Patate chaude dans le vestiaire du CH: un journaliste brûle Martin St-Louis

Patate chaude dans le vestiaire du CH: un journaliste brûle Martin St-Louis

Par David Garel le 2024-09-28

Le journaliste de Radio-Canada, Martin Leclerc, lâche toute une information sur la chambre du Canadien de Montréal.

Selon Leclerc, le malaise grossit. Les vétérans du CH seraient en pleine crise existentielle, fatigués de voir les jeunes recrues envahir leur vestiaire.

Sans les nommer, bien sûr, mais il semble évident que Christian Dvorak et Jake Evans sont les cibles principales de ces révélations.

Le problème? Olivier Kapanen et Owen Beck seraient tout simplement trop bons lors de ce camp.

Selon Leclerc, le vestiaire du CH serait en ébullition. Les pauvres vétérans, Dvorak en tête, en auraient assez de voir des jeunes recrues leur voler la vedette et menacer leur place dans l’équipe.

Mais est-ce vraiment un « malaise » ou simplement le cours normal des choses dans la LNH, où rien n’est acquis et où chaque joueur doit prouver sa valeur, jour après jour?

Dvorak et Evans, les nouveaux patrons du malaise?

Il faut dire que Christian Dvorak et Jake Evans ne vivent pas leurs meilleurs moments sous les projecteurs en ce début de saison. Dvorak, avec son contrat de 4,45 millions et ses performances en déclin, pourrait bien être le premier à se retrouver sur la sellette, bousculé par l’arrivée en force d’Olivier Kapanen.

Mais de là à dire que cela provoque un « malaise » dans le vestiaire? Peut-être que c’est simplement le cycle naturel de la LNH : les jeunes arrivent, les vétérans doivent s’adapter, et ceux qui ne le font pas sont remplacés. Bienvenue dans le hockey moderne.

Leclerc voudrait presque nous faire croire que Martin St-Louis doit jouer les médiateurs dans une chambre qui frôle l’effondrement

Il nous décrit une situation où les vétérans, autrefois rois dans leur royaume, tremblent à l’idée de perdre leur trône face aux jeunes recrues. St-Louis, selon lui, aurait une véritable « patate chaude » entre les mains.

Mais en réalité, c’est plutôt un bon vieux processus de sélection naturelle : les meilleurs joueront, les autres regarderont.

Le message de St-Louis à Dvorak semble assez clair : « Il va falloir se battre pour ta place, mon ami. »

Avec Kapanen qui brille de plus en plus et Owen Beck qui pousse derrière, le vétéran centre pourrait rapidement se retrouver en difficulté.

Mais est-ce vraiment un malaise? Ou simplement la réalité de la LNH où la jeunesse prend naturellement la place des anciens?

Leclerc laisse entendre que Dvorak pourrait bientôt être remplacé, et soyons honnêtes, personne ne s’attend vraiment à ce que Christian Dvorak soit encore à Montréal la saison prochaine.

Il joue aussi pour son prochain contrat, mais probablement pas avec le CH, car Kapanen et/ou Beck semble destiné à occuper ce poste avant longtemps.

Selon Leclerc, les vétérans ne seraient pas enchantés de voir autant de jeunes talentueux débarquer dans l’équipe. On imagine déjà les vétérans les jeunes talentueux d’un air suspicieux.

Mais soyons réalistes. Dans la LNH, si vous ne vous améliorez pas, vous êtes remplacés. Les vétérans le savent mieux que quiconque.

Les vétérans vivent dans la peur de perdre leur emploi.

Et d’ailleurs, il semble y avoir une exception notable dans cette prétendue rivalité entre jeunes et anciens : Lane Hutson.

Ce dernier reçoit l’amour de tout le monde, même des vétérans. Pourquoi? Parce qu’il est tout simplement trop bon pour qu’on puisse lui en vouloir de prendre un poste dans l’équipe. Et ça, même les vétérans l’ont compris.

Donc...un « malaise » dans le vestiaire? Ou simplement une compétition saine qui pousse chaque joueur à donner le meilleur de lui-même?

Il est temps de laisser la compétition faire son travail et de voir qui sortira vainqueur de cette bataille pour un poste.

Mais une chose est sûre : que ce soit Dvorak, Evans ou un autre vétéran, la LNH n’est pas un emploi à vie, et tout le monde le sait.

À Martin St-Louis de gérer sa patate brûlante.