Elliotte Friedman persiste et signe, lui qui a révélé que le Canadien de Montréal aurait haussé son offre à 9 millions $ par saison pour huit ans à Lane Hutson.
Cette nouvelle continue de secouer les fondations de l’avenir défensif du club, tout en faisant émerger un sentiment collectif : le Canadien serait à deux doigts d’attacher à long terme le plus talentueux défenseur de sa génération.
Mais ce qui étonne encore davantage que le chiffre de l’offre, c’est l’état d’esprit du joueur. Selon David Pagnotta, Lane Hutson lui-même serait prêt à “laisser de l’argent sur la table”.
Une déclaration simple, mais lourde de signification, dans un contexte où le plafond salarial de la LNH explose et où les comparables de Hutson, Luke Hughes et Jackson LaCombe, ont tous signé à 9 M$ par année.
Derrière cette volonté de sacrifice, il y a plus qu’un simple geste de loyauté : il y a une culture. Et cette culture, elle porte un nom : Nick Suzuki.
Selon des sources proches de l’organisation, une rencontre a eu lieu entre le capitaine et le jeune défenseur étoile. Une discussion franche, posée, sur ce que signifie gagner à Montréal.
Suzuki aurait raconté à Hutson tout ce que représentait cette ville : le poids des attentes, le feu des projecteurs, mais aussi la beauté de faire partie d’un groupe uni, capable de se sacrifier pour le bien commun.
Un vétéran d’à peine 26 ans qui parle à un phénomène de 21 ans, comme un grand frère montrant la voie. Le message aurait été reçu cinq sur cinq. Depuis, Hutson aurait fait savoir à ses agents qu’il ne voulait pas faire sauter la banque, qu’il souhaitait être payé à sa juste valeur, mais qu’il ne voulait pas briser l’équilibre salarial du vestiaire.
Ce n’est pas un hasard si cette nouvelle alimente autant d’optimisme chez les partisans. Depuis la signature de Suzuki à 7,875 M$/an, le Canadien a tracé une ligne. Cole Caufield, Juraj Slafkovský, Kaiden Guhle, Jake Evans, et même Noah Dobson (qui aurait pu demander plus) ont tous signé des contrats qui respectent cet équilibre.
Pagnotta l’a d’ailleurs bien résumé : « Les gars sont prêts à faire des sacrifices pour que ça fonctionne à Montréal. »
C’est une mentalité rare dans une ligue où les joueurs sont encouragés à maximiser leur valeur dès le deuxième contrat.
Le Canadien, lui, semble avoir établi une échelle interne non écrite : tu peux être payé, bien payé même, mais pas au détriment du groupe.
Et Hutson, malgré son immense talent et sa courbe ascendante spectaculaire, semble prêt à entrer dans cette logique collective.
Tout porte donc à croire que l’offre de 9 M$/an est réelle, qu’elle est sur la table, et qu’elle pourrait être signée dès la semaine prochaine, si le CH accepte de faire des concessions.
Une salaire annuel plus élevé que 9 M$ ?
Des bonis à la signature plus importants?
On parle d'une prolongation qui serait structurellement différente grâce à l’ingéniosité de Kent Hughes.
Rappelons que le DG du Canadien envisage d’utiliser la convention de retraite, un mécanisme fiscal qui permettrait à Hutson de placer 50 % de son salaire dans une fiducie, pour économiser jusqu’à 1,14 M$ par saison en impôts.
Ce qui veut dire que le joueur toucherait l’équivalent net d’un contrat de 10 M$/an, tout en ayant un impact cap-friendly de seulement 9 M$ pour le CH.
Une arme fiscale redoutable, rarement utilisée, mais qui devient une clé stratégique pour les équipes canadiennes dans un contexte de concurrence féroce avec les États sans impôts sur le revenu (Texas, Nevada, Floride).
Pourquoi Lane Hutson accepterait?
Il y a cinq raisons majeures qui expliquent pourquoi ce scénario devient crédible :
Il veut faire partie du noyau : En s’alignant financièrement sur les Suzuki, Caufield et Slafkovský, Hutson se donne une place centrale dans le projet du Canadien. Il s’assure d’être un pilier, pas une exception.
Et on envoie le message à Ivan Demidov que lui aussi devra rentrer dans le rang.
Le plafond salarial monte : D’ici 2028, le cap pourrait exploser. En 2027, on parle de 113 millions de dollars. Alors imaginez en 2028.
Ce qui rend un contrat à 9 M$/an signé en 2025 beaucoup plus avantageux à long terme pour une équipe aspirante. Hutson sait qu’un tel contrat aujourd’hui lui assure de toucher beaucoup, tout en restant dans une structure viable.
Les comparables ne sont pas défavorables : Luke Hughes a plus d’expérience et un profil physique plus complet. Jackson LaCombe, malgré son 9 M$/an, avait l’arbitrage et l’offre hostile comme leviers. Hutson n’a ni l’un ni l’autre.
La stabilité personnelle : Montréal offre à Hutson une visibilité unique, une organisation stable, une place claire dans la hiérarchie. Ce que d’autres marchés ne garantissent pas.
L’approbation du vestiaire : En acceptant une telle offre, Hutson gagne le respect immédiat du groupe. Il montre qu’il veut être “un des gars”, pas une star déconnectée du projet collectif.
Si les sources sont bonnes, et elles semblent l’être, l’annonce de la prolongation pourrait se faire dès la semaine prochaine. Ce serait un message fort, clair, et d’un excellent timing médiatique pour le Canadien, qui pourrait ainsi amorcer la saison dans un climat serein, sans distraction contractuelle.
Ce serait aussi un signal lancé à tous les futurs agents libres : à Montréal, tu peux être bien payé, tu peux gagner, mais il y a une façon de faire les choses. Une éthique. Une ligne à suivre.
Et visiblement, Hutson est prêt à s’y plier.
Ce qui se passe avec Lane Hutson dépasse le simple cadre d’un contrat de hockey. C’est un pacte moral. Une déclaration d’adhésion à une culture. Une acceptation de jouer pour quelque chose de plus grand que soi.
Nick Suzuki a tracé la voie. Hutson, lui, semble prêt à marcher dans ses pas.
Et si les rumeurs se confirment, ce sera non seulement une victoire stratégique pour Kent Hughes, mais un signal historique pour l’avenir du CH.
Le Canadien, après des années de flottement, serait enfin en train de bâtir une dynastie… non pas en empilant des dollars, mais en solidifiant une loyauté.
Souhaitons que l’encre sèche dès la semaine prochaine. Car si ce contrat se concrétise, c’est toute une génération de fans qui va respirer plus fort.