Le pauvre Samuel Montembeault se retrouve une fois de plus sous les feux de la rampe, non pas pour ses performances sur la glace, mais pour les incessantes rumeurs qui remettent en question son statut de gardien numéro un pour le Canadien de Montréal.
Après avoir dû composer avec les spéculations autour d’une potentielle acquisition de Yaroslav Askarov, voilà que Montembeault doit maintenant faire face à une nouvelle vague de discussions.
Cette fois, ce sont les partisans et certains experts qui suggèrent que le Canadien devrait soumettre une offre hostile à Jeremy Swayman, le jeune prodige des Bruins de Boston.
Bien que cette idée semble séduisante pour certains, la réalité financière et stratégique rend ce scénario pratiquement impossible.
En effet, pour mettre la main sur Swayman, Montréal devrait lui offrir un contrat dépassant les 9,162 millions de dollars par année, ce qui coûterait à l'équipe deux choix de premier tour, un choix de deuxième tour, et un choix de troisième tour en compensations.
Une somme astronomique qui pourrait gravement compromettre l'avenir du club, surtout si ces choix se révèlent être des « choix de loterie ».
Le simple fait que Kent Hughes ait envisagé Askarov suffit à alimenter les rumeurs selon lesquelles le directeur général ne fait pas confiance à Montembeault en tant que gardien numéro un.
Pour plusieurs, cela prouve qu’il est activement à la recherche d’un véritable gardien d’élite. Et maintenant, l’idée que le CH pourrait faire une offre à Swayman ne fait qu’amplifier cette perception. Mais la réalité est toute autre.
Montembeault, malgré les critiques et les rumeurs, a montré des signes de progression constants et a souvent été l’un des rares points lumineux lors des saisons difficiles du Canadien.
La pression d’être sans cesse comparé à d’autres gardiens, et maintenant d’être perçu comme une option temporaire jusqu’à ce qu’un « vrai numéro un » arrive, est immense.
Cette situation n’est pas sans rappeler le dilemme que Jacob Fowler pourrait aussi connaître à son arrivée chez les professionnels : le poids des attentes peut rapidement devenir écrasant.
En vérité, une offre hostile pour Jeremy Swayman, aussi tentante qu'elle puisse paraître sur le papier, est non seulement irréaliste pour le Canadien, mais elle ne ferait qu’accentuer les doutes autour de Montembeault.
Et même si Boston laissait Swayman filer, il y a fort à parier que le prix à payer serait trop élevé pour une équipe en reconstruction comme Montréal.
le sort de Samuel Montembeault est loin d’être scellé, mais il est clair que les rumeurs et la pression constante ne font que compliquer sa tâche.
Ce n'est pas tant qu'il ne soit pas capable de devenir le gardien numéro un dont Montréal a besoin, mais plutôt que la patience et la confiance sont des éléments rares dans un marché aussi exigeant.
Et tant que les spéculations continueront, Montembeault devra gérer une pression supplémentaire qui pourrait bien définir sa carrière à Montréal.
Ça passe ou ça casse en 2024-2025. Soit il prouve qu'il est un numéro un, soit il devra accepter qu'il n'est pas l'homme de la situation à Montréal.
Saga à suivre...