point de vue de Los Angeles :

Centre droitier (profil rare chez eux).

Joueur fiable défensivement.

Contrat raisonnable (4 ans incluant 2,85 M$ par année, incluant cette année.)

Capable de jouer dès demain et contrer l'un des meilleurs trio adverses.

Et surtout, les Kings l’aiment depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Evans était déjà dans leurs cartons avant sa prolongation. Ce n’est pas une improvisation.

La vraie question, la seule qui compte :

Est-ce que le Canadien est prêt à échanger Jake Evans parce qu’il croit qu’Owen Beck peut le remplacer, et que Kapanen est déjà supérieur?

De plus en plus, la réponse semble être oui.

Pourquoi maintenant? Parce que Hughes veut contrôler le timing

Si le Canadien veut Danault, il doit agir avant le gel, parce qu’après, le marché se fige, les options disparaissent, et les Kings n’ont aucune urgence à bouger en février.

Bouger maintenant, c’est :

Régler un besoin immédiat au centre, alors que le CH a absolument besoin d'un centre gaucher. Entre sacrifier la lune pour Ryan O'Reilly (choix de 1re ronde et espoir A) ou Jake Evans pour Phil Danault, le choix est facile.

Danault estun vétéran qui connaît Montréal, qui stabiliserait la structure défensive et enverrait un message clair au vestiaire.

Mais surtout, c’est prendre le contrôle du dossier, au lieu de subir le marché à la date limite des transactions en mars prochain.

Disons que la date limite de Noël est moins stressante au niveau des surenchères.

Et contrairement à ce qu’on pensait il y a quelques semaines, le CH ne semble plus vouloir attendre l’été à tout prix avant de bouger pour un centre.

La direction sent que l’équipe est plus proche que prévu, que la fenêtre commence à s’ouvrir, et que le hockey de printemps exige ce type de centre-là.

Danault n’est plus le joueur offensif qu’il n’a jamais vraiment été, mais il reste exactement le type de centre qu’on veut quand les matchs se ferment.

Il a connu la pression du Centre Bell. Il a survécu aux séries. Il a affronté les meilleurs trios. Il sait ce que c’est, jouer quand l’espace disparaît.

Et dans une équipe jeune, parfois naïve, parfois trop ouverte, ça a une valeur immense.

Ce qui se joue présentement, ce n’est pas un retour sentimental. C’est un choix de direction.

Soit le Canadien garde Evans et Beck en patientant.

Soit il agit maintenant, sacrifie un centre établi, accepte que Kapanen et Beck prennent la relève, et ajoute un vétéran capable de tenir le fort.

Soit on arrive à convaincre les Kings d'accepter un deal impliquant Owen Beck. Surtout que Jake Evans est un grand ami de Danault.

Selon Frank Seravalli, le CH a choisi d’agir.

Danault serait bel et bien à deux doigts de Montréal. La question à un million de dollars:

Evans est-il à deux doigts de la Californie?

Si ça arrive, ce sera parce que Kent Hughes aura jugé qu’il est temps de cesser d’attendre… et de commencer à gagner.