Patrick Roy n’est pas du genre à se cacher, et il l’a prouvé une fois de plus jeudi soir, après une victoire de 5-4 des Islanders contre les Blackhawks de Chicago.
Pourtant, malgré les deux points empochés, l’entraîneur-chef était furieux. Très furieux.
Dans un point de presse digne de ses grandes sorties médiatiques, Roy a laissé entrevoir sa frustration face à la performance de ses joueurs, qu’il a ouvertement accusés d’avoir laissé tomber leur gardien vedette, Ilya Sorokin.
« Je pense que les temps ont changé, parce que si les gars m’avaient fait ça à l’époque, j’aurais brisé un bâton dans le vestiaire », a-t-il lancé, le ton glacial, en regardant droit dans les yeux les journalistes présents.
Vous devez absolument voir la réaction de Roy dans la vidéo suivante. Si vous êtes un joueur des Islanders, cela va vous donner des frissons dans le dos.
Les Islanders, qui menaient 5-1 en début de troisième période, ont relâché complètement leur effort, permettant aux Blackhawks de marquer trois buts consécutifs.
Les huit dernières minutes du match ont été une véritable catastrophe pour une équipe qui prétend jouer de manière compétitive.
Roy, lui, ne décolérait pas.
« On n’a pas compétitionné, on n’a pas bataillé devant notre filet. On en a parlé jeudi matin. On doit être plus forts. Notre gardien mérite plus de respect », a-t-il clamé.
Cette déclaration, bien qu’adressée à l’ensemble de l’équipe, avait des accents punitifs. Les joueurs savent déjà que leur entraîneur ne laissera pas cette performance passer sans conséquence.
Selon des rumeurs circulant en coulisses, Roy aurait exprimé son mécontentement dans le vestiaire après la rencontre en brisant effectivement un bâton, illustrant à quel point il était mécontent du relâchement de ses joueurs.
« Le Roy d'avant est de retour », a glissé un membre de l’organisation sous couvert d’anonymat.
La relation entre Roy et ses joueurs, déjà sous tension, pourrait se détériorer davantage.
« Ce n’est pas acceptable », a répété Roy devant les caméras, soulignant que cette attitude de perdant ne reflète pas la mentalité qu’il souhaite inculquer.
Il serait déjà question de pratiques punitives lors des prochains entraînements, une méthode qui, bien que controversée, fait partie intégrante du style de coaching de Roy.
Patrick Roy est réputé pour son intensité, mais cette approche commence à diviser. Certains joueurs, exténués par les critiques publiques constantes et les méthodes exigeantes, se demanderaient si le message de Roy est encore entendu dans le vestiaire.
Pour Roy, cependant, le problème est clair : ses joueurs doivent apprendre à respecter leur gardien.
« Nous avons l’un des meilleurs gardiens de ce sport. Il ne mérite pas ça. J’espère qu’on se sent mal. C’est mon cas, vraiment », a-t-il déclaré avec une pointe de déception.
Cette victoire ne cache pas les problèmes plus profonds des Islanders. Avec une fiche de 12-12-7, l’équipe peine à trouver de la constance.
Les joueurs, fatigués par un système de jeu rigide et des attentes élevées, semblent au bord de la rupture.
Pour Patrick Roy, le défi est immense. Si ses joueurs ne répondent pas à ses critiques et à ses méthodes, il pourrait rapidement perdre le contrôle de son vestiaire.
Les fans, eux, commencent à se demander si Roy est vraiment l’homme de la situation.
Une chose est certaine : après cette sortie cinglante, la tension est à son comble à Long Island. Et si Patrick Roy n’arrive pas à redresser la barre rapidement, le dictateur pourrait bien être confronté à une rébellion dans son propre camp.
Si Patrick Roy a exprimé sa colère devant les médias, ce n’est qu’un avant-goût de ce qui attend ses joueurs. Connu pour ses entraînements intensifs et punitifs, Roy n’a jamais hésité à pousser ses équipes au-delà de leurs limites, surtout lorsqu’il sent que l’effort n’est pas à la hauteur de ses attentes.
Après la débâcle de jeudi soir, il est évident que les Islanders n’échapperont pas à la rigueur de leur entraîneur.
Patrick Roy n’est pas étranger aux méthodes extrêmes pour motiver ses troupes. Les joueurs des Islanders peuvent s’attendre à des séances de patinage sans fin, un exercice favori de Roy pour punir le manque d’effort.
Ces fameux exercices, où les joueurs doivent parcourir la patinoire à répétition jusqu’à l’épuisement, ont déjà marqué ses passages précédents, tant dans la LHJMQ avec les Remparts que dans la LNH avec l’Avalanche.
« S’ils ne veulent pas se battre sur la glace, ils le feront à l’entraînement », aurait-il glissé à un membre du personnel après le match contre les Blackhawks.
En plus des exercices d’endurance, les Islanders devront probablement se confronter à des séances de batailles devant le filet, un aspect du jeu sur lequel Roy insiste constamment.
Ces exercices visent à renforcer la combativité et à rappeler aux joueurs que chaque pouce de glace doit être mérité.
Roy, qui prône un hockey intense et discipliné, n’accepte pas la passivité ou le relâchement.
Ses méthodes, bien que controversées, reflètent sa philosophie du hockey : tout passe par l’effort, la résilience et le respect des coéquipiers, en particulier le gardien.
Pour lui, laisser tomber un gardien comme Ilya Sorokin, l’un des meilleurs de la ligue, est une faute grave qui mérite une réponse sévère.
Cette exigence pourrait pousser certains joueurs à bout, mais Roy est prêt à courir le risque. Dans son esprit, seuls ceux qui répondent à ces attentes méritent de porter l’uniforme des Islanders.
Ces entraînements punitifs risquent toutefois d’amplifier une fracture déjà présente dans le vestiaire. Certains joueurs, frustrés par les critiques publiques de Roy et par son approche exigeante, pourraient ressentir un sentiment de révolte.
Cependant, Roy semble prêt à tout pour secouer son équipe et instaurer la discipline qu’il juge nécessaire.
Pour les Islanders, ces prochains jours seront cruciaux. Si les joueurs parviennent à répondre à l'autorité de Roy, cela pourrait marquer un tournant dans leur saison.
Mais si le vestiaire se désolidarise davantage, l’aventure de Roy à Long Island pourrait bien se terminer plus tôt que prévu.
Avec des entraînements qui s’annoncent "hard", Patrick Roy entend rappeler à ses joueurs ce que signifie être compétitif dans la LNH.
Si certains pourraient ne pas supporter cette pression, Roy ne semble pas prêt à faire des compromis.
Les Islanders, qui peinent déjà à trouver leur identité, devront prouver qu’ils ont les épaules pour répondre aux attentes de leur entraîneur.
Mais une chose est sûre : Patrick Roy n’a pas l’intention de relâcher la pression.
« Ils doivent comprendre que jouer pour cette équipe est un privilège, pas un droit », a-t-il clamé.
Les prochains jours à Long Island seront décisifs, non seulement pour l’équipe, mais aussi pour l’avenir de Roy derrière le banc.
Une chose est sûre : les Islanders vont en baver, et ce, dès le prochain entraînement.