Aujourd’hui, la tension était évidente alors que Patrick Roy, entraîneur-chef des Islanders de New York, a perdu patience en conférence de presse.
Après plusieurs jours marqués par des rumeurs sur une prétendue mésentente avec le directeur général Lou Lamoriello, Roy a décidé de mettre les choses au clair de manière brutale et directe.
Visiblement irrité, le légendaire entraîneur a répondu sans détour aux questions des journalistes qui cherchaient à savoir si un conflit avait lieu en coulisses.
Tout a commencé samedi, après une défaite frustrante de 6 à 3 contre les Panthers de la Floride. Roy avait alors laissé entendre que la présence de Matt Martin et Pierre Engvall dans la formation n’était pas vraiment de son ressort, mais plutôt une décision de Lamoriello.
Ces propos ont immédiatement alimenté les spéculations, les médias interprétant cela comme une fissure dans la relation entre le DG et l’entraîneur-chef.
Le contexte n’a fait qu’aggraver la situation : avec un bilan mitigé de 3-3-2 et une 11e ou 12e place provisoire dans l’Association de l’Est, les Islanders peinent à trouver leur rythme en ce début de saison.
Le mécontentement des partisans grandit, et certains médias n’ont pas hésité à pointer du doigt une possible rivalité interne entre Roy et Lamoriello.
Lundi, en conférence de presse, Patrick Roy a laissé exploser sa frustration devant ce qu’il a qualifié de "fabrication de conflits". Il a immédiatement réfuté l’idée d’un différend avec Lamoriello :
« C’est drôle quand les gens laissent entendre que Lou et moi ne sommes pas sur la même longueur d’onde. C’est complètement faux. Nous nous parlons tous les jours de notre formation."
"Lou a le dernier mot au deuxième étage, et j’ai le dernier mot derrière le banc. Nous voulons tous les deux gagner des matchs de hockey, et ça, c’est la seule vérité qui compte. »
Roy, visiblement excédé par la tournure des événements, a été cinglant mots en qualifiant les rumeurs de « pure invention médiatique ».
Il a également insisté sur le fait que l’alignement actuel est en constante évolution et que des ajustements seront encore nécessaires :
« Nous ne sommes pas encore à l’aise avec nos gars. Ce sera un long processus, mais nous allons continuer d’essayer de trouver le bon aligne,ent"
Pendant l’entraînement de lundi, un premier ajustement a été observé. Matt Martin, sur le quatrième trio avec MacLean et Pierre Engvall depuis qu'il a signé récemment, a été remplacé par Hudson Fasching.
Ce changement témoigne de la vérité: il semble bel et bien y avoir un conflit entre Patrick Roy et Lou Lamoriello.
Le DG voulait ajouter de la robustesse alors que Patrick Roy ne voulait rien savoir de rajouter l'homme fort. Même chose avec Pierre Engvall.
Roy ne voulait pas le rappeler, mais Lamoriello lui a imposé son choix.
Le message est clair : personne n’est intouchable, et Roy est prêt à bousculer l’alignement pour trouver la formule gagnante.
Cette flexibilité contraste avec l’image d’un entraîneur sous l’emprise de son directeur général, une idée que Roy a balayée avec mépris.
« Les décisions derrière le banc, c’est moi qui les prends, point à la ligne », a-t-il martelé.
Les Islanders auront l’occasion de redresser la barre mardi soir alors qu’ils accueilleront les Ducks d’Anaheim au UBS Arena.
Pour Roy, ce match sera une opportunité de prouver que, malgré les critiques et les tensions son équipe est sur la bonne voie.
Cependant, la pression est immense. Si les résultats ne suivent pas rapidement, les questions sur la relation entre Roy et Lamoriello pourraient ressurgir.
D’autant plus que les partisans commencent à perdre patience, espérant voir une équipe plus compétitive après des années d'incertitude.
Patrick Roy a beau clamer haut et fort que tout va bien avec Lou Lamoriello, la tension est énorme autour de l’équipe.
Le début de saison horrible et les ajustements fréquents dans l’alignement laissent planer un doute sur l’harmonie entre la direction et le vestiaire.
Pour les Islanders, les prochaines semaines seront déterminantes. Si les victoires ne s'accumulent pas, la pression médiatique et la grogne des partisans ne feront qu’intensifier le climat déjà électrique.
Roy, fidèle à son style, continuera sans doute à parler sans filtre, mais il lui faudra des résultats pour calmer les critiques.
Une chose est sûre : à Long Island, la patience des fans et l’avenir de cette équipe dépendent désormais de la capacité de Roy et Lamoriello à maintenir le cap ensemble.
Sinon, ça risque de mal tourner.
C’est triste de voir un coach de la trempe de Patrick Roy se retrouver dans la pire situation possible.
L’arrivée du « Roi » à la barre des Islanders avait créé tellement d’enthousiasme parmi les amateurs de hockey.
Mais aujourd’hui, cet enthousiasme est teinté de peur. Nous sommes toujours excités pour Patrick Roy car il est quand même coach dans la LNH, mais nous avons également peur pour lui.
Une analyse honnête de l’alignement actuel des Islanders révèle des lacunes inquiétantes : l'absence de profondeur et de "swag" dans cette équipe est frappante.
La construction de cette équipe est incomplète, et il est difficile d’imaginer une progression sans changements majeurs.
C'est du côté du bassin d’espoirs que se situe la véritable catastrophe. Depuis plusieurs années, les Islanders sont critiqués pour leur incapacité à repérer, recruter et développer de jeunes talents.
Les choix au repêchage sacrifiés lors des transactions passées ont laissé l'équipe avec une réserve vide de jeunes espoirs, compliquant davantage la tâche de Roy.
À cela s’ajoute la rigidité de Lou Lamoriello, un directeur général qui a refusé de reconstruire malgré des signes évidents que la fenêtre pour gagner la Coupe Stanley s’est refermée à double tour.
Cette obstination place Patrick Roy dans une position imposible.
Si l’équipe ne performe pas rapidement, Roy pourrait devenir le bouc émissaire d’une organisation qui refuse de regarder la réalité en face.
Si quelqu’un peut transformer un environnement hostile en une opportunité de renaissance, c’est bien Roy. Avec lui, tout est possible.
Mais le défi est immense, voire impossible.
Il devra jongler entre l’impatience des partisans, l’influence de Lamoriello, et un alignement qui manque de profondeur.
Mais si quelqu’un peut déjouer les attentes et prouver que rien n’est impossible, c’est bien lui. Seul le temps dira si Roy réussira à surprendra tout le monde ou s'il s'écroulera dans une situation hors de son contrôle, comme le prédisent certains journalistes.
L’histoire de Patrick Roy aux Islanders reste à écrire. Mais autant on l'aime, autant on doit avouer qu'on a peur pour lui.