Le pire se confirme pour Phil Danault.
Le match d'hier soir entre le Canadien de Montréal et les Oilers d’Edmonton a été un cauchemar pas possible pour le Québécois.
Danault espérait secrètement que cette rencontre expose les failles du Canadien. Que le chaos défensif éclate. Que le centre droitier qu’il devait théoriquement remplacer se fasse ouvrir par Connor McDavid.
Que Jake Evans coule. Que la ligne de centre du CH s'effondre sous la vitesse, la pression et le talent d’Edmonton. Parce que dans cette logique-là, Danault devenait soudainement nécessaire. Inévitable. Presque incontournable.
Mais c’est l’inverse total qui s’est produit.
Jake Evans a livré le meilleur match de sa saison, et probablement l’un des plus complets de sa carrière. Martin St-Louis n’a pas hésité une seule seconde à l’envoyer directement contre Connor McDavid.
Evans a joué près de 20 minutes, il a terminé +1, il n’a pas reculé, il n’a pas paniqué, il a répondu présent, avec une force mentale qui a surpris tout le monde… sauf son entraîneur.
Faire jouer Evans pratiquement 20 minutes alors que les rumeurs de transaction explosent à Montréal concernant Phil Danault, ce n'est pas seulement un message puissant.
C’est un "statement."
Et ce message-là, Martin St-Louis ne l’a pas envoyé à Evans.
Il l’a envoyé à Kent Hughes. Et, indirectement, à Phillip Danault.
Le symbole est sans pitié: Evans devient intouchable au pire moment
Au cœur des rumeurs les plus intenses entourant Danault, Jake Evans a été le joueur le plus utilisé du Canadien de Montréal. Plus que Suzuki. Dans un match ultra médiatisé, contre le meilleur joueur de la planète, alors que toute la ligue observait.
Tu ne peux pas faire plus clair.
Ce n’est pas un hasard si Evans a été constamment jumelé à Mike Matheson, qui a lui aussi livré une performance monstrueuse.
Matheson a joué plus de 26 minutes, a mangé McDavid tour après tour, a contrôlé les entrées de zone, a dicté le tempo, a imposé son patin. Ensemble, Evans et Matheson ont formé un duo de confiance, utilisé sans relâche, comme si St-Louis disait : voici mon noyau défenseur-centre quand ça compte vraiment.
Pendant ce temps-là, Phillip Danault regardait ça de loin. Et il devait avoir le coeur brisé.
Il y avait pourtant un autre angle que Danault pouvait espérer : que Owen Beck se démarque suffisamment pour convaincre Los Angeles.
Mais là encore, la soirée a été sans pitié. Beck a joué huit minutes, presque invisible, sans impact réel. Utile, propre… mais loin d’un joueur qui te fait dire : oui, c’est lui qu’on veut en retour d’un vétéran établi.
Les Kings veulent un centre droitier prêt maintenant.
Pas un projet. Pas un espoir qui joue huit minutes. Et ce centre-là, Martin St-Louis a montré que c’était Jake Evans.
Tu veux Danault?
Tu veux un centre droitier fiable?
Tu veux quelqu’un qui peut affronter McDavid sans trembler?
Regarde la bande vidéo de dimanche soir. Le message de St-Louis est fait mal : je n’ai pas besoin de Danault C’est là que le cauchemar devient complet pour Ti-Phil.
Parce que ce match-là n’était pas seulement une victoire contre Edmonton. C’était une prise de position interne.
St-Louis a montré qu’il ne voulait pas sacrifier Evans. Qu’il ne toucherait pas à Oliver Kapanen, vu comme supérieur à Danault au même âge.
Et sans Evans dans l’équation, la transaction Danault devient presque impossible.
Les Kings auraient été prêts à bouger demain matin si le CH acceptait de sacricier Evans. Le Canadien explorait sérieusement les autres options, mais avec la saison horrible d'Evans, il y avait beaucoup de fumée.
La tension avec son entraîneur à Los Angeles, Jim Hiller, ouvrait une porte. Les deux hommes se détestent et ne son pas capables de se voir en peinture.
On nous dit que le coach et son centre ne s'adressent pratiquement plus la parole.
Justement, Danault n'accepte pas qu'on le maltraite ainsi, lui qui pensait être le seul capable de contrer Connor McDavid. Mais la réalité est que les Kings ont perdu quatre fois de suite en séries contre les Oilers.
Donc, peu importe si Danault pense qu'il est le seul sauveur capable de contrer le meilleur joueur au monde, al réalité est que McDavid le mange au petit déjeuner.
Pire encore: au moment précis où Danault avait besoin que Montréal doute… Montréal a répondu avec assurance.
Et soudainement, Danault n’est plus une solution. Il redevient une option coûteuse à 5.5 M$ par année jusqu'en 2027.
Hier, Martin St-Louis a envoyé le message... que Danault était un luxe inutile...
