Des rumeurs circulent concernant une potentielle offre hostile visant Martin Necas.
Pierre LeBrun semble persuadé que plusieurs équipes y pensent de plus en plus. Toutefois, si le directeur général du Canadien de Montréal, Kent Hughes, décide de soumettre une offre hostile, plusieurs autres joueurs pourraient également être ciblés.
Les offres hostiles sont rares dans l'histoire récente de la LNH. En vingt ans de l'ère du plafond salarial, seulement dix offres hostiles ont été signées.
Huit d'entre elles ont eu lieu entre 2006 et 2013, la plupart étant rapidement égalées par l'équipe d'origine du joueur.
Parmi celles-ci, seules les Oilers ont réussi à obtenir Dustin Penner en 2007. Depuis 2014, seules deux offres hostiles ont été soumises, toutes deux impliquant les Canadiens de Montréal et les Hurricanes de la Caroline.
En 2019, Montréal a tenté de signer Sebastian Aho, mais l'offre a été égalée. Puis, en 2021, les Hurricanes ont riposté en offrant un contrat à Jesperi Kotkaniemi, que les Canadiens ont décidé de ne pas égaler.
Malgré leur rareté, les offres hostiles restent une stratégie valable pour obtenir des jeunes talents souvent sous-payés par leurs équipes actuelles, surtout si ces équipes sont dans une situation financière difficile.
Les directeurs généraux doivent être sans pitié dans leur quête pour bâtir une équipe compétitive, même si cela implique de froisser quelques relations. Il faudrait que Kent Hughes nous prouve qu'il n'est pas "trop gentil".
Les risques d'une offre hostile sont bien présents. Dédier une part importante de l'espace salarial à un seul joueur peut être ridqué, mais miser sur de jeunes joueurs talentueux offre souvent plus de garanties que le marché des agents libres.
Toutefois, en plus de l'espace salarial, les offres hostiles impliquent une compensation en choix de repêchage, variant selon la valeur du contrat offert.
Parmi les agents libres avec restriction (RFA) cette année, on trouve des noms comme Seth Jarvis, Matty Beniers, Lucas Raymond et Moritz Seider.
Cependant, il existe des cibles plus plausibles pour des offres hostiles, provenant d'équipes vulnérables sur le plan financier.
Martin Necas, Hurricanes de la Caroline Martin Necas pourrait être une cible idéale. Avec l'arrivée d'un nouveau directeur général, Eric Tulsky, les choses pourraient changer pour Necas en Caroline.
Une offre sur cinq ans, autour de 6,84 millions de dollars par an, coûterait un choix de premier et de troisième tour. Ce montant pourrait sembler élevé, mais le potentiel de Necas le justifie.
Anton Lundell, Panthers de la Floride
Anton Lundell a montré son potentiel lors des séries éliminatoires, mais la Floride a des contraintes budgétaires importantes.
Une offre à long terme avec un cap hit de 6,5 millions de dollars pourrait être une option intéressante, nécessitant une compensation de premier et de troisième tour.
Quinton Byfield, Kings de Los Angeles
Quinton Byfield pourrait attirer l'attention après une saison prometteuse. Une offre de six ans, avoisinant les 7 millions de dollars, pourrait mettre les Kings dans une position inconfortable, compte tenu de leur situation salariale. Mais la transaction de Pierre-Luc Dubois libérant de l'espace, Byfield est à Los Angeles pour y rester.
Dawson Mercer, Devils du New Jersey
Dawson Mercer, avec un impact sur la masse salariale autour de 5,78 millions de dollars sur plusieurs années, pourrait forcer les Devils à faire des ajustements financiers difficiles pour le retenir.
Casey Mittelstadt, Avalanche du Colorado
Casey, après sa meilleure saison, pourrait être une cible avec une offre dans la fourchette de 5 à 6 millions de dollars, mettant la pression sur l'Avalanche pour maintenir son équilibre salarial.
Les offres hostiles, bien que risquées et rares, peuvent être une stratégie efficace pour obtenir des jeunes talents sous-évalués et sous-payés. Si Kent Hughes décide de tenter sa chance, il a plusieurs options valables pour améliorer les Canadiens de Montréal.
En voici d'autres:
Dylan Holloway, Oilers d’Edmonton
Les Oilers sont en proie à des contraintes salariales sévères avec environ 10 millions de dollars disponibles et plusieurs postes à combler. Holloway pourrait être une cible intéressante, surtout qu’une offre dans la fourchette de 3 à 4 millions de dollars ne nécessiterait qu’une compensation d’un choix de deuxième tour.
Cole Perfetti, Jets de Winnipeg
Avec un nouvel entraîneur, Cole Perfetti pourrait bénéficier de plus d’opportunités à Winnipeg. Les Jets disposent d'environ 13,7 millions de dollars d'espace salarial avec plusieurs trous à combler dans leur alignement.
Une offre aux alentours de 4,58 millions de dollars, nécessitant un premier et un troisième tour en compensation, pourrait être assez élevée pour pousser les Jets dans leurs retranchements.
Pavel Dorofeyev, Golden Knights de Vegas
Les Golden Knights sont toujours en difficulté avec le plafond salarial, ce qui pourrait ouvrir une opportunité pour cibler Pavel Dorofeyev. Une offre de 2 à 3 millions de dollars, ne nécessitant qu'un choix de deuxième tour en compensation, pourrait forcer Vegas à faire un choix difficile.
Thomas Harley, Stars de Dallas
Le défenseur Thomas Harley a connu une excellente saison régulière et pourrait être une cible valable pour une offre hostile. Dallas, avec plusieurs priorités financières, pourrait avoir du mal à égaler une offre dans la fourchette de 7 millions de dollars, nécessitant un premier, un deuxième et un troisième tour en compensation. Mais Kent Hughes n'a pas besoin de défenseur.
Seth Jarvis, Hurricanes de la Caroline
Seth Jarvis est un jeune attaquant qui monte en puissance et qui pourrait être tenté par une offre hostile, bien que les Hurricanes vont tout faire pour le retenir.
Matty Beniers, Kraken de Seattle
Matty Beniers est un autre jeune talent qui pourrait attirer les offres hostiles. Le Kraken dispose d’une certaine flexibilité financière, mais une offre élevée pourrait les pousser dans le trouble.
Lucas Raymond et Moritz Seider, Red Wings de Détroit
Lucas Raymond et Moritz Seider sont des jeunes superstarspour les Red Wings. Une offre hostile importante pourrait mettre à l'épreuve la stratégie salariale de Détroit, surtout si l'équipe a d'autres priorités financières à gérer.
Kent Hughes doit simplement avoir le courage...de devenir méchant...et de ne pas avoir peur de froisser les autres DG.
À suivre...