Pensées et prières pour François Arnau et Phil Danault

Pensées et prières pour François Arnau et Phil Danault

Par David Garel le 2025-01-10

Qu’ils brillent dans le sport ou dans les arts, les Québécois qui s’illustrent à l’international emportent avec eux une part de notre fierté collective.

Mais lorsque la tragédie frappe, qu’elle soit à Los Angeles ou ailleurs, leur douleur nous touche tout autant.

Aujourd’hui, nos pensées et prières accompagnent deux figures marquantes : François Arnaud, l’un des plus grands acteurs de sa génération, et Phil Danault, notre ancien "Habs" qui fait rayonner le Québec dans la LNH.

François Arnaud, connu pour ses rôles mémorables dans The Borgias et de nombreux projets acclamés ici et à l’étranger, est un ambassadeur de l’excellence artistique québécoise.

Actuellement à Montréal pour monter sur la scène du Théâtre du Nouveau Monde, il est profondément bouleversé par les incendies qui ravagent sa ville adoptive de Los Angeles.

Habitant de Silver Lake, un quartier vibrant et diversifié, il se dit dévasté par l’ampleur des pertes subies par ses amis et voisins.

Parmi eux, une amie proche, enceinte de huit mois, a dû fuir sa maison en flammes, n’emportant rien d’autre que sa vie et celle de son enfant à naître.

« C’est une horreur sans nom », confie Arnaud à la Presse, visiblement marqué par cette tragédie. Bien qu’il soit à des milliers de kilomètres de Los Angeles, son cœur est resté auprès de ces vies brisées par les flammes.

Phil Danault, quant à lui, vit également cette réalité de près. Joueur clé des Kings de Los Angeles, il représente avec brio le Québec sur la scène du hockey professionnel.

Mais comme tant d’autres, il voit sa communauté bouleversée par les feux qui dévorent des quartiers entiers, forçant des milliers de familles à évacuer.

Danault, habitué à relever des défis sur la glace, est maintenant témoin de l’un des plus grands défis auxquels ses proches et ses concitoyens sont confrontés.

À l'extérieur en ce moment, alors que les Kings affrontent les Jets ce soir, on peut bien sentir à quel point Danault est affecté mentalement. 

« Évidemment, le hockey, c’est important, mais en ce moment, ça ne semble pas vraiment être une priorité. C’est assez difficile de partir sur la route et de commencer à jouer des matchs alors que tout ça se passe à la maison.

C’est un peu bizarre, honnêtement, de laisser notre famille derrière, mais ça fait partie de notre travail, j’imagine. Nous sommes vraiment reconnaissants envers toutes les femmes et tous les hommes qui se battent contre le feu en ce moment.

Ce sont des jours très tristes, et on espère qu’ils arriveront à contenir l’incendie autant que possible.

Avoir l’autocollant du LAFD sur nos casques aujourd’hui, c’est vraiment important. On essaie de soutenir du mieux qu’on peut, même si c’est juste un petit geste, c’est au moins quelque chose qu’on peut faire.

Personnellement, ça m’a touché. Oui, des connexions, des amis. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais tout le monde a sa propre façon de gérer les choses.

C’est quelque chose qui affecte tellement de personnes. Oui, je connais des gens qui ont tout perdu dans le feu.

Se concentrer sur le hockey dans ces circonstances, c’est un peu difficile, honnêtement. Comme je l’ai dit, on a laissé notre famille hier, ce qui rend la chose encore plus dure.

C’est étrange, mais on est là. On n’a rien d’autre à penser, alors on doit faire notre travail, tout comme les pompiers et toutes ces femmes font le leur. Nous devons nous aussi faire le nôtre ce soir.

Qui est resté à la maison ? Ma femme et mes deux enfants. Ils sont à environ 20 miles (un peu moins) des zones dangereuses.

Ce matin, elle m’a envoyé des photos, et le ciel était un peu plus clair, donc on essaie de rester positif. Et oui, il y a de la cendre partout sur les voitures, dans tout le secteur de South Bay. C’est un rappel quotidien de ce cauchemar. "

Dans ce moment de douleur et d’incertitude, François Arnaud et Phil Danault, chacun à leur manière, incarnent la résilience et l’humanité. Leur histoire nous rappelle que, peu importe les distances, les Québécois restent unis dans l’épreuve.

À la veille de fouler les planches du Théâtre du Nouveau Monde (TNM), l’acteur François Arnaud, bouleversé par les incendies ravageant Los Angeles, partage sa profonde tristesse.

Vivant à Silver Lake plus de six mois par année, il observe impuissant la dévastation de sa ville adoptive.

« C’est un cauchemar sans nom », confie-t-i à la Pressel, évoquant ses amis qui ont tout perdu et sa propre inquiétude face à un brasier qui progresse inexorablement.

Pendant ce temps, l’univers du hockey n’est pas épargné. Phil Danault, joueur des Kings de Los Angeles, voit sa communauté bouleversée.

L’air irrespirable force les équipes à réorganiser leurs entraînements. Même les athlètes ne peuvent échapper aux effets de ces incendies, alors que certains, comme Kawhi Leonard des Clippers, quittent leur équipe pour protéger leurs proches.

Pour François Arnaud, ces événements prennent une dimension encore plus personnelle. Alors qu’il s’apprête à jouer un rôle qu’il prépare depuis des années, il ressent le poids de l’impuissance.

« Voir ces images à distance, sans pouvoir aider, c’est déchirant », dit-il.

Mais, avec une résilience admirable, il se tourne vers l’art pour surmonter cette épreuve :

« Quand j’arrive au TNM, je décroche. C’est ma manière de tenir bon. »

Phil Danault, quant à lui, reste un pilier dans cette adversité, soutenant sa communauté de manière discrète mais significative.

Les Kings, en collaboration avec d'autres organisations sportives, se mobilisent pour offrir des ressources aux sinistrés, montrant que le sport peut être un vecteur de solidarité.

Ces incendies, qui ont déjà coûté la vie à plusieurs personnes et provoqué l’évacuation de milliers d’habitants, rappellent la fragilité de nos vies face aux forces de la nature.

Alors que François Arnaud se bat avec ses émotions pour monter sur scène, et que Phil Danault s’adapte à une réalité qui dépasse le hockey, nous sommes nombreux à les accompagner en pensée.

À travers les flammes et la fumée, leur courage nous inspire. Nos prières vont à tous ceux qui, de Los Angeles à Montréal, luttent pour retrouver un semblant de normalité.

Alors que François Arnaud continue de jongler entre sa vie à Montréal et les tragédies de sa ville adoptive, son témoignage est celui d’un homme profondément touché par l’ampleur des pertes.

« Plusieurs commerces que je fréquente au quotidien ont été détruits », explique-t-il avec émotion, décrivant Silver Lake comme un quartier où il avait trouvé un équilibre entre travail et vie personnelle.

Mais, malgré le chaos, il puise dans son art une force pour avancer.

Pendant ce temps, dans la grande région de Los Angeles, Phil Danault et ses coéquipiers des Kings sont confrontés à une réalité bouleversante.

L’annulation de leur match contre les Flames de Calgary n’est qu’un exemple de l’impact des incendies sur leur quotidien. Mais maintenant qu'ils sont à l'extérieur de la maison, on peut sentir leur angoisse d'être loin de leurs famille.

Pour Danault, la priorité reste la sécurité des siens et de sa communauté. Bien qu’il soit un joueur clé sur la glace, son rôle dépasse désormais le sport. Reste qu'il doit se concentrer sur son travail...et jouer au hockey...

Ces incendies ont également touché des figures sportives emblématiques de Los Angeles, comme JJ Redick le coach des Lakers, qui a dû mettre sacarrière entre parenthèses pour s’assurer de la sécurité de leurs familles.

Ces gestes rappellent que, face à une telle tragédie, les priorités s’imposent d’elles-mêmes.

Pour François Arnaud, le retour à la scène représente une lueur d’espoir dans cet océan d’incertitudes.

« Quand je monte sur les planches, je pense à autre chose », dit-il, voyant dans le théâtre un exutoire, une manière d’honorer les vies bouleversées tout en poursuivant son rêve artistique.

Quant à Phil Danault, sa détermination à soutenir la communauté californienne, même dans l’adversité, reflète un leadership discret mais puissant.

Les flammes ne font pas de distinction entre les professions, les rêves ou les origines. Elles ravagent tout sur leur passage, mais elles mettent aussi en lumière la solidarité humaine et la capacité de se relever.

À travers leurs paroles et leurs actions, François Arnaud et Phil Danault incarnent cette résilience, rappelant que même dans les moments les plus sombres, il est possible de trouver un chemin vers la lumière.

Les pensées et prières de leurs proches, amis et admirateurs les accompagnent.