Dave Morissette a récemment livré un témoignage bouleversant sur la dépression et la santé mentale, un sujet qui lui tient à cœur, mais qui résonne également avec son parcours dans le monde des médias.
Bien qu'il évoque sa propre lutte contre la dépression après avoir raccroché ses patins à la suite de multiples commotions cérébrales, il est clair que ses paroles vont au-delà de sa carrière de joueur de hockey.
Le vide qu’il a ressenti à la fin de sa carrière, combiné à la honte profonde d’avoir perdu une partie de lui-même, fait écho à la manière dont TVA Sports l’a subtilement écarté, lui, l’ancien visage incontournable de la chaîne.
« Accepter la douleur, c’est la première étape, mais c’est de loin la plus difficile », a confié Morissette lors de son segment à l’émission Même le week-end sur les ondes du 98,5 FM.
«La première chose, et la plus difficile, c'est d'accepter ce qui se passe. Parce que c'est facile de dire que ça n'existe pas, mais d'accepter la douleur."
"Puis c'est normal que lorsqu'on vit du rejet, des moments difficiles, de se sentir triste et d'être en maudit.»
Il a expliqué que faire face au rejet est une épreuve à laquelle personne n’est préparé, et qu’il est normal de se sentir dévasté, voire en colère, lorsqu’on vit de tels moments.
Morissette ne parlait pas seulement de ses blessures de joueur.
Sans le dire ouvertement, il est clair qu'il parlait aussi de son éviction de TVA Sports au profit d'Élizabeth Rancourt, un coup dur qui a laissé un goût amer à ses fans et à lui-même.
Pendant des années, Dave Morissette a été une figure légendaire pour les amateurs de hockey québécois. Ses nombreux trophées Artis témoignaient de son immense popularité, surtout dans les régions, où son charisme et sa chaleur humaine en faisaient un favori incontesté.
Pourtant, l’impitoyable machine médiatique a décidé de le reléguer à l'arrière-plan, sans ménagement, et sans que le public ne comprenne vraiment pourquoi.
Son retrait a laissé un vide, non seulement dans sa propre vie, mais aussi pour ses admirateurs qui ne se reconnaissaient plus dans cette nouvelle image de TVA Sports.
La promotion de Rancourt, malgré son énergie et son approche différente, n’a pas réussi à combler le manque ressenti par ceux qui étaient habitués à la présence réconfortante de Morissette.
Les cotes d’écoute ont chuté, et les critiques se sont accumulées, accentuées par des déclarations polémiques de Rancourt qui ont aliéné une partie du public.
Morissette, lui, a continué de se battre. Malgré les tempêtes, il a su rester authentique, rappelant à TVA Sports que son départ avait été une erreur.
Pourtant, malgré ce triomphe, le sentiment d’injustice persiste.
Comment une institution médiatique a-t-elle pu mettre de côté une personnalité aussi aimée sans une véritable explication ?
Aujourd’hui, Morissette, bien qu’en retrait, reste une figure poignante de résilience et de courage.
Son histoire, marquée par des hauts vertigineux et des bas profonds, reflète les caprices cruels d’une industrie qui, souvent, valorise le changement au détriment de la loyauté.
La tristesse dans ses mots résonne profondément. Derrière chaque sourire qu’il affiche à l’écran, il y a une douleur réelle, celle d’un homme qui a été aimé, puis oublié, tout en essayant de se reconstruire.
Le public québécois, lui, n’a pas oublié.
Les appels pour un retour en force de Morissette se font de plus en plus pressants.
Mais en attendant, Dave, comme il l’a si bien dit, apprend à accepter la douleur, même si elle semble parfois insurmontable.
Les détails cachés derrière l’éviction de Dave Morissette de TVA Sports méritent d’être mis en lumière, car ils révèlent l’ampleur du choc qu’a ressenti l’ancien animateur vedette.
Morissette n’a pas simplement été mis de côté du jour au lendemain. Sa relégation a été progressive, mais brutale, et elle a laissé une trace évidente sur sa carrière et sa santé mentale.
Tout commence en coulisses, loin des projecteurs. Dès que les dirigeants de TVA Sports ont décidé de miser sur une nouvelle génération d’animateurs, la place de Morissette a commencé à être réduite.
Bien qu’il ait toujours conservé une présence à l’antenne, le signal était clair : on cherchait à le remplacer. Au début, cela a pris la forme d’un repositionnement subtil.
Morissette, qui animait autrefois les grandes soirées de hockey, s’est vu offrir des rôles plus secondaires, apparaissant uniquement lors des émissions d'après-match, souvent le samedi soir, ce que beaucoup considéraient déjà comme une mise au placard déguisée.
Le véritable coup de massue est arrivé avec la promotion d’Élizabeth Rancourt à la tête des émissions phares de TVA Sports.
Rancourt, avec son énergie nouvelle et sa beauté physique, a rapidement pris la place de Morissette.
Malgré tout son professionnalisme et les bonnes volontés du monde, les téléspectateurs ont eu du mal à accepter ce changement.
Les critiques n’ont pas tardé à se faire entendre, non seulement sur les performances de Rancourt, mais aussi sur la manière dont elle gérait ses interventions, en particulier lorsqu’elle exprimait des opinions controversées.
Les premières frictions entre Rancourt et l’auditoire se sont faites sentir après ses commentaires incisifs à l’encontre de Marc Denis, PK Subban et Carey Price.
Elle n’a pas hésité à remettre en question des figures respectées du hockey québécois, ce qui a déclenché un véritable tollé médiatique.
Ces prises de position ont non seulement nui à son image, mais elles ont également intensifié les critiques réclamant le retour de Morissette à l’avant-plan.
En parallèle, les cotes d’écoute de TVA Sports ont connu une chute significative. Ce déclin a été attribué en grande partie à la mise à l’écart de Morissette, une figure charismatique qui, pendant des années, avait fidélisé un large public.
Les téléspectateurs des régions, en particulier, avaient une affection particulière pour lui, le considérant comme un homme proche d’eux, un animateur capable de comprendre leurs réalités et de parler leur langage.
Or, cette relation unique s’est brusquement rompue lorsque Rancourt a pris sa place.
La vague de mécontentement envers Rancourt a pris des proportions inattendues. Elle a même été victime d’attaques misogynes sur les réseaux sociaux, une situation inacceptable qui a mis en lumière le côté sombre de cette transition médiatique.
Malgré ces critiques virulentes, Rancourt a tenté de défendre sa position avec courage, mais le soutien du public s’est progressivement effrité, jusqu’à devenir presque inexistant aujourd’hui. Les appels au retour de Morissette, eux, se sont faits de plus en plus pressants.
Pendant ce temps, Morissette a continué de briller en dehors des studios de TVA Sports. Son passage dans l’émission de télé-réalité Sortez-moi d’ici !, diffusée sur TVA, a été un immense succès.
L’ancien joueur de hockey y a démontré une fois de plus sa capacité à capter l’attention du public. Le show a attiré des millions de téléspectateurs, confirmant que Morissette n’avait rien perdu de son pouvoir de séduction.
Ce triomphe n’a fait que renforcer l’idée que TVA Sports avait commis une erreur en le reléguant à l’arrière-plan.
Mais derrière ce succès se cache une douleur profonde. Morissette a avoué, lors de son témoignage, que sa mise à l’écart des grandes émissions de hockey l’avait durement affecté.
Au-delà de la simple perte d’un emploi, il a vécu cela comme un rejet personnel, un effondrement de l’identité qu’il avait construite au fil des années.
Ses nombreux trophées Artis, les marques d’amour du public, tout cela semblait s’évanouir au moment où il a été remplacé.
La douleur de cette situation a été exacerbée par son éviction progressive de ses autres rôles médiatiques. Rythme FM, une station de radio où il animait un créneau matinal, a également décidé de revoir sa grille de programmation.
Morissette s’est vu pousser vers la sortie, remplacé par d’autres voix. Le communiqué officiel de la station, qui tentait de présenter cette décision comme un choix de Morissette lui-même, a été perçu par beaucoup comme une autre mise à l’écart déguisée.
La réalité, selon plusieurs sources, est que cette décision n’a pas été prise de plein gré par l’animateur. Le retrait de Morissette de la grille matinale a été ressenti comme une véritable trahison, tant par ses fans que par lui-même.
Aujourd'hui, Morissette continue d’occuper des rôles secondaires à la radio, notamment sur les ondes du 98,5 FM, où il apparaît lors de l’émission Même le week-end.
Ses chroniques, bien que sincères et pleines de bonne humeur, sont loin de l’éclat et de la grandeur de ses années à la tête des émissions sportives.
Cette descente de Morissette, autrefois au sommet du paysage médiatique québécois, est un exemple frappant des caprices imprévisibles du monde des médias.
Sa dépression ne vient pas uniquement de ses commotions cérébrales et de la fin de sa carrière de joueur de hockey, mais aussi de la manière dont il a été mis de côté par une industrie qui l’a adoré, avant de l’oublier.
Le Québec, lui, n’a pas oublié Dave Morissette. Les appels pour son retour continuent de croître, et il est clair que l’ancien animateur vedette reste, dans le cœur de nombreux téléspectateurs, une figure irremplaçable.
Les dirigeants de TVA Sports se trouvaient désormais face à un choix difficile : continuer avec Élizabeth Rancourt, malgré la baisse des audiences et les controverses, ou ramener Morissette à la tête des émissions, au risque d’admettre qu’ils ont fait une erreur.
Les dirigeants de la station n'étaient pas prêts à réparer cette injustice et semblent vouloir persister dans une voie qui semble la mener vers le déclin.
L'important est que Dave Morissette va bien dans sa tête. Au final, c'est tout ce qui compte.