Kent Hughes a fait preuve d'une grande considération pour sa famille dans ses décisions professionnelles.
Avant d'accepter le poste prestigieux à Montréal, Hughes a révélé lors d'une entrevue avec son ancien client Torrey Mitchell qu'il avait refusé une offre pour devenir le directeur général des Penguins de Pittsburgh, une décision influencée par sa femme, Deena.
Deena Hughes, ancrée dans son cercle social montréalais, savait que déménager dans une nouvelle ville où elle ne connaissait personne serait extrêmement difficile, surtout avec l'absence fréquente de son mari en raison des exigences du poste.
Kent Hughes, conscient des sacrifices que cela impliquerait pour Deena, a choisi de ne pas accepter l'offre de Pittsburgh.
"Cela aurait probablement pu être bien, mais je ne voulais pas dire à ma femme de déménager à Pittsburgh alors que j’allais voyager 200 jours par année et qu’elle ne connaissait personne," a-t-il confié.
Deena, avec son amour profond pour Montréal et son réseau social bien établi, a joué un rôle crucial dans cette décision.
Kent Hughes a compris que pour préserver le bonheur et la stabilité de sa famille, il était essentiel de rester dans un environnement familier et soutenant pour sa femme.
Cette décision, bien que difficile sur le plan professionnel, démontre l'importance qu'il accorde à sa vie familiale et au bien-être de sa femme.
C'est finalement grâce à Jeff Gorton que Hughes a reconsidéré un poste de directeur général, cette fois avec les Canadiens de Montréal.
L'opportunité de travailler dans une ville déjà familière et appréciée de sa famille a rendu cette transition beaucoup plus fluide et acceptable pour Deena.
Installés à Montréal, les Hughes peuvent profiter d'une stabilité familiale tout en relevant les défis professionnels avec une base solide.
Contrastant avec cette approche, Martin St-Louis, l'entraîneur des Canadiens, a une perspective différente sur l'impact de sa carrière sur sa vie familiale.
St-Louis, animé par une passion sans limite pour le hockey, continue de se consacrer entièrement à son métier malgré les nombreux défis et sacrifices.
Sa femme, bien que compréhensive et soutenante, ne vit pas avec lui pendant la saison, acceptant les absences prolongées et le stress lié à sa carrière, sans oublier ce qui s'est passé avec leur fils Mason.
Lors de la dernière conférence de presse de la saison, St-Louis, visiblement fatigué mais toujours déterminé, a rassuré les journalistes sur son engagement et sa passion pour l'équipe.
Malgré une fortune personnelle qui lui permettrait de prendre une retraite confortable (entre 60 et 70 millions de dollars), il persiste, motivé par sa dévotion au hockey.
"Être patient, c’est du temps. Mais que fais-tu avec le temps? Il faut être réaliste dans nos objectifs et c’est pour cette raison que je dis qu’il faut être patient, parce qu’on a beaucoup de jeunes joueurs dans notre équipe. Ça va prendre du temps" a-t-il expliqué.
Et sa femme elle? Heather Caragol (St-Louis) sait mieux que n'importe qui en quoi consiste la patience. Seule au Connecticut, elle est si loin de son amoureux.
Imaginez la détresse et la solitude quand leur fils Mason a été étendu sur la glace suite à une collision effrayante au hockey.
Quand St-Louis affirme que cela va prendre du temps, cela envoie le signal à sa femme comme quoi ses années complète de solitude seront sa réalité pour longtemps...longtemps....
La différence entre les approches de Kent Hughes et Martin St-Louis illustre comment les besoins et le soutien familial peuvent influencer les carrières dans la LNH.
Pour Hughes, la stabilité et le bonheur de sa famille sont des priorités qui guident ses décisions professionnelles. Pour St-Louis, le soutien inconditionnel de sa femme, malgré la distance et les défis, reflète une autre forme de dévouement familial.
Quand on voit Hughes en plein été surveiller les jeunes espoirs de la Coupe Hlinka Gretzky, on se dit qu'au moins, sa femme a des amis à Montréal, même si elle doit se dire que son mari, décidément, travaille 365 jours par année.
Quand on voit St-Louis passer la saison au complet à Montréal, on a une pensée pour sa femme qui est si loin de l'homme qu'elle aime.
Au final, il faut penser à ces deux femmes. Car ces deux hommes montrent que derrière chaque grand leader du hockey, il y a des familles dont les besoins et le soutien sont essentiels. Et surtout, il y a une femme d'exception.
Le choix de Kent Hughes de privilégier Montréal pour le bien-être de Deena et de leur famille démontre une profonde considération pour ceux qui comptent le plus.
Quant à St-Louis, sa passion pour le hockey et le soutien continu de sa femme malgré les sacrifices quotidiens illustrent un engagement tout aussi admirable. Tant de son côté que celui de sa femme.
On se demande si un jour, elle va se tanner. On raconte qu'elle aimerait que son mari puisse travailler un jour dans la région de New York car elle y a plusieurs amies.
Le jour où le poste du coach des Rangers va se libérer, les fans du CH vont commencer à stresser.