Ondes de Choc pour Juraj Slafkovsky : Logan Cooley expose la vérité

Ondes de Choc pour Juraj Slafkovsky : Logan Cooley expose la vérité

Par André Soueidan le 2025-01-15

Il y a des soirs où les vérités, aussi amères soient-elles, s’imposent d’elles-mêmes.

Hier, dans un match opposant le Canadien de Montréal au Club de hockey de l’Utah , les partisans du CH ont assisté à une démonstration claire de ce qu’ils auraient pu avoir au lieu de Juraj Slafkovsky.

Logan Cooley, repêché troisième au total en 2022, a éclaboussé la glace de son talent, au point de remettre sérieusement en question le choix du Tricolore au tout premier rang.

Logan Cooley, c’est la quintessence du joueur moderne : rapide, vif, doté d’une vision exceptionnelle et capable de transformer un simple avantage numérique en véritable spectacle.

Hier soir, il n’a cessé d’être une menace, démontrant une confiance et une finesse qui donnent des sueurs froides aux défenseurs adverses.

Pendant ce temps, Juraj Slafkovsky continuait de chercher son identité, comme un acteur raté tentant de décrocher un rôle dans un blockbuster.

Et les chiffres ne mentent pas. Logan Cooley, avec 32 buts et 81 points en seulement 125 matchs, est sur une trajectoire ascendante fulgurante.

Slafkovsky ? 28 buts, 83 points… en 161 matchs.

L’écart est criant, et pourtant, c’est Slafkovsky qui bénéficie du traitement VIP à Montréal, avec un contrat de 61 millions en poche. Difficile de ne pas lever un sourcil face à cette réalité.

Mais ce n’est pas qu’une question de chiffres. Ce qui frappe vraiment, c’est la différence de style.

Cooley joue avec une énergie débordante, une confiance évidente et un désir de faire la différence à chaque présence.

Slafkovsky, lui, semble en perpétuelle hésitation. Il est grand, costaud, mais utilise rarement son physique à bon escient.

Ce n’est pas un joueur qui impose sa présence sur la glace. Il frappe quand il n’a pas le choix, et souvent, il semble timide à l’idée d’aller au combat.

Et parlons de son comportement hors glace. Ah, Juraj et ses nuits tardives au Flyjin, à attendre que sa copine termine son quart de travail.

On pourrait penser que le premier choix au total aurait mieux à faire que d’être planté là, dans un bar branché, plutôt que de se concentrer sur son développement et sur la pression énorme qui pèse sur ses épaules.

Mais non. Slafkovsky semble naviguer dans sa carrière comme un bateau sans gouvernail, sans véritable direction ni urgence.

Cette image, celle d’un joueur qui ne semble pas pleinement engagé dans son propre succès, est frustrante pour les partisans.

Ils voient en Logan Cooley ce qu’ils espéraient en Juraj Slafkovsky : un joueur capable de dominer, d’être la pierre angulaire d’une franchise.

Au lieu de cela, ils ont un ailier maladroit qui, malgré tout, bénéficie encore d’un traitement de faveur grâce à son statut de premier choix.

Mais, au milieu de cette sombre réalité, les partisans du Canadien de Montréal peuvent au moins trouver un semblant de réconfort grâce à Lane Hutson.

Oui, ce même Lane Hutson repêché au 62e rang, bien après tous les prétendus espoirs de premier plan. Hutson est déjà en train de montrer qu’il est probablement le meilleur joueur de cette cuvée 2022.

Avec 37 points en seulement 45 matchs dans la LNH, à sa toute première saison, Hutson affiche un ratio de presque un point par match, ce que même Logan Cooley n’a pas réussi à accomplir.

C’est une petite victoire pour le Canadien, mais une victoire tout de même.

Bien sûr, il y a toujours de l’espoir pour Slafkovsky. Il est encore jeune, et il est possible qu’il trouve son rythme dans les années à venir.

Mais combien de temps les partisans seront-ils prêts à attendre ? Dans une ville comme Montréal, où la patience est une denrée rare, le temps presse pour Juraj.

S’il ne parvient pas à prouver qu’il peut être un joueur d’impact, le murmure des regrets pourrait rapidement devenir un cri.

Et en attendant, les partisans devront supporter de voir Logan Cooley briller ailleurs, tandis que Slafkovsky continue d’essayer, en vain, de trouver sa place.

Montréal, une ville qui vibre pour son hockey, mérite mieux que ça. Ils méritent un joueur qui correspond à l’attente, pas un projet éternellement inachevé.

Peut-être que Juraj trouvera un jour son identité. Peut-être pas. Mais le temps presse.

À suivre