Pascal Vincent monte au front. Sa réplique aux médias est tout simplement cinglante.
Oui, Le coach du Rocket a tout simplement été sans pitié. En conférence de presse, Vincent est monté au front avec une virulence rare, s’attaquant directement à certains médias qui ont qualifié le premier match de David Reinbacher de catastrophe.
“Je ne comprends pas ce que certains ont regardé hier soir, mais ce n’était pas le même match que moi j’ai vu.”
Le ton était sec, tranchant, et l’agacement était évident. L’entraîneur du Rocket a rejeté catégoriquement l’idée que Reinbacher avait été un problème dans la défaite du Rocket, allant même jusqu’à affirmer que le défenseur autrichien avait été le meilleur arrière de son équipe pendant la première moitié du match.
Ce qui a le plus irrité Pascal Vincent, ce n’est pas seulement les critiques sur la performance de Reinbacher, mais le ton employé par certains médias.
Les articles l’ont qualifié de “touriste”, de “joueur perdu”, et certains sont allés jusqu’à parler de “choke monumental”.
Pour Vincent, cette vague de critiques ne tient pas compte du contexte : un premier match de retour après une longue blessure au genou, une adaptation nécessaire à la Ligue américaine, et une prestation loin d’être aussi dramatique que ce que certains ont décrit.
“Il a joué un bon match. A-t-il été parfait? Non. Mais aucun de nos défenseurs ne l’a été."
Traduction: Vous voulez trouver un bouc émissaire? Trouvez quelqu’un d’autre.
Des paroles dures, livrées avec colère, comme si Vincent en avait assez de voir ses jeunes joueurs être traînés dans la boue à la moindre difficulté.
Oui, Reinbacher a été sur la glace pour quatre buts du Moose du Manitoba. Oui, il a terminé la rencontre avec un différentiel de -2. Mais Pascal Vincent a insisté sur un point que plusieurs analystes ont ignoré :
Un des buts encaissés l’a été en désavantage numérique.
Il n’était pas directement fautif sur plusieurs des filets.
Son positionnement et ses lectures de jeu étaient globalement bons, même s’il manque encore de rythme.
Cette défense passionnée de Pascal Vincent envoie également un message direct aux dirigeants du Canadien de Montréal : ne laissez pas la pression médiatique dicter le développement de Reinbacher.
Le jeune défenseur est déjà sous le microscope depuis son repêchage controversé au cinquième rang. Sa blessure au camp d’entraînement a ralenti sa progression, et maintenant, au premier faux pas, il est déjà la cible des médias montréalais.
Vincent sait que son rôle est de protéger ses joueurs, mais il a aussi vu par le passé comment l’environnement montréalais peut détruire un jeune espoir qui n’a pas encore eu le temps de trouver ses repères.
Si Pascal Vincent s’est montré aussi intransigeant envers les critiques, c’est parce qu’il sait que ce n’est que le début.
Les projecteurs seront toujours braqués sur David Reinbacher, chaque erreur sera amplifiée, et chaque performance sera scrutée à la loupe.
Le Canadien a misé gros sur lui. Il n’aura pas droit à l’erreur.
Mais pour hier soir, il peut compter sur un entraîneur qui ne le laissera pas tomber. Pascal Vincent a pris la parole fort et clair : il ne laissera pas les médias dicter l’avenir de son joueur.
Pascal Vincent sort les gants pour David Reinbacher : une défense virulente qui en dit long
Le coach n’a pas seulement défendu un joueur en conférence de presse après le match du Rocket contre le Moose du Manitoba.
Il a pris position, il a protégé un jeune homme, et surtout, il a envoyé un message à tous ceux qui ont voulu faire de David Reinbacher un accusé après un seul match en Ligue américaine.
La frustration était évidente. Le coach du Rocket n’a pas digéré l’article de TVA Sports et d’autres médias qui ont qualifié la performance de Reinbacher de désastre total.
On sentait un entraîneur fâché, déterminé, prêt à aller au bat pour son joueur, comme tout bon coach devrait le faire.
Mais au-delà de l’indignation, il y avait quelque chose de personnel. Pascal Vincent sait exactement ce que ça fait de voir un jeune joueur se faire démolir par les médias, il sait ce que Reinbacher vécu, il sait ce que son père a vécu et veut que la controverse Michkov soit écartée pour de bon.
C’est ça qu’on veut d’un coach dans la Ligue américaine. Quelqu’un qui ne lâche pas ses gars. Un entraîneur qui comprend que son rôle, ce n’est pas juste de développer du talent, c’est aussi de bâtir des hommes, de protéger des jeunes qui sont encore en apprentissage, qui ne sont pas prêts à encaisser tout ce que Montréal peut leur balancer en pleine figure.
Hier, Pascal Vincent a montré pourquoi il est respecté, pourquoi son retour dans la LNH n’est qu’une question de temps.
Des gars comme lui, les joueurs les suivent, les écoutent, les respectent. Et avec des gestes comme ça, son vestiaire va le respecter encore davantage.
David Reinbacher a peut-être connu une première difficile, mais il a déjà un allié puissant dans son coin. Et ça, c’est peut-être la meilleure nouvelle qu’il pouvait espérer après un match aussi cauchemardesque.
La question est maintenant de savoir si l'Autrichien saura utiliser cette protection comme un tremplin, ou si cette tempête médiatique finira par l’engloutir.