Pensées et prières pour Patrik Laine : Quand le Centre Bell se fige sous le choc

Pensées et prières pour Patrik Laine : Quand le Centre Bell se fige sous le choc

Par André Soueidan le 2024-09-28

Le Centre Bell ne s’est jamais aussi vite vidé de son énergie.

Les partisans du CH, enflammés et pleins d’espoir en début de match, se sont retrouvés glacés par la scène qui s’est déroulée sous leurs yeux : Patrik Laine, ce géant finlandais prêt à relancer sa carrière, s’écroule sur la glace, la douleur marquant chacun de ses traits.

On dirait une scène sortie d’un mauvais film. Mais non, c’est bien réel.

Laine, qui revenait d’une longue période de doutes et de remise en question, semblait plus motivé que jamais à tout casser cette saison. Tout était en place pour un nouveau départ. Et là… bam!

Un coup de genou vicieux, gratuit, orchestré par nul autre que Cedrik Paré, un joueur qui ne cherche qu’à se faire remarquer pour les mauvaises raisons.

Une tentative désespérée pour faire parler de lui, et voilà qu’il bousille la soirée de tout le monde. Un geste mesquin, sans logique, qui risque de faire sombrer le parcours de Laine avant même que l’aventure commence.

La frustration est à son comble.

Les partisans montréalais, d’habitude bruyants et festifs, se sont murés dans un silence angoissant. Sur les réseaux sociaux, les commentaires pleuvent, tout comme la colère.

Tout le monde est en état de choc.

C’est comme si on revivait le cauchemar Kirby Dach… encore une fois. La malédiction des blessures semble coller à la peau du Tricolore.

Mais le pire, c’est que personne ne peut nier qui est à blâmer.

Cedrik Paré, le nom qui sera sur toutes les lèvres pour les mauvaises raisons, s’est acharné sur Laine sans retenue. Un coup de genou direct, brutal.

Un geste de frustration qui a pris toute la scène d’un match qui devait pourtant être celui de la relance. Laine, qui avait tant à prouver, se retrouve au sol, incapable de se relever.

La gravité de la blessure?

On parle du genou gauche. Et honnêtement, ça ne regarde pas bien.

Les spécialistes sur place ont déjà fait le parallèle avec la blessure de Dach l’an passé. Un nouveau coup dur qui pourrait plonger l’équipe dans une spirale de malchance.

Disons-le : c’est un choc. Une claque pour tous les partisans du CH qui croyaient voir l’équipe en pleine ascension. Et là, en une fraction de seconde, tout s’effondre.

Pour Laine, c’est un véritable coup de massue.

Les défis des derniers mois n’étaient déjà pas faciles à surmonter.

La pression des attentes, le désir de prouver à ses détracteurs qu’il n’était pas fini… Et voilà que, par la faute d’un joueur qui aurait dû savoir mieux, tout part en fumée.

C’est plus qu’une défaite sur la glace. C’est un sentiment de trahison. Une injustice qui laisse un goût amer en bouche.

Paré s’en tire sans même une pénalité, et c’est le Canadien qui paie le prix fort, encore une fois.

Arber Xhekaj a bien tenté de rendre justice, mais il s’est retrouvé avec une pénalité de match pour avoir instigué le combat. Une expulsion qui, soyons honnêtes, est tout aussi injuste que le geste de Paré.

Au final, qui se retrouve perdant? Le CH, Laine, les partisans.

Pensées et prières à Patrik Laine.

Que les dieux du hockey veuillent bien être cléments cette fois-ci. Parce que s’il y a une chose dont ce gars-là n’avait pas besoin, c’est bien d’un autre coup bas pour ruiner tout ce qu’il avait construit.

Misère