Paris à Vegas: José Théodore mise contre Martin St-Louis

Paris à Vegas: José Théodore mise contre Martin St-Louis

Par David Garel le 2025-11-13

C’est devenu une habitude. José Théodore, en vacances à Vegas, trouve toujours le moyen de balancer ses vérités sur le Canadien de Montréal. Sans filtre,,, et sans retenue.

Et cette fois, il est tout simplement cinglant : selon lui, le Tricolore fonce droit dans un mur. Un mur de mauvaise habitudes que personne ne semble vouloir corriger.

L'ancien gardien vedette devenu commentateur baveux au maximum , Théodore s’exprime avec l’assurance d’un homme qui croit savoir mieux que tout le monde.

Difficile de le contredire. On parle quand même du gagnant d"un Trophée Hart et Vezina. C’est justement ce qui agace. Installé confortablement à des milliers de kilomètres, il se permet de prédire la chute du Canadien comme s’il pariait sur une course de chevaux.

D’ailleurs, certains soupçonnent qu’il continue de miser contre l’équipe de sa province, comme il l’a déjà fait en misant sur le New Jersey. alors que Jakub Dobes avait pleuré la cruelle défaite.

Théo s'est même vanté d'avoir fait du "cash" avec sa mise anti-CH. Clairement, il a parié pour Dallas ce soir, alors qu'il sait qu'une autre défaite du CH s'en vient. (une dégelée!)

Le pire, c'est que Théo se vante de s'en mettre plein le poches contre son ancienne équipe.

Imaginez juste la face de Martin St-Louis en apprenant que José Théodore mise contre sa tête. On sait qu’il n’a jamais eu la moindre relation avec Théodore, même à l’époque où ils s’affrontaient sur la glace.

Aucun respect mutuel, aucun lien. Et là, il apprend qu'il se fait littéralement de l’argent sur son dos. 

Mais cette fois, les propos de Théo résonnent plus fort qu'un simple pari. Parce qu’il n’est pas le seul à sentir ce glissement. Voilà pourquoi il a lancé un avertissement clair cette semaine : il y a un mauvais feeling autour du Canadien de Montréal. Et pas juste à cause de quelques défaites. Non. C’est plus profond. 

Selon Théo, l’équipe a une fiche trop “belle” pour être crédible. Trop jolie pour être honnête. Trop chanceuse pour être durable. Les gars jouent avec leurs beaux habits, leur belle confiance, des jeux "trop fancy" pour la LNH, mais sans cette hargne nécessaire quand la saison s’enfonce dans la lourdeur de novembre.

Ils se croient meilleurs qu’ils ne le sont. Ils se regardent aller. Ils passent la rondelle au lieu de tirer. Ils célèbrent comme s’ils avaient tout accompli. Et pendant ce temps, les équipes adverses prennent des notes.

C’est le danger ultime d’une équipe qui gagne quand elle devrait perdre : elle se berce d’illusions. Et Théodore le sait. Il est passé par là. Il en a vu, des clubs séduisants sur papier qui s’effondrent en mars parce qu’ils ont oublié les fondations.

Parce qu’ils ont cru que leur talent suffirait. Parce qu’ils ont refusé de faire le sale boulot, de bloquer des tirs, de foncer au filet, de frapper, de se salir les mains.

Ce que dénonce Théodore, c’est cette autosatisfaction et selon lui, Martin St-Louis doit se réveiller et ramasser sa cha,bre.

Cette impression que les jeunes du CH, aussi prometteurs soient-ils, prennent déjà pour acquis qu’ils sont trop bons, et trop beaux.

Le hockey de novembre, c’est du grind, c’est moche, c’est laid, c’est souffrant. Mais on ne sent pas cette mentalité dans le vestiaire du Canadien. On sent le danger d'une équipe trop "soft" Rendu en séries, la finesse et les feintes se font ramasser par le hockey "old school".

Selon Théo, le CH cache les problèmes sous le tapis. Le CH oublie qu la réalité finit toujours par rattraper les équipes molles.

Il voit que Martin St-Louis protège certains joueurs, qu’il refuse de nommer les coupables, qu’il préfère vanter l’effort global que de pointer les responsabilités. Et ça finit par peser.

José Théodore, depuis ses hôtels de luxe et des maisons de pari, le dit haut et fort : ce club n’est pas prêt pour l’adversité. Ce club vit dans une bulle. Et quand la vraie saison va commencer, quand les blessures vont s’accumuler, quand les séries vont arriver, ce sera trop tard.

Il faut des vétérans qui parlent fort. Il faut des leaders qui dérangent. Il faut des pratiques avec de la friction. Et surtout, il faut de l’humilité.

Parce qu’en ce moment, le Canadien donne l’impression qu’il veut la victoire… mais sans douleur. Or, ça n’existe pas.

Et si on ne commence pas à corriger ça, très bientôt, ce sera la chute que Théodore a annoncée.

Dire qu'il se fait de l'argent sur le dos de Martin St-Louis. Ouch.