- Le Canadien de Montréal devrait payer un psychologue pour Paul Byron.
- S'accrocher de cette manière à un rêve impossible n'est pas sain.
- Nous irions même plus loin.
- C'est m-a-l-a-d-i-f...
«Je suis habitué qu’on me dise que je ne peux pas faire quelque chose. J’ai de la difficulté à changer ma façon de penser. J’espère encore me réveiller un jour et être en santé. Je rêve de me sentir normal et d’être en mesure de reprendre l’entraînement pour redevenir un joueur de la LNH».
«Ne plus avoir cet espoir, ça va à l’encontre de qui je suis. Je vais peut-être le réaliser un jour. Je vais peut-être écouter ce que les médecins me disent, réaliser qu’ils ont l’expérience et qu’ils savent de quoi ils parlent. Je vais peut-être arrêter d’être naïf et de me dire que je peux encore le faire une dernière fois.»
«Je ne suis pas encore là mentalement. Je n’ai donc pas pris ma décision. Il y a beaucoup d’endroits où je pourrais jouer à l’extérieur de la LNH. C’est aussi ce qui fait en sorte que c’est une décision difficile.»
«Est-ce que je peux encore jouer 20 matchs? Si la réponse est oui, je vais probablement signer un contrat quelque part. Je ne peux tout simplement pas et c’est dur.»
- En plus...
- Byron sait très bien qu'un poste l'attend dans la LNH avec le Canadien de Montréal dans le domaine du développement des joueurs.
- Qu'il pense à sa femme...ses enfants...
- L'important, c'est qu'il puisse être en santé pour monter les escaliers, passer du temps de qualité avec sa famille, vivre une vie qui n'est pas hypothéquée, pouvoir jouer avec ses enfants..
«Je veux encore jouer et être un joueur de hockey. Si je ne peux plus, je veux obtenir l’opportunité d’aider les jeunes, faire quelque chose en lien avec le développement des joueurs ou derrière un banc.»
- Avant toute chose, Byron doit suivre une thérapie.
- Être bien dans sa peau...à l'extérieur du hockey...
- Car la vie est bien plus précieuse qu'un simple sport...