Pendant que le PLAN du CH est d'envoyer Jesperi Kotkaniemi à Laval...

Pendant que le PLAN du CH est d'envoyer Jesperi Kotkaniemi à Laval...

Par David Garel le 2020-05-05

- Pendant que le PLAN du CH est d'envoyer Jesperi Kotkaniemi à Laval...

- Samuel Poulin et Jakob Pelletier...repêchés un an après...sont NHL READY?

« Pour l’instant, je n’y pense pas trop affirme Pelletier (le choix de premier tour (26e) des Flames l’été dernier). Avec tout ce qui se passe, il y a d’autres préoccupations. Dans mon for intérieur, j’aimerais faire le saut dans la LNH le plus rapidement possible. C’est mon rêve d’y jouer, comme Sam. (Poulin)

« Nous nous parlons deux ou trois fois par semaine, Sam et moi. Nous nous demandons ce qui arrivera avec la saison. Nous faisons nos devoirs en poursuivant nos entraînements. Nous serons prêts quand nous aurons à nous présenter à un camp. Nous serons même plus prêts que jamais. »

- Samuel Poulin croit qu'il est PRÊT... 

« Je crois que ce serait possible pour moi de cogner à la porte de la LNH. À mon premier camp à Pittsburgh, je ne me sentais pas encore prêt. Les Penguins avaient pris la bonne décision en me renvoyant dans la LHJMQ pour une autre saison, à Sherbrooke. J’ai connu une bonne saison, j’ai gagné encore plus en confiance. J’aime ma progression et je sens que je me rapproche de la LNH.

« Nous sommes dans l’incertitude, c’est impossible de prédire ce qui arrivera pour la prochaine saison. Nous ne savons même pas s’il y aura une saison. Et c’est la même histoire dans la LHJMQ. Nous sommes tous devant l’inconnu. »

- Pelletier veut être PATIENT.

« Je ne me place pas de pression pour gagner un poste le plus rapidement dans la LNH. Je parle souvent avec les Flames. Je sais qu’ils ont un projet pour moi. Ils cherchent à me développer pour que je devienne le meilleur joueur possible. Ce n’est pas une course. Si j’arrive au camp et que je suis dominant, ils me donneront une chance. Mais si je ne fais pas le saut dès cette saison, je retournerai à Moncton pour poursuivre mon apprentissage. Mon plan A serait la LNH, mais ce n’est pas la fin du monde si ça ne fonctionne pas. » 

- Poulin semble prêt, à cause de sa MATURITÉ PHYSIQUE.

« Sam a déjà la maturité physique, affirme Stéphane Julien, l’entraîneur en chef des Phoenix. Il a un avantage sur plusieurs jeunes. Physiquement, il est même probablement en avance sur des vétérans. Mais après, ça dépendra de plusieurs facteurs. Les Penguins veulent gagner tous les ans, ils ne bousculeront pas son développement. Pour son talent, sa lecture du jeu et sa robustesse, il pourrait jouer dans la LNH dès la prochaine saison. Il aura à mériter sa place. Ça dépendra de la philosophie des Penguins. » 

- Crosby a déjà pris Poulin sous son AILE...

« J’avais donné mon cellulaire à ma mère pour le repêchage. Je ne voulais pas être distrait. Je désirais vivre ce moment avec ma famille sans regarder mon téléphone. En sortant de l’aréna, j’ai repris mon cellulaire et j’ai commencé à lire mes nombreux messages. Il y en avait plusieurs. J’ai regardé un numéro que je n’avais pas dans mes contacts et j’ai rapidement remarqué la signature dans le bas du message. C’était écrit “de Sid’’. J’étais heureux de recevoir un message de Crosby. »

« Sid était vraiment gentil avec moi. Dès notre première rencontre, il a pris le temps de me jaser. Il m’avait posé des questions sur mon été et mes jours à Sherbrooke, dans la LHJMQ. Il n’est pas juste passé pour me dire salut, il m’a parlé pendant deux ou trois minutes. Il reste un gars terre à terre. Pendant le camp, il me parlait souvent et me donnait des conseils."

« Il y a des gars dans le vestiaire des Penguins qui ont gagné trois fois la Coupe Stanley. Ils savent ce qu’il faut faire pour connaître du succès. J’ai la chance d’apprendre des meilleurs avec des joueurs comme Crosby, [Evgeni] Malkin et [Kristopher] Letang. Ce ne sont pas des deux de pique ! »

- À Calgary, c'est Gaudreau et Monahan qui ont pris en charge Pelletier.

« C’était incroyable comme expérience. J’ai joué deux matchs avec les pros et j’ai fait quelques entraînements. Ce n’est pas un autre univers, mais il y a une grosse marche. Je regardais Johnny Gaudreau et Sean Monahan. C’est incroyable de constater leur niveau de talent et c’est encore plus agréable de voir à quel point ils travaillent fort. »